Abidjan - La banque africaine de développement (BAD) et l’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont organisé un dialogue ministériel de haut niveau entamé mardi à l’auditorium du siège de la BAD à Abidjan, visant à soutenir la réduction des pertes après récolte et l’agro-industrie.
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa, saluant cette initiative en marge du SARA, a estimé qu’en Côte d’Ivoire, à l’instar d’autres pays, les pertes après récolte existent. Il a dénoncé les gaspillages. Mamadou Sangafowa a expliqué que pour la banane plantain, ce sont 40% de pertes enregistrées chaque année, le maïs, 10 à 20%, l’igname, 30 à 40%, les légumes, 20 à 30% et plus de 30% pour le riz.
« Faisons attention, nous sommes dans un monde où ailleurs la famine sévit. Nous devons gérer de façon rationnelle les ressources », a-t-il lancé avant de procéder à l’ouverture de cette rencontre qui enregistre la présence des ministres de l’Agriculture du Gabon, de la Tanzanie, du Swaziland, de la Gambie et du directeur général de l’Agriculture de la Gambie.
Le vice président de la BAD, Alberic Kacou a expliqué que la valeur monétaire estimée à des quantités annuelles des denrées après récolte en termes de grains de céréales, racines et tubercules, fruits et légumes, viandes, lait et poisson, en Afrique, s’élève à 48 milliards de dollars américains, soit plus 2 400 milliards F CFA.
« Des actions visant à investir dans la réduction des pertes après récolte pourraient assurer la disponibilité de quantités considérables de nourriture à des chiffres très bas, par rapport aux coûts nécessaires pour couvrir les frais de production de la même quantité de nourriture », a conseillé M. Kacou.
Pour le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Germain Dasylva, l’Afrique ne peut pas se permettre de perdre plus de 30% de sa production de céréales, de légumes et fruits, de racines et tubercules, de viande et de poisson, surtout qu’elle compte plus de 300 millions de personnes en insécurité alimentaire et plus de 54 millions d’enfants qui souffrent de malnutrition.
« Il n’y a donc pas de doute que réduire substantiellement les pertes dans la phase après récolte, pourrait contribuer considérablement à relever le défi faim zéro qui inclut l’objectif principal de réduire à zéro les pertes et le gaspillage alimentaire ainsi qu’à la réalisation de l’objectif visant à éradiquer la pauvreté, (…) », a indiqué M. Dasylva.
gak/kam
Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa, saluant cette initiative en marge du SARA, a estimé qu’en Côte d’Ivoire, à l’instar d’autres pays, les pertes après récolte existent. Il a dénoncé les gaspillages. Mamadou Sangafowa a expliqué que pour la banane plantain, ce sont 40% de pertes enregistrées chaque année, le maïs, 10 à 20%, l’igname, 30 à 40%, les légumes, 20 à 30% et plus de 30% pour le riz.
« Faisons attention, nous sommes dans un monde où ailleurs la famine sévit. Nous devons gérer de façon rationnelle les ressources », a-t-il lancé avant de procéder à l’ouverture de cette rencontre qui enregistre la présence des ministres de l’Agriculture du Gabon, de la Tanzanie, du Swaziland, de la Gambie et du directeur général de l’Agriculture de la Gambie.
Le vice président de la BAD, Alberic Kacou a expliqué que la valeur monétaire estimée à des quantités annuelles des denrées après récolte en termes de grains de céréales, racines et tubercules, fruits et légumes, viandes, lait et poisson, en Afrique, s’élève à 48 milliards de dollars américains, soit plus 2 400 milliards F CFA.
« Des actions visant à investir dans la réduction des pertes après récolte pourraient assurer la disponibilité de quantités considérables de nourriture à des chiffres très bas, par rapport aux coûts nécessaires pour couvrir les frais de production de la même quantité de nourriture », a conseillé M. Kacou.
Pour le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Germain Dasylva, l’Afrique ne peut pas se permettre de perdre plus de 30% de sa production de céréales, de légumes et fruits, de racines et tubercules, de viande et de poisson, surtout qu’elle compte plus de 300 millions de personnes en insécurité alimentaire et plus de 54 millions d’enfants qui souffrent de malnutrition.
« Il n’y a donc pas de doute que réduire substantiellement les pertes dans la phase après récolte, pourrait contribuer considérablement à relever le défi faim zéro qui inclut l’objectif principal de réduire à zéro les pertes et le gaspillage alimentaire ainsi qu’à la réalisation de l’objectif visant à éradiquer la pauvreté, (…) », a indiqué M. Dasylva.
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