Niakara - Les éleveurs de bovins en activité à l’Ouest et au Sud-ouest de la sous-préfecture de Niakara (centre-nord, région du Hambol), ont, depuis la mi-novembre, entamé leur départ de plusieurs villages de la zone, les autochtones s’opposant désormais à la présence des bœufs sur leurs sols, a appris l’AIP samedi .
Selon dame Minawélé Ouattara, plus connue sous le psodonyme "Sogbê", unique opératrice de la filière bétail à Niakara, les éleveurs de gros ruminants quittent Latokaha, Sinkaha, Pêkaha et Kafiné, des villages des zones Ouest et Sud-ouest de la Sous-préfecture de Niakara et ce, sur injonction des autochtones.
« Les agriculteurs de ces villages ne veulent plus voir nos bêtes sur leur sol et ils font peser de graves menaces sur notre activité », a-t-elle fait savoir justifiant l’exode massif de ces éleveurs hors de la zone, non sans appeler à l’aide des autorités locales pour une solution négociée.
Quant aux agriculteurs des localités mises en cause, ils ont soutenu qu’ils en ont assez des fréquentes agressions et des destructions répétées de cultures subies, et souvent sans réparation aucune, du fait de l’élevage de bovins.
«Dans un couple, quand on ne s’entend plus et que rien ne change, il est préférable de se séparer dans le respect mutuel et la paix», a souligné Thomas Pénapéwahin , un jeune agriculteur à Pêkaha.
(AIP)
jbm/kam
Selon dame Minawélé Ouattara, plus connue sous le psodonyme "Sogbê", unique opératrice de la filière bétail à Niakara, les éleveurs de gros ruminants quittent Latokaha, Sinkaha, Pêkaha et Kafiné, des villages des zones Ouest et Sud-ouest de la Sous-préfecture de Niakara et ce, sur injonction des autochtones.
« Les agriculteurs de ces villages ne veulent plus voir nos bêtes sur leur sol et ils font peser de graves menaces sur notre activité », a-t-elle fait savoir justifiant l’exode massif de ces éleveurs hors de la zone, non sans appeler à l’aide des autorités locales pour une solution négociée.
Quant aux agriculteurs des localités mises en cause, ils ont soutenu qu’ils en ont assez des fréquentes agressions et des destructions répétées de cultures subies, et souvent sans réparation aucune, du fait de l’élevage de bovins.
«Dans un couple, quand on ne s’entend plus et que rien ne change, il est préférable de se séparer dans le respect mutuel et la paix», a souligné Thomas Pénapéwahin , un jeune agriculteur à Pêkaha.
(AIP)
jbm/kam