« En 2017, la cour d’Appel de Bouaké a rendu au total 560 décisions réparties comme suit: 200 en matières civile, commerciale et sociale ; 164 en matière correctionnelle; 116 pour les chambres d'accusation, 31 pour les cours d'assises de Bouaké et de Korhogo ; 47 ordonnances sur requêtes et 02 ordonnances sur référé. Toutes ces décisions ont été rédigées et disponibles au greffe. Ce bilan doit cependant être amélioré », a dit Dembélé Taïrou, président de la Cour d’Appel de Bouaké. C’était à la cérémonie solennelle marquant la rentrée 2017-2018 de la cour d’Appel de Bouaké, le lundi 30 octobre 2017 au palais du Tribunal de première instance à Bouaké. Aussi, il a fait savoir que la cour d'appel de Bouaké a vu ses ressources humaines renforcées par l'arrivée de plusieurs nouveaux magistrats. A cette occasion, l’Inspecteur général des Services judiciaires et pénitentiaires, Fodjo Kadjo Abo, représentant à cette occasion, le garde des sceaux, ministre de la Justice et de Droits de l’homme a salué l'excellent travail abattu par la cour d'appel de Bouaké depuis plusieurs années, marqué par des bilans positifs comme présenté par son président Dembélé Taïrou. « Nous sommes satisfaits du bilan qui a été présenté d'autant plus que nous avons eu à inspecter la cour d'appel de Bouaké et le bilan qui a été fait est conforme à ce que nous avons constaté. Il n'y a pas eu de décisions non rédigées. Les audiences ne trainent plus en longueur et les affaires ne subissent plus de renvois intempestifs. Cela est une fierté et un gage d’assurance pour les affaires. Nous sommes satisfaits », s’est-il exprimé.
Avant, de prodiguer quelques conseils d’ordre judiciaire à l'ensemble des magistrats à Bouaké. « Nous sommes dans une société où nous rendons la justice au nom du peuple.
Nous devons tenir compte des aspirations du peuple. Aujourd'hui, nous avons à faire à un certain nombre de phénomènes comme les coupeurs de route, les accidents de la circulation, les viols, les enfants microbes qui nécessitent normalement une répression très forte pour que la justice soit en phase avec le peuple. Vous devez continuer à être ferme dans vos décisions comme vous avez toujours su le faire », a-t-il souhaité.
Pour sa part, l'avocat général Djigbénou Antoine, représentant le bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Côte d'Ivoire a insisté sur la continuité de la collaboration parfaite qui existe entre les magistrats et les avocats pour l'intérêt des justiciables. Au cours de cette cérémonie de rentrée solennelle de la cour d’Appel de Bouaké, l’avocat général, 03 nouveaux magistrats dont 02 conseillers ont été installés. Et 13 nouveaux magistrats ont prêtés serment.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Avant, de prodiguer quelques conseils d’ordre judiciaire à l'ensemble des magistrats à Bouaké. « Nous sommes dans une société où nous rendons la justice au nom du peuple.
Nous devons tenir compte des aspirations du peuple. Aujourd'hui, nous avons à faire à un certain nombre de phénomènes comme les coupeurs de route, les accidents de la circulation, les viols, les enfants microbes qui nécessitent normalement une répression très forte pour que la justice soit en phase avec le peuple. Vous devez continuer à être ferme dans vos décisions comme vous avez toujours su le faire », a-t-il souhaité.
Pour sa part, l'avocat général Djigbénou Antoine, représentant le bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Côte d'Ivoire a insisté sur la continuité de la collaboration parfaite qui existe entre les magistrats et les avocats pour l'intérêt des justiciables. Au cours de cette cérémonie de rentrée solennelle de la cour d’Appel de Bouaké, l’avocat général, 03 nouveaux magistrats dont 02 conseillers ont été installés. Et 13 nouveaux magistrats ont prêtés serment.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké