Le secteur de la semence va amorcer un réel développement en Côte d’Ivoire. À travers la mise en œuvre de Programme national d’investissement agricole (PNIA) de deuxième génération, l’État de Côte d’Ivoire représenté par Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et quatre entreprises internationales intervenant dans le secteur agricole ont signé des accords-cadres portant sur un investissement global de 126 milliards de FCFA à partir de 2018, le mercredi 22 novembre 2017 en marge du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA). Ces accords s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale de développement rizicole (SNDR) dans certaines régions ivoiriennes, notamment le Bounkani, le Haut-Sassandra et le Gôh. "C’est un grand jour pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique de l’ouest et pour l’agriculture africaine. C’est un grand jour pour l’agriculture ivoirienne parce que le Président de la République vient d’adopter en conseil des ministres, le Programme national d’investissement agricole (PNIA 2). Tous les représentants des entreprises qui se sont succédé ont pris un engagement ferme. Comment n’allez-vous pas nous faire entrer dans l’histoire là où vous allez investir près de 126 milliards de FCFA avec la création de 3, 5 millions d’emplois indirects, avec une production additionnelle de 1, 116 millions de tonnes de riz. La jeunesse africaine, tous ces cadres qui se sont mis à la disposition de la mère patrie fondent beaucoup d’espoir dans la coopération sud-sud et sud-nord. Le moment est venu d’avoir une coopération équilibrée, de créer sur place la richesse sur le continent, de manière à fixer notre jeunesse sur le continent, de faire appel à toute notre diaspora pour construire notre continent. Telle est la vision du Président Ouattara ", a indiqué Sangafowa Mamadou Coulibaly au terme de la signature des accords.
L’État, les partenaires financiers et les acteurs du secteur agricole prennent des engagements
Dans le même processus de mise en œuvre du PNIA 2, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les organisations professionnelles agricoles, la CEDEAO et les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire ont signé un pacte. "Les engagements matérialisés par le pacte que nous venons de signer ont pour but de fixer les paramètres des partenariats à moyen et long termes dans le secteur agricole, spécifier les principaux engagements de la part du gouvernement et des partenaires au développement, clarifier les attentes des acteurs du secteur agricole et agro-alimentaire en vue d’assurer une mise en œuvre réussie e du PNIA 2. Le but primordial du PNIA est de réduire de façon conséquente la pauvreté en milieu rural, d’assurer la sécurité alimentaire, de passer à une autre échelle de valorisation de nos productions ", a rappelé Amadou Gon Coulibaly, avant d’annoncer l’un des engagements forts du gouvernement :" Le gouvernement encourage le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et les filières à investir dans le secteur agricole. Pour sa part, le gouvernement confirme son engagement à faire jouer à l’agriculture et au système alimentaire, un rôle central dans sa stratégie d’éradication de l’extrême pauvreté (...) Le gouvernement s’engage à augmenter progressivement les ressources budgétaires allouées au secteur agricole pour atteindre à l’horizon 2025, un taux d’environ 9 à 10%. Nous ferons l’effort, dès 2019, de faire un peu plus que ce qui est prévu dans le Budget 2018 ".
Olivier Dion
L’État, les partenaires financiers et les acteurs du secteur agricole prennent des engagements
Dans le même processus de mise en œuvre du PNIA 2, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les organisations professionnelles agricoles, la CEDEAO et les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire ont signé un pacte. "Les engagements matérialisés par le pacte que nous venons de signer ont pour but de fixer les paramètres des partenariats à moyen et long termes dans le secteur agricole, spécifier les principaux engagements de la part du gouvernement et des partenaires au développement, clarifier les attentes des acteurs du secteur agricole et agro-alimentaire en vue d’assurer une mise en œuvre réussie e du PNIA 2. Le but primordial du PNIA est de réduire de façon conséquente la pauvreté en milieu rural, d’assurer la sécurité alimentaire, de passer à une autre échelle de valorisation de nos productions ", a rappelé Amadou Gon Coulibaly, avant d’annoncer l’un des engagements forts du gouvernement :" Le gouvernement encourage le secteur privé, les partenaires techniques et financiers et les filières à investir dans le secteur agricole. Pour sa part, le gouvernement confirme son engagement à faire jouer à l’agriculture et au système alimentaire, un rôle central dans sa stratégie d’éradication de l’extrême pauvreté (...) Le gouvernement s’engage à augmenter progressivement les ressources budgétaires allouées au secteur agricole pour atteindre à l’horizon 2025, un taux d’environ 9 à 10%. Nous ferons l’effort, dès 2019, de faire un peu plus que ce qui est prévu dans le Budget 2018 ".
Olivier Dion