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NTIC Publié le vendredi 17 novembre 2017 | Ministères

Coopération Côte d’Ivoire-Burkina Faso/Télécommunications : L’AIGF et l’ARCEP partagent leurs expériences

Coopération Côte d’Ivoire-Burkina Faso/Télécommunications : L’AIGF et l’ARCEP partagent leurs expériences
© Ministères Par DR
Fréquences radioélectriques - Coopération Ivoiro-Burkinabé/ L’AIGF et l’ARCEP partagent leurs expériences.
une forte délégation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso s’est rendue, le mardi 14 novembre dernier, dans les locaux de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques (AIGF).
Conduite par son Président du Conseil de Régulation, M. Tontama Charles MILLOGO, une forte délégation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Burkina Faso s’est rendue, le mardi 14 novembre dernier, dans les locaux de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques (AIGF).
Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’un partage d’expériences et d’échanges d’expertises en matière de gestion des fréquences radioélectriques
Le Directeur de l’AIGF Yacouba Coulibaly, accompagné de ses Conseillers et des Directeurs Techniques, a tenu à rassurer ses convives quant à sa volonté de collaborer avec eux. Il a rappelé les liens forts existant entre les deux pays et a souhaité que ces échanges aboutissent à un véritable partenariat entre les deux pays en matière de radiocommunication.
Entamant les échanges, Monsieur KOFFI Yao Gabriel, Directeur de la Planification et des Affaires Internationales (DPI) a eu la charge de la présentation de l’AIGF pour apporter des réponses adéquates à la série de questions soulevées par le Régulateur du Burkina Faso.
Après avoir rappelé aux hôtes de l’AIGF le décret de création et les missions principales de l’agence, il a entretenu l’auditoire sur deux plans : le plan opérationnel et le plan stratégique de gestion des fréquences au niveau national, conformément aux préoccupations exprimées par ces hôtes.
Il en ressort pour le premier, que l’environnement légal actuel de gestion des fréquences prévoit une gestion principale assurée par l’AIGF et une gestion sectorielle assurée par les affectataires qui sont des Départements ministériels ou des Autorités administratives à qui l’AIGF met à disposition, une ou plusieurs bandes de fréquences de services spécifiques pour leur propre usage ou pour l’assignation des fréquences à des opérateurs.
Répondant aux préoccupations relatives à la coordination et à la notification des assignations pour les services par satellite, le présentateur a indiqué qu’en plus de l’analyse des circulaires internationales des fréquences transmises par le Bureau des Radiocommunications de l’Union Internationale des Télécommunications, l’AIGF travaille en étroite collaboration avec l’opérateur à satellite RASCOM sur un projet de satellite conjoint RASCOM/INMARSAT.
Plusieurs autres sujets, notamment la problématique des mesures des Rayonnements Non Ionisants (RNI), les conditions d’utilisation des Réseaux locaux radioélectriques ou RLAN (Wi-Fi,…) la coordination des fréquences TNT ont aussi constitué la trame de son bref exposé.
Concernant le deuxième plan, le plan stratégique de la gestion des fréquences, les discussions ont porté essentiellement sur la coopération en matière de gestion des fréquences. Monsieur KOFFI a, pour ce faire, rappelé les initiatives sous régionales notamment l’Acte Additionnel A/SA.5/01/07 de la CEDEAO sur la gestion du spectre des fréquences radioélectriques ainsi que les cadres de préparation sous régionale (CEDEAO) et régionale (UAT) des Conférences mondiales des radiocommunications lesquelles constituent des plateformes idéales de coopération multilatérale. Il a par ailleurs indiqué le caractère indispensable de ces plateformes dans le métier de gestion des fréquences et pour une meilleure régulation dans l’intérêt des Etats.

En définitive : « les échanges ont été très fructueux pour les deux structures. Ce genre de rencontres doit être plus fréquent afin de favoriser la coopération entre les pays du sud en matière d’Economie Numérique » a soutenu visiblement satisfait, Tontama Charles MILLOGO, le Président du Conseil de Régulation et Président de l’ARCEP du Burkina qui a appelé de tous ces vœux la réitération de ce type de coopération illustrée par cette séance de travail.
Soulignant la qualité des échanges, le Directeur général de l’AIGF, Dr Yacouba COULIBALY qui la présidait n’a lui non plus pas caché sa satisfaction.

Sercom
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