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Sport Publié le mercredi 29 novembre 2017 | Abidjan.net

Crise à la fédération ivoirienne de boxe : les présidents de clubs révoquent les dirigeants et mettent en place un comité directeur

© Abidjan.net Par PR
Assemblée générale extraordinaire de la Fédération Ivoirienne de Boxe
Abidjan le 26 novembre 2017. Les présidents de clubs à la Fédération Ivoirienne de Boxe ont tenu une assemblée générale extraordinaire ce dimanche en vue de mettre en place un comité ad’hoc pour stopper la crise.
Après avoir réclamé la démission du président de la fédération ivoirienne de boxe (FIB), le général Gaoussou Soumahoro et de son comité directeur, les présidents de clubs sont allés plus loin ce dimanche en revocant purement et simplement les instances dirigeantes de la fédération, lors d’une assemblée générale extraordinaire.

Leur attente n’aura duré que quelques semaines. Ils ont attendu une démission qui n’est jamais venue et ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

27 sur les 30 présidents que compte la Conférence des présidents de clubs (CPC-FIB) ont décidé de révoquer l’actuel président, dans l’incapacité de mener à bien sa mission pour cause de maladie. Un comité ad’hoc a été mis en place. Moussa Traoré, président du boxing club d’Abobo a été élu président.

Ce comité ad’hoc devra dans un premier temps effectuer une transition afin de faire toute la documentation possible au ministère du tutelle, au Comité National Olympique (CNO) et à l’international. Il s’agira également de prendre les mesures pour l’ouverture et la fermeture de la fédération et organiser des élections dans un délai d’un mois.

Tous veulent que les textes soient appliqués. Selon les textes, lorsqu’il y a incapacité du président, son second doit prendre sa place. Mais il s’avère que le vice-président s’est présenté comme candidat à l’élection à la fédération ivoirienne d’athlétisme. Il y a donc vacance du pouvoir.

A côté de cela, les athlètes déplorent le fait qu’après les championnats il n’y a pas de ceinture ou même de diplôme de participation. Ils déplorent également le manque de solidarité de la part du président Gaoussou Soumahoro suite au décès de plusieurs boxeurs.

Les arbitres quant à eux souhaitent une meilleure prise en charge de la boxe éducative et de la boxe féminine qui pourront mieux préparer l’avenir de la boxe ivoirienne.

Atapointe
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