La Journée de l’Afrique, célébrée ce jeudi au cœur de la COP 23 à Bonn, en Allemagne, a été le tremplin du lancement officiel de Africa NDC Hub, la Plateforme africaine pour les contributions déterminées au niveau national (CDN).
Cette initiative de la Banque africaine de développement (BAD) ralliée par une dizaine de partenaires a pour objectif d’aider les 54 pays d’Afrique à remplir leurs engagements vis-à-vis de l’Accord de Paris – autrement dit à mettre en œuvre leurs CDN respectives –, sans négliger pour autant les priorités de développement qui sont les leurs.
« Cette plateforme est une réponse à la demande de plusieurs pays africains », a déclaré Amadou Hott, vice-président de la BAD en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, en dévoilant cette nouvelle initiative face à un parterre de chefs d’Etat, ministres, décideurs et représentants de la société civile – entre autres – venus de tout le continent, rapporte, jeudi, un communiqué de presse de la BAD.
L’Africa NDC Hub devrait aider à catalyser des financements concessionnels en faveurs de projets climatiques en Afrique qui, à leur tour, aideront à lever des financements privés. Une initiative des plus opportunes, quand l’on sait que 4 000 milliards de dollars américains sont requis pour mettre en œuvre les CDN, d’après de récentes études.
Si les 54 pays d’Afrique ont signé l’Accord de Paris – ratifié par 43 d’entre eux –, et que 53 ont soumis et ratifié leurs CDN (la Libye exceptée), 85 % de ces CDN sont conditionnées à une aide financière extérieure – et seuls 15 % reposent sur leurs budgets nationaux. L’Afrique est déjà le parent pauvre des flux de la finance climatique mondiale, captant moins de 5 % du total.
A ce jour, l’Africa NDC Hub compte 10 autres partenaires que la BAD à savoir la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies (FAO), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) et le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
cmas
Cette initiative de la Banque africaine de développement (BAD) ralliée par une dizaine de partenaires a pour objectif d’aider les 54 pays d’Afrique à remplir leurs engagements vis-à-vis de l’Accord de Paris – autrement dit à mettre en œuvre leurs CDN respectives –, sans négliger pour autant les priorités de développement qui sont les leurs.
« Cette plateforme est une réponse à la demande de plusieurs pays africains », a déclaré Amadou Hott, vice-président de la BAD en charge de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, en dévoilant cette nouvelle initiative face à un parterre de chefs d’Etat, ministres, décideurs et représentants de la société civile – entre autres – venus de tout le continent, rapporte, jeudi, un communiqué de presse de la BAD.
L’Africa NDC Hub devrait aider à catalyser des financements concessionnels en faveurs de projets climatiques en Afrique qui, à leur tour, aideront à lever des financements privés. Une initiative des plus opportunes, quand l’on sait que 4 000 milliards de dollars américains sont requis pour mettre en œuvre les CDN, d’après de récentes études.
Si les 54 pays d’Afrique ont signé l’Accord de Paris – ratifié par 43 d’entre eux –, et que 53 ont soumis et ratifié leurs CDN (la Libye exceptée), 85 % de ces CDN sont conditionnées à une aide financière extérieure – et seuls 15 % reposent sur leurs budgets nationaux. L’Afrique est déjà le parent pauvre des flux de la finance climatique mondiale, captant moins de 5 % du total.
A ce jour, l’Africa NDC Hub compte 10 autres partenaires que la BAD à savoir la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies (FAO), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED) et le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
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