La deuxième conférence annuelle du Réseau ivoirien des communicants (RICOM) s’est tenue le jeudi 23 novembre 2017 au Palm’s Club de Cocody. Cette rencontre portant sur le thème : « La prise de parole en public : d’hier à aujourd’hui » a rassemblé les membres du réseau et plusieurs autres professionnels de la communication.
A travers cette rencontre, les communicants de Côte d’Ivoire ont voulu présenter l’homme sur une des dimensions fondamentales de son être à savoir la parole. Après que le tambour ait souhaité la bienvenue aux participants, Mme Merheb Carmen, Présidente du RICOM, a ouvert le bal des allocutions. D’entrée de jeu, Mme Mereb a défini le communicant comme un ambassadeur de marque. « Il a une charge essentielle dans le déploiement d’un message. Celui-ci porte à l’intérieur comme à l’extérieur la parole de son organisation, l’image de son entreprise dans ses formes et ses couleurs », a-t-elle fait savoir. Et d’ajouter ses caractéristiques. « Le porte-parole doit être doté de la mesure afin de peindre les tableaux aux lignes régulières et dans une harmonie de couleur parfaite ». Le communicant, celui qui portera la parole, apparait donc comme celui dont le premier devoir est de mettre en commun, de rassembler ce qui est épars et de trouver la parole qui apaise.
Zio Moussa, Président de l’OLPED, a quant à lui, axé son propos sur le caractère divin de la parole mais aussi sur la légitimité de la parole quand elle est portée par quelqu’un qui a été désigné comme porte-parole. « Quand on se réfère aux saintes écritures, tout a été créé par la parole. Porter la parole pour les humains, c’est faire acte d’humanité mais c’est aussi emprunter une part de la divinité que comporte la parole », a-t-il expliqué. Poursuivant son intervention, il a toutefois souligné qu’on ne peut pas porter la parole pour une organisation sans étique et déontologie. Parce que le faire c’est désacraliser la parole en lui enlevant sa partie de divinité.
Deux communications portant notamment sur « La dimension culturelle africaine de la fonction de porte-parole » et « le porte-parolat et la prise de parole en public », ont meublé la suite du programme. Animées respectivement par M. Kouamé Kouaho Bilé, chercheur en anthropologie culturelle, et Mme Agnès Kraidy, elles ont clôturé cette dernière activité du RICOM avant la tenue des prochaines Journées Nationales de la Communication et du Marketing (JNCM) prévues du 22 au 24 février 2018 à Yamoussoukro.
Arsène Diomandé
A travers cette rencontre, les communicants de Côte d’Ivoire ont voulu présenter l’homme sur une des dimensions fondamentales de son être à savoir la parole. Après que le tambour ait souhaité la bienvenue aux participants, Mme Merheb Carmen, Présidente du RICOM, a ouvert le bal des allocutions. D’entrée de jeu, Mme Mereb a défini le communicant comme un ambassadeur de marque. « Il a une charge essentielle dans le déploiement d’un message. Celui-ci porte à l’intérieur comme à l’extérieur la parole de son organisation, l’image de son entreprise dans ses formes et ses couleurs », a-t-elle fait savoir. Et d’ajouter ses caractéristiques. « Le porte-parole doit être doté de la mesure afin de peindre les tableaux aux lignes régulières et dans une harmonie de couleur parfaite ». Le communicant, celui qui portera la parole, apparait donc comme celui dont le premier devoir est de mettre en commun, de rassembler ce qui est épars et de trouver la parole qui apaise.
Zio Moussa, Président de l’OLPED, a quant à lui, axé son propos sur le caractère divin de la parole mais aussi sur la légitimité de la parole quand elle est portée par quelqu’un qui a été désigné comme porte-parole. « Quand on se réfère aux saintes écritures, tout a été créé par la parole. Porter la parole pour les humains, c’est faire acte d’humanité mais c’est aussi emprunter une part de la divinité que comporte la parole », a-t-il expliqué. Poursuivant son intervention, il a toutefois souligné qu’on ne peut pas porter la parole pour une organisation sans étique et déontologie. Parce que le faire c’est désacraliser la parole en lui enlevant sa partie de divinité.
Deux communications portant notamment sur « La dimension culturelle africaine de la fonction de porte-parole » et « le porte-parolat et la prise de parole en public », ont meublé la suite du programme. Animées respectivement par M. Kouamé Kouaho Bilé, chercheur en anthropologie culturelle, et Mme Agnès Kraidy, elles ont clôturé cette dernière activité du RICOM avant la tenue des prochaines Journées Nationales de la Communication et du Marketing (JNCM) prévues du 22 au 24 février 2018 à Yamoussoukro.
Arsène Diomandé