Les pays africains ont enregistré des progrès significatifs dans la gouvernance politique et économique au cours des dix dernières années, malgré les perturbations de l'ordre mondial, estime une étude publiée lundi par la Fondation Mo Ibrahim.
L'Indice Ibrahim 2017 de la gouvernance africaine (IIAG), publié lundi par la Fondation Mo Ibrahim, révèle une image positive des tendances de gouvernance mondiale en Afrique, tout en mettant en garde contre le laisser-aller qui pourrait ralentir ces progrès.
"Au cours des 10 dernières années, 40 pays africains ont progressé dans la gouvernance globale. Au cours des cinq dernières années, 18 d'entre eux, soit un tiers des pays du continent représentant 58% de la population africaine, sont parvenus à accélérer leur progression, y compris la Côte d'Ivoire, le Maroc, la Namibie et le Sénégal", affirme cette étude.
En 2016, l'Afrique a atteint son score global de gouvernance le plus élevé de l'histoire récente, avec un niveau de 50,8 sur 100, selon cette enquête.
Toutefois, la progression de la gouvernance en Afrique connaît des à-coups, d'où la nécessité pour les acteurs étatiques et non-étatiques d'intensifier leur vigilance.
"Le taux de progression annuelle moyen de la gouvernance en Afrique a ralenti. Sur les 40 pays dont la gouvernance a globalement progressé au cours des dix dernières années, plus de la moitié (22) ont ralenti leur progression ou enregistré des reculs", selon cette étude.
L'étude révèle que huit des 12 pays à avoir enregistré un recul de leur gouvernance globale au cours des dix dernières années n'ont pas manifesté de volonté de corriger cette tendance.
L'indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique évalue les progrès dans des domaines critiques tels que la santé, l'éducation et l'aide sociale réalisés par les pays de ce continent, le deuxième plus grand au monde.
Cette enquête a constaté des progrès significatifs dans ces domaines au cours de la première moitié de notre décennie, grâce à des financements publics et des réformes politiques soutenus.
L'étude salue les progrès dégagés dans le développement d'infrastructures en Afrique, soulignant que ce phénomène a des conséquences économiques et sociales positives sur ce continent.
Les pays africains étudiés dans le rapport de la fondation Mo Ibrahim ont également réalisé des progrès en matière d'établissement de l'état de droit, d'inclusion et de respect de la diversité.
Les élections libres et équitables sont devenues la norme dans un grand nombre de pays africains, observe l'étude, tout en mettant en garde contre les escalades de violences et les actions criminelles qui pourraient faire dérailler ces progrès.
Mo Ibrahim, fondateur de la Fondation Mo Ibrahim, a salué les pays africains pour leurs efforts concertés visant à améliorer la gouvernance et l'état de droit.
"Comme le montre l'indice, la gouvernance en Afrique progresse globalement. C'est une bonne nouvelle. Toutefois, le ralentissement voire dans certains cas l'inversion de cette tendance dans un grand nombre de pays, et dans certains aspects essentiels de la gouvernance, nous rappellent à la nécessité d'être vigilants", a déclaré M. Ibrahim.
Mohomed (Mo) Ibrahim, milliardaire ango-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunications, a créé la Fondation Mo Ibrahim pour inciter à une meilleure gouvernance en Afrique.
L'Indice Ibrahim 2017 de la gouvernance africaine (IIAG), publié lundi par la Fondation Mo Ibrahim, révèle une image positive des tendances de gouvernance mondiale en Afrique, tout en mettant en garde contre le laisser-aller qui pourrait ralentir ces progrès.
"Au cours des 10 dernières années, 40 pays africains ont progressé dans la gouvernance globale. Au cours des cinq dernières années, 18 d'entre eux, soit un tiers des pays du continent représentant 58% de la population africaine, sont parvenus à accélérer leur progression, y compris la Côte d'Ivoire, le Maroc, la Namibie et le Sénégal", affirme cette étude.
En 2016, l'Afrique a atteint son score global de gouvernance le plus élevé de l'histoire récente, avec un niveau de 50,8 sur 100, selon cette enquête.
Toutefois, la progression de la gouvernance en Afrique connaît des à-coups, d'où la nécessité pour les acteurs étatiques et non-étatiques d'intensifier leur vigilance.
"Le taux de progression annuelle moyen de la gouvernance en Afrique a ralenti. Sur les 40 pays dont la gouvernance a globalement progressé au cours des dix dernières années, plus de la moitié (22) ont ralenti leur progression ou enregistré des reculs", selon cette étude.
L'étude révèle que huit des 12 pays à avoir enregistré un recul de leur gouvernance globale au cours des dix dernières années n'ont pas manifesté de volonté de corriger cette tendance.
L'indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique évalue les progrès dans des domaines critiques tels que la santé, l'éducation et l'aide sociale réalisés par les pays de ce continent, le deuxième plus grand au monde.
Cette enquête a constaté des progrès significatifs dans ces domaines au cours de la première moitié de notre décennie, grâce à des financements publics et des réformes politiques soutenus.
L'étude salue les progrès dégagés dans le développement d'infrastructures en Afrique, soulignant que ce phénomène a des conséquences économiques et sociales positives sur ce continent.
Les pays africains étudiés dans le rapport de la fondation Mo Ibrahim ont également réalisé des progrès en matière d'établissement de l'état de droit, d'inclusion et de respect de la diversité.
Les élections libres et équitables sont devenues la norme dans un grand nombre de pays africains, observe l'étude, tout en mettant en garde contre les escalades de violences et les actions criminelles qui pourraient faire dérailler ces progrès.
Mo Ibrahim, fondateur de la Fondation Mo Ibrahim, a salué les pays africains pour leurs efforts concertés visant à améliorer la gouvernance et l'état de droit.
"Comme le montre l'indice, la gouvernance en Afrique progresse globalement. C'est une bonne nouvelle. Toutefois, le ralentissement voire dans certains cas l'inversion de cette tendance dans un grand nombre de pays, et dans certains aspects essentiels de la gouvernance, nous rappellent à la nécessité d'être vigilants", a déclaré M. Ibrahim.
Mohomed (Mo) Ibrahim, milliardaire ango-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunications, a créé la Fondation Mo Ibrahim pour inciter à une meilleure gouvernance en Afrique.