Files de voyageurs aux postes d’enregistrement, parents amassés à l’accueil de nouveaux arrivants, l’aéroport d’Abidjan vit une saison dorée en ce dernier trimestre de l’année 2017. Le trafic de passagers prévu cette année au dessus de la barre des 2 millions n’est plus un leurre. Plutôt une réalité.
Les chiffres affichent une hausse de 20% du nombre de voyageurs au premier semestre 2017, selon Dr Manouan Aka, DGA d’Aéria. L’aéroport a un rythme de 70 départs et arrivées par jour.
La capitale économique ivoirienne qui se prépare pour le Sommet Union Africaine (UA)-Union Européenne (UE) à la fin du mois de novembre verra l’arrivée de délégations de 54 pays d’Afrique rien que cela. La France viendra avec une palette de hautes personnalités conduites par le Président Emmanuel Macron himself.
Et pour ce beau monde, les compagnies aériennes sont prêtes. Elles sont mêmes pressées. Depuis le 03 novembre Air France a instauré un 3e vol journalier Abidjan-Paris assuré par un Airbus A330.
La compagnie portugaise TAP a repris depuis juillet la desserte entre Abidjan et Lisbonne à raison de 5 vols par semaine. La liaison avait été abandonnée depuis 15 ans.
Ruée sur la desserte américaine
Ethiopian Airlines et Asky sont en train de boucler avec Air Côte d’Ivoire une convention de correspondances pour le lancement prochain de la liaison directe entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. La compagnie éthiopienne est en passe d’être la pionnière sur cette ligne qui suscite un vif enthousiasme à Abidjan, devançant ainsi l’américaine Delta Airlines avec qui les premières négociations avaient été engagées.
Le nombre de voyageurs sur cette desserte n’est pas encore évalué qui il faudra tomber d’accord sur les plages horaires. «Mais c’est déjà quelque chose de gagné», a dit Babacar Diop, Directeur du transport aérien.
Air Côte d’Ivoire, fleuron de l’Afrique de l’Ouest
Sur ses bases, Air côte d’Ivoire affute sa stratégie pour ne rien laisser passer de cette convergence en masse sur la destination ivoirienne.
La compagnie nationale ivoirienne va bénéficier d’un décaissement de 210 millions d’euros dont 115 millions de la part de la Banque Africaine de Développement. A terme, cinq nouveaux A320 viendront s’ajouter à la flotte actuelle de 10 appareils.
Air Côte d’Ivoire a été choisie comme fer de lance d’une politique de redynamisation du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre.
En plus, elle partage ses codes avec Air France KLM et Middle East Airlines (MEA) du Liban. Avec la compagnie libanaise, l’accord est doublé d’une assistance technique pour l’entretien des avions.
Par cette convention, Abidjan devient une plateforme de convergence et de redistributuion des voyages en provenance ou à destination des capitales de la région.
«Un pas très important pour la Côte d’Ivoire et un renforcement de notre hub d’Abidjan», assure le Directeur général, Réné Decuréy
Abidjan deviendra ainsi un véritable hub, plateforme de transit des voyageurs de tous les horizons au départ ou à destination d’Afrique de l’Ouest et du centre. La certification d’aérodrome de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur les normes de sûreté et de sécurité obtenu récemment y est certes pour beaucoup. Mais l’engagement du gouvernement à propulser l’économie vers des «objectifs plus ambitieux par la dynamique du transport aérien à travers une politique d’open sky» est un facteur déterminant.
Célestin KOUADIO
Les chiffres affichent une hausse de 20% du nombre de voyageurs au premier semestre 2017, selon Dr Manouan Aka, DGA d’Aéria. L’aéroport a un rythme de 70 départs et arrivées par jour.
La capitale économique ivoirienne qui se prépare pour le Sommet Union Africaine (UA)-Union Européenne (UE) à la fin du mois de novembre verra l’arrivée de délégations de 54 pays d’Afrique rien que cela. La France viendra avec une palette de hautes personnalités conduites par le Président Emmanuel Macron himself.
Et pour ce beau monde, les compagnies aériennes sont prêtes. Elles sont mêmes pressées. Depuis le 03 novembre Air France a instauré un 3e vol journalier Abidjan-Paris assuré par un Airbus A330.
La compagnie portugaise TAP a repris depuis juillet la desserte entre Abidjan et Lisbonne à raison de 5 vols par semaine. La liaison avait été abandonnée depuis 15 ans.
Ruée sur la desserte américaine
Ethiopian Airlines et Asky sont en train de boucler avec Air Côte d’Ivoire une convention de correspondances pour le lancement prochain de la liaison directe entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis. La compagnie éthiopienne est en passe d’être la pionnière sur cette ligne qui suscite un vif enthousiasme à Abidjan, devançant ainsi l’américaine Delta Airlines avec qui les premières négociations avaient été engagées.
Le nombre de voyageurs sur cette desserte n’est pas encore évalué qui il faudra tomber d’accord sur les plages horaires. «Mais c’est déjà quelque chose de gagné», a dit Babacar Diop, Directeur du transport aérien.
Air Côte d’Ivoire, fleuron de l’Afrique de l’Ouest
Sur ses bases, Air côte d’Ivoire affute sa stratégie pour ne rien laisser passer de cette convergence en masse sur la destination ivoirienne.
La compagnie nationale ivoirienne va bénéficier d’un décaissement de 210 millions d’euros dont 115 millions de la part de la Banque Africaine de Développement. A terme, cinq nouveaux A320 viendront s’ajouter à la flotte actuelle de 10 appareils.
Air Côte d’Ivoire a été choisie comme fer de lance d’une politique de redynamisation du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre.
En plus, elle partage ses codes avec Air France KLM et Middle East Airlines (MEA) du Liban. Avec la compagnie libanaise, l’accord est doublé d’une assistance technique pour l’entretien des avions.
Par cette convention, Abidjan devient une plateforme de convergence et de redistributuion des voyages en provenance ou à destination des capitales de la région.
«Un pas très important pour la Côte d’Ivoire et un renforcement de notre hub d’Abidjan», assure le Directeur général, Réné Decuréy
Abidjan deviendra ainsi un véritable hub, plateforme de transit des voyageurs de tous les horizons au départ ou à destination d’Afrique de l’Ouest et du centre. La certification d’aérodrome de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur les normes de sûreté et de sécurité obtenu récemment y est certes pour beaucoup. Mais l’engagement du gouvernement à propulser l’économie vers des «objectifs plus ambitieux par la dynamique du transport aérien à travers une politique d’open sky» est un facteur déterminant.
Célestin KOUADIO