Le rendez-vous climatique de Madrid a connu l’une de ses phases décisives lors des déclarations pays ce mercredi 11 décembre 2019. Pour le compte de la Côte d’Ivoire, l’honneur est revenu à l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Espagne, SEM Jean Roger Bouaffo Kouadio représentant le Président de la République, Alassane Ouattara. A cette tribune du Segment de haut niveau, Jean Roger Bouaffo a stipulé que dans sa déclaration « La Côte d’Ivoire marque sa volonté de s’engager dans une trajectoire de développement bas carbone et résiliant aux changements climatiques, à travers la révision de ses Contributions Déterminées Nationales (CDN) ». Cette vision est le couronnement de la ratification de l’Accord de Paris par l’Etat ivoirien en 2016. Selon l’Ambassadeur, l’annonce concrète des efforts sera proclamée en 2020 lors de la COP 26. Pour ce faire, les autorités environnementales optent pour le développement de certains axes capitaux en rehaussant les ambitions du pays dans le cadre de la révision des CDN.
« Nous comptons mettre en œuvre la gestion durable de nos forêts dans un contexte de préservation, réhabilitation et extension avec pour objectif de 20% de couverture nationale forestière à l’horizon 2030. Notre agriculture doit être respectueuse de l’environnement et intelligente face au climat.». Le porte-voix de la Côte d’Ivoire a indiqué également d’autres actions liées aux énergies renouvelables et aux emplois verts. Il s’agit de la promotion de l’économie circulaire par la valorisation des déchets, l’utilisation des énergies renouvelables dans la production de l’électricité, la promotion du transport durable.
La Côte d’Ivoire est consciente des impacts des changements climatiques sur son développement. Car selon un rapport de la Banque Mondiale de juillet 2018, elle figure parmi l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique avec un rang de 147ème sur 169. Les conséquences comme partout dans le monde se percevront à l’horizon 2050, rappelle l’émissaire ivoirien « Les prévisions météorologiques indiquent une hausse de la température de 2°C en moyenne pour l’ensemble du pays avec un pic qui peut dépasser 3,5° C en Janvier, et des hausses de températures plus élevées au Nord qu’au Sud. Aussi, nous constateront une variation des précipitations allant d’une baisse de 9% en mai, à une hausse de 9% en octobre. L’élévation du niveau de la mer prévoit 30 cm le long des côtes ivoiriennes. »
L’heure n’est plus au stade de latence mais à l’action. Son Excellence Roger Bouaffo face aux représentants des Organisations Internationales des 197 pays présents à cette COP a invité les pays développés à honorer leurs engagements, à rendre plus fluide les conditions d’accès à la finance climatique et l’effectivité du transfert de technologies.
Pour terminer, l’Ambassadeur garde espoir que les générations à venir hériteront des bienfaits de la lutte actuelle. « Ce combat, nous devons le mener pour notre génération et nous avons le devoir de léguer aux générations futures, une planète dans laquelle elles pourront à leur tour vivre et s’épanouir. »
Ce Segment de Haut Niveau débuté le mardi 10 décembre a enregistré la participation des ministres, chefs de délégations, les organisations internationales des 197 pays présents à cette COP.
La Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), Mme Patricia Espinoza, à l’ouverture de la réunion, a appelé les gouvernements à conclure cette année un accord pour règlementer le marché carbone qui constitue selon elle, une pierre d’achoppement pour de nombreux pays. Même son de cloche du Président de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Tijuana Muhammad-Bande qui a interpellé les gouvernements à agir de toutes urgences pour lutter contre la crise climatique.
Pour rappel, la délégation ivoirienne a activement participé à cette COP 25 par l’animation de conférences, de panels et par des rencontres bilatérales et multilatérales.
« Nous comptons mettre en œuvre la gestion durable de nos forêts dans un contexte de préservation, réhabilitation et extension avec pour objectif de 20% de couverture nationale forestière à l’horizon 2030. Notre agriculture doit être respectueuse de l’environnement et intelligente face au climat.». Le porte-voix de la Côte d’Ivoire a indiqué également d’autres actions liées aux énergies renouvelables et aux emplois verts. Il s’agit de la promotion de l’économie circulaire par la valorisation des déchets, l’utilisation des énergies renouvelables dans la production de l’électricité, la promotion du transport durable.
La Côte d’Ivoire est consciente des impacts des changements climatiques sur son développement. Car selon un rapport de la Banque Mondiale de juillet 2018, elle figure parmi l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique avec un rang de 147ème sur 169. Les conséquences comme partout dans le monde se percevront à l’horizon 2050, rappelle l’émissaire ivoirien « Les prévisions météorologiques indiquent une hausse de la température de 2°C en moyenne pour l’ensemble du pays avec un pic qui peut dépasser 3,5° C en Janvier, et des hausses de températures plus élevées au Nord qu’au Sud. Aussi, nous constateront une variation des précipitations allant d’une baisse de 9% en mai, à une hausse de 9% en octobre. L’élévation du niveau de la mer prévoit 30 cm le long des côtes ivoiriennes. »
L’heure n’est plus au stade de latence mais à l’action. Son Excellence Roger Bouaffo face aux représentants des Organisations Internationales des 197 pays présents à cette COP a invité les pays développés à honorer leurs engagements, à rendre plus fluide les conditions d’accès à la finance climatique et l’effectivité du transfert de technologies.
Pour terminer, l’Ambassadeur garde espoir que les générations à venir hériteront des bienfaits de la lutte actuelle. « Ce combat, nous devons le mener pour notre génération et nous avons le devoir de léguer aux générations futures, une planète dans laquelle elles pourront à leur tour vivre et s’épanouir. »
Ce Segment de Haut Niveau débuté le mardi 10 décembre a enregistré la participation des ministres, chefs de délégations, les organisations internationales des 197 pays présents à cette COP.
La Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), Mme Patricia Espinoza, à l’ouverture de la réunion, a appelé les gouvernements à conclure cette année un accord pour règlementer le marché carbone qui constitue selon elle, une pierre d’achoppement pour de nombreux pays. Même son de cloche du Président de la 74ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Tijuana Muhammad-Bande qui a interpellé les gouvernements à agir de toutes urgences pour lutter contre la crise climatique.
Pour rappel, la délégation ivoirienne a activement participé à cette COP 25 par l’animation de conférences, de panels et par des rencontres bilatérales et multilatérales.