Abidjan - Le président de la Banque africaine de développement (BAD) a lancé lundi, le Groupe consultatif présidentiel qui entend créer 25 millions d'emplois et profiter à 50 millions de jeunes au cours des dix prochaines années, en leur donnant les compétences nécessaires pour obtenir des emplois décents et pérennes.
En marge du 6e Forum des affaires Union européenne-Afrique à Abidjan, Akinwumi Adesina a précisé que ce groupe consultatif, qui travaillera en étroite collaboration avec la BAD, est destiné à proposer des idées et des solutions innovantes pour créer des emplois pour les jeunes Africains.
« C'est une opportunité énorme pour l'Afrique. Si nous réglons le problème du chômage des jeunes, l'Afrique gagnera 10 à 20 % de croissance annuelle. Ce qui signifie que le PIB de l'Afrique augmentera de 500 milliards de dollars par an durant les 30 prochaines années. Le revenu par habitant augmentera quant à lui de 55 % par an jusqu'en 2050 », a déclaré Akinwumi Adesina, lors de la présentation du groupe à la presse.
Adesina, pour qui la jeunesse est le plus grand atout du continent africain, a rappelé que sur les 13 millions de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail, seuls 3 millions (environ 33 % des jeunes Africains) occupent un emploi salarié décent. Les autres demeurent sous-employés ou ont un emploi précaire. Si rien n’est fait, le déficit d'emplois – plus de 8 millions par an – va aller en s'aggravant, car le nombre de jeunes en Afrique devrait doubler pour atteindre plus de 800 millions dans les prochaines décennies.
« L'Afrique connaît une crise du chômage des jeunes », a martelé Adesina, soulignant qu’à moins de leur offrir des opportunités d'emploi, la croissance rapide de la population des jeunes en Afrique pourrait poser de sérieux problèmes, tant au plan social, qu’économique, politique et sécuritaire.
Les jeunes Africains, dynamiques et courageux, en viennent à traverser le désert ou la mer Méditerranée, faute de trouver des emplois décents sur leur continent. Les diplômés chômeurs peuplent les rues. En Afrique, le manque d’opportunités d'emploi nourrit également la violence et l'extrémisme. «40 % des jeunes Africains qui prennent les armes, rejoignent des gangs ou des groupes terroristes en raison du peu d’opportunités qui leur sont offertes dans leurs pays », a déploré le président Adesina.
« 66 millions de jeunes Africains gagnent moins de 2 dollars par jour, moins que le prix d'un hamburger, a souligné le président de la BAD. 66 millions, c’est huit fois la population de la Suisse, six fois celle de la Belgique, la même que celle du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie, ou encore 80 % de la population allemande», a-t-il indiqué.
bsp/fmo
En marge du 6e Forum des affaires Union européenne-Afrique à Abidjan, Akinwumi Adesina a précisé que ce groupe consultatif, qui travaillera en étroite collaboration avec la BAD, est destiné à proposer des idées et des solutions innovantes pour créer des emplois pour les jeunes Africains.
« C'est une opportunité énorme pour l'Afrique. Si nous réglons le problème du chômage des jeunes, l'Afrique gagnera 10 à 20 % de croissance annuelle. Ce qui signifie que le PIB de l'Afrique augmentera de 500 milliards de dollars par an durant les 30 prochaines années. Le revenu par habitant augmentera quant à lui de 55 % par an jusqu'en 2050 », a déclaré Akinwumi Adesina, lors de la présentation du groupe à la presse.
Adesina, pour qui la jeunesse est le plus grand atout du continent africain, a rappelé que sur les 13 millions de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail, seuls 3 millions (environ 33 % des jeunes Africains) occupent un emploi salarié décent. Les autres demeurent sous-employés ou ont un emploi précaire. Si rien n’est fait, le déficit d'emplois – plus de 8 millions par an – va aller en s'aggravant, car le nombre de jeunes en Afrique devrait doubler pour atteindre plus de 800 millions dans les prochaines décennies.
« L'Afrique connaît une crise du chômage des jeunes », a martelé Adesina, soulignant qu’à moins de leur offrir des opportunités d'emploi, la croissance rapide de la population des jeunes en Afrique pourrait poser de sérieux problèmes, tant au plan social, qu’économique, politique et sécuritaire.
Les jeunes Africains, dynamiques et courageux, en viennent à traverser le désert ou la mer Méditerranée, faute de trouver des emplois décents sur leur continent. Les diplômés chômeurs peuplent les rues. En Afrique, le manque d’opportunités d'emploi nourrit également la violence et l'extrémisme. «40 % des jeunes Africains qui prennent les armes, rejoignent des gangs ou des groupes terroristes en raison du peu d’opportunités qui leur sont offertes dans leurs pays », a déploré le président Adesina.
« 66 millions de jeunes Africains gagnent moins de 2 dollars par jour, moins que le prix d'un hamburger, a souligné le président de la BAD. 66 millions, c’est huit fois la population de la Suisse, six fois celle de la Belgique, la même que celle du Royaume-Uni, de la France ou de l'Italie, ou encore 80 % de la population allemande», a-t-il indiqué.
bsp/fmo