Blolequin - Les sachets en plastiques restent toujours vendus dans les boutiques et autres lieux de commerce de Blolequin (Ouest, région du Cavally) en dépit de son interdiction par le gouvernement, a constaté l’AIP.
Les sachets en plastiques sont de retour et inondent les marchés du département de Blolequin après ces différents tours dans les villages et marchés du département. Les sachets plastiques de toutes les qualités jonchent les abords des rues.
« Si malgré l’interdiction, des sachets plastiques des entreprises continuent de nous approvisionner, c’est la preuve que nous pouvons continuer aisément notre activité. Parce que c’est clair que la répression doit commencer en amont, avant d’atteindre le bas de l’échelle », affiche-t-il serein, un responsable d’une unité de production.
La file d’attente de jeunes filles venues s’approvisionner en sachets d’eau est la preuve que cette activité se porte bien. Une jeune dame, informée des raisons de notre présence en ces lieux, lâche que la question de l’interdiction des sachets plastiques est à rechercher ailleurs.
De l’avis de cette dernière, cette mesure d’interdiction n’est qu’une manipulation des grandes sociétés de production d’eau en bouteilles. « On veut seulement nous arracher notre pain de la bouche », accuse-t-elle.
Une vendeuse au détail de ces sachets, venue s’approvisionner, confie que ce commerce rapporte gros. Elle a avancé que le sachet bleu acheté à 25 FCFA chez le demi-grossiste est revenu au détail à 50 FCFA, soit un bénéfice de 25 FCFA réalisé sur chaque vente. Pareil pour le sachet noir vendu à 100 FCFA et qui en retour permet d’avoir un bénéfice de 50 FCFA.
Les rues de Blolequin sont inondées de sachets en plastiques tout simplement parce que la mesure d’interdiction de la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation de ces sachets en Côte d’Ivoire n’a pas encore fait tâche d’huile.
"La solution à cette situation qui perdure, c’est tout simplement de tuer le mal à la racine. S’il n’est pas possible d’empêcher la production et l’importation de sachets plastiques en Côte d’Ivoire, on peut empêcher, par contre, la commercialisation, la détention et l’utilisation de ces sachets dans le pays", explique un commerçant.
(AIP)
sgb/fmo
Les sachets en plastiques sont de retour et inondent les marchés du département de Blolequin après ces différents tours dans les villages et marchés du département. Les sachets plastiques de toutes les qualités jonchent les abords des rues.
« Si malgré l’interdiction, des sachets plastiques des entreprises continuent de nous approvisionner, c’est la preuve que nous pouvons continuer aisément notre activité. Parce que c’est clair que la répression doit commencer en amont, avant d’atteindre le bas de l’échelle », affiche-t-il serein, un responsable d’une unité de production.
La file d’attente de jeunes filles venues s’approvisionner en sachets d’eau est la preuve que cette activité se porte bien. Une jeune dame, informée des raisons de notre présence en ces lieux, lâche que la question de l’interdiction des sachets plastiques est à rechercher ailleurs.
De l’avis de cette dernière, cette mesure d’interdiction n’est qu’une manipulation des grandes sociétés de production d’eau en bouteilles. « On veut seulement nous arracher notre pain de la bouche », accuse-t-elle.
Une vendeuse au détail de ces sachets, venue s’approvisionner, confie que ce commerce rapporte gros. Elle a avancé que le sachet bleu acheté à 25 FCFA chez le demi-grossiste est revenu au détail à 50 FCFA, soit un bénéfice de 25 FCFA réalisé sur chaque vente. Pareil pour le sachet noir vendu à 100 FCFA et qui en retour permet d’avoir un bénéfice de 50 FCFA.
Les rues de Blolequin sont inondées de sachets en plastiques tout simplement parce que la mesure d’interdiction de la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation de ces sachets en Côte d’Ivoire n’a pas encore fait tâche d’huile.
"La solution à cette situation qui perdure, c’est tout simplement de tuer le mal à la racine. S’il n’est pas possible d’empêcher la production et l’importation de sachets plastiques en Côte d’Ivoire, on peut empêcher, par contre, la commercialisation, la détention et l’utilisation de ces sachets dans le pays", explique un commerçant.
(AIP)
sgb/fmo