Abidjan – Le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) invite le gouvernement ivoirien à adopter une politique publique vigoureuse en faveur du secteur des médias, relativement au plan de redressement du groupe Fraternité Matin adopté par le conseil des ministres, jeudi.
« La presse privée, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle, est confrontée aux mêmes difficultés, et parfois dans des proportions plus alarmantes », s'est indigné le secrétaire général du SYNAPPCI, Guillaume Gbato dans un communiqué transmis à l'aip.
Pour Guillaume Gbato, le tableau des médias est alarmant avec nombre de titres qui doivent leur présence encore sur le marché au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des radios, qui exercent « en toute illégalité, généralement au mépris des droits les plus élémentaires des travailleurs qu’elles emploient », avec de bas salaires et sans aucune garantie d'accès à la sécurité sociale.
Tout en félicitant « le gouvernement, et plus particulièrement, le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Koné pour son engagement en faveur du redressement du groupe fraternité matin », ce syndicat appelle à « la convocation urgente des états généraux de la presse et de l’audiovisuel, afin qu’autour de l’Etat, toutes les parties prenantes identifient les principaux défis auxquels le secteur des médias fait face », a-t-il espéré.
Un plan de restructuration qui « aura pour conséquence de sauver l’un des principaux médias de notre pays et par ricochet de préserver des dizaines d’emplois et de garantir demain la création de dizaine autres », est vue comme une action de sauvetage par le SYNAPPCI qui souhaite voir étendre à l’ensemble du secteur des médias de Côte d’Ivoire.
La restructuration du Groupe Fraternité Matin se fera par l’abandon d’un certain nombre de dettes du groupe vis-à-vis de l’Etat qui se chiffre à 5,5 milliards FCFA et par des apports en numéraire à hauteur de 3,6 milliards de FCFA en subvention d’investissement. Egalement, l’Etat va dégager 1,4 milliard de FCFA en 2018 au titre du plan social qui est envisagé dans ce plan de redressement », soit environ 10 milliards de francs CFA, rapporte -t-on.
nmfa/fmo
« La presse privée, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle, est confrontée aux mêmes difficultés, et parfois dans des proportions plus alarmantes », s'est indigné le secrétaire général du SYNAPPCI, Guillaume Gbato dans un communiqué transmis à l'aip.
Pour Guillaume Gbato, le tableau des médias est alarmant avec nombre de titres qui doivent leur présence encore sur le marché au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des radios, qui exercent « en toute illégalité, généralement au mépris des droits les plus élémentaires des travailleurs qu’elles emploient », avec de bas salaires et sans aucune garantie d'accès à la sécurité sociale.
Tout en félicitant « le gouvernement, et plus particulièrement, le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste, Bruno Koné pour son engagement en faveur du redressement du groupe fraternité matin », ce syndicat appelle à « la convocation urgente des états généraux de la presse et de l’audiovisuel, afin qu’autour de l’Etat, toutes les parties prenantes identifient les principaux défis auxquels le secteur des médias fait face », a-t-il espéré.
Un plan de restructuration qui « aura pour conséquence de sauver l’un des principaux médias de notre pays et par ricochet de préserver des dizaines d’emplois et de garantir demain la création de dizaine autres », est vue comme une action de sauvetage par le SYNAPPCI qui souhaite voir étendre à l’ensemble du secteur des médias de Côte d’Ivoire.
La restructuration du Groupe Fraternité Matin se fera par l’abandon d’un certain nombre de dettes du groupe vis-à-vis de l’Etat qui se chiffre à 5,5 milliards FCFA et par des apports en numéraire à hauteur de 3,6 milliards de FCFA en subvention d’investissement. Egalement, l’Etat va dégager 1,4 milliard de FCFA en 2018 au titre du plan social qui est envisagé dans ce plan de redressement », soit environ 10 milliards de francs CFA, rapporte -t-on.
nmfa/fmo