Abidjan - À l’occasion du 5e Sommet Union Européenne – Union Africaine (UA-UE) organisé de mercredi à jeudi à Abidjan, une délégation de Parlementaires européens s’est rendue dans une plantation de bananes pour mieux comprendre les enjeux des secteurs agricoles et fruiticole en Afrique.
L’association Afruibana, groupement panafricain de producteurs et exportateurs de fruits, a invité mercredi la délégation composée de parlementaires européens et de journalistes pour la visite d’une plantation de bananes à Grand-Nieky, à proximité d’Abidjan.
Sur place, les parlementaires ont été reçus par les dirigeants d’Afruibana, M. Owona, président de l’association et co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, et M. Kakou Gervais, vice-président de l’association. Alors que les négociations pour les accords de post-Cotonou vont débuter, l’association Afruibana a tenu à faire connaître aux parlementaires l’importance de la filière banane pour les pays africains en se rendant directement sur le terrain.
La filière banane est essentielle pour les équilibres économiques et sociaux de nombreux pays africains. Représentant plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, elle répond à de nombreux enjeux économiques et sociaux. L’UE représente souvent plus de 80% des débouchés à l’exportation de la banane.
« Cette visite était enrichissante, elle nous a permis de mieux saisir l’importance de la filière banane (…). Je tiens d’ailleurs à dire que c’est le Parlement européen qui avait pris l’initiative des mesures d’accompagnement de la banane (MAB), et que vous pouvez compter sur notre engagement pour que l’Europe continue à contribuer au développement de la banane africaine », a déclaré à l’issue de la visite, la députée britannique Linda McAvan, présidente de la Commission développement.
« Avec cette visite, nous espérons que les députés européens auront été sensibles aux enjeux de la filière banane et de son fort impact économique et social pour le développement local. Alors que de nombreuses questions restent en suspens au niveau européen – comme l’avenir de la clause de sauvegarde ou le tarif douanier à l’entrée du marché européen pour les bananes latinos – Afruibana sera vigilant et actif pour que l’Union européenne continue de participer au développement de la filière banane africaine », a renchéri M. Kakou Gervais.
Afruibana est une association de droit camerounais dont le siège est à Douala et qui bénéficie d’une représentation à Bruxelles auprès des instances institutionnelles européennes. Née du regroupement de plusieurs associations de producteurs et exportateurs de fruits de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana, elle porte la voix des producteurs de fruits africains auprès des institutions internationales dans le cadre de la négociation des échanges bilatéraux et multilatéraux.
En Côte d’Ivoire et au Cameroun, les filières de la banane emploient plus de 15 000 personnes, ce qui représente dans chacun des pays près de 50 000 emplois indirects. Les deux pays ont produit près de 600 000 tonnes de bananes en 2016, rapporte un communiqué de presse de l’Agence 35°Nord.
cmas
L’association Afruibana, groupement panafricain de producteurs et exportateurs de fruits, a invité mercredi la délégation composée de parlementaires européens et de journalistes pour la visite d’une plantation de bananes à Grand-Nieky, à proximité d’Abidjan.
Sur place, les parlementaires ont été reçus par les dirigeants d’Afruibana, M. Owona, président de l’association et co-président de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE, et M. Kakou Gervais, vice-président de l’association. Alors que les négociations pour les accords de post-Cotonou vont débuter, l’association Afruibana a tenu à faire connaître aux parlementaires l’importance de la filière banane pour les pays africains en se rendant directement sur le terrain.
La filière banane est essentielle pour les équilibres économiques et sociaux de nombreux pays africains. Représentant plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, elle répond à de nombreux enjeux économiques et sociaux. L’UE représente souvent plus de 80% des débouchés à l’exportation de la banane.
« Cette visite était enrichissante, elle nous a permis de mieux saisir l’importance de la filière banane (…). Je tiens d’ailleurs à dire que c’est le Parlement européen qui avait pris l’initiative des mesures d’accompagnement de la banane (MAB), et que vous pouvez compter sur notre engagement pour que l’Europe continue à contribuer au développement de la banane africaine », a déclaré à l’issue de la visite, la députée britannique Linda McAvan, présidente de la Commission développement.
« Avec cette visite, nous espérons que les députés européens auront été sensibles aux enjeux de la filière banane et de son fort impact économique et social pour le développement local. Alors que de nombreuses questions restent en suspens au niveau européen – comme l’avenir de la clause de sauvegarde ou le tarif douanier à l’entrée du marché européen pour les bananes latinos – Afruibana sera vigilant et actif pour que l’Union européenne continue de participer au développement de la filière banane africaine », a renchéri M. Kakou Gervais.
Afruibana est une association de droit camerounais dont le siège est à Douala et qui bénéficie d’une représentation à Bruxelles auprès des instances institutionnelles européennes. Née du regroupement de plusieurs associations de producteurs et exportateurs de fruits de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana, elle porte la voix des producteurs de fruits africains auprès des institutions internationales dans le cadre de la négociation des échanges bilatéraux et multilatéraux.
En Côte d’Ivoire et au Cameroun, les filières de la banane emploient plus de 15 000 personnes, ce qui représente dans chacun des pays près de 50 000 emplois indirects. Les deux pays ont produit près de 600 000 tonnes de bananes en 2016, rapporte un communiqué de presse de l’Agence 35°Nord.
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