Abidjan- Les journalistes du quotidien public et plus grand journal ivoirien Fraternité Matin ont déclenché mardi à Abidjan un mouvement de grève pour réclamer le départ de la direction, accusée "de mauvaise gestion", a constaté un journaliste de l’AFP.
"On exige le départ du directeur (Venance Konan) et de son adjoint (Sakanoko Mohamed Lamine) pour mauvaise gestion" a déclaré à l’AFP, Marc Yévou, journaliste, soulignant "un mouvement spontané des quatre syndicats et l’ensemble du personnel".
Le grand portail de ce groupe créé en 1964, situé dans le quartier populaire d’Adjamé est resté fermé mardi, empêchant l’entrée des responsables de l’entreprise.
Les protestataires s’insurgent également contre la gestion par la direction d’un important plan de redressement mis en place par le gouvernement le 16 novembre.
"Il y a un plan de restructuration, un plan social validé par l’État qui nous a donné les moyens pour l’appliquer. C’est tout à fait normal que les employées s’inquiètent et manifestent", a affirmé à l’AFP Venance Konan, journaliste-écrivain, figure de la presse ivoirienne.
"Je les appelle à la discussion pour que tout se passe de façon normale afin que personne ne soit lésé, car qui dit plan social, parle de licenciement", a-t-il poursuivi.
Selon les termes du communiqué du gouvernement, la restructuration du groupe Fraternité-matin "se fera par l’abandon d’un certain nombre de dettes du groupe vis-à-vis de l’Etat (5,5 milliards FCFA - 8,3 millions d’euros )", "par des apports en numéraire (3,6 milliards de FCFA - 5,5 millions d’euros,
en subvention d’investissement)" et le "financement d’un plan social (1,4
milliards de FCFA en 2018-2,1 millions d’euros)".
Le gouvernement justifie ce plan de redressement par la nécessité d’éviter la faillite au groupe Fraternité Matin, "confronté depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés caractérisées globalement par une gestion opérationnelle peu efficace ainsi que par de très fortes tensions de trésorerie et des comptes qui sont déséquilibrés".
"Ceux qui ont tué l’entreprise ne peuvent la redresser", se sont écriés des manifestants réunis au sein de l’entreprise.
"Les employés ne doivent pas payer pour la mauvaise gestion de leur direction", a déploré le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synapp-CI), Guillaume Gbato.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.
ck/pgf/thm
"On exige le départ du directeur (Venance Konan) et de son adjoint (Sakanoko Mohamed Lamine) pour mauvaise gestion" a déclaré à l’AFP, Marc Yévou, journaliste, soulignant "un mouvement spontané des quatre syndicats et l’ensemble du personnel".
Le grand portail de ce groupe créé en 1964, situé dans le quartier populaire d’Adjamé est resté fermé mardi, empêchant l’entrée des responsables de l’entreprise.
Les protestataires s’insurgent également contre la gestion par la direction d’un important plan de redressement mis en place par le gouvernement le 16 novembre.
"Il y a un plan de restructuration, un plan social validé par l’État qui nous a donné les moyens pour l’appliquer. C’est tout à fait normal que les employées s’inquiètent et manifestent", a affirmé à l’AFP Venance Konan, journaliste-écrivain, figure de la presse ivoirienne.
"Je les appelle à la discussion pour que tout se passe de façon normale afin que personne ne soit lésé, car qui dit plan social, parle de licenciement", a-t-il poursuivi.
Selon les termes du communiqué du gouvernement, la restructuration du groupe Fraternité-matin "se fera par l’abandon d’un certain nombre de dettes du groupe vis-à-vis de l’Etat (5,5 milliards FCFA - 8,3 millions d’euros )", "par des apports en numéraire (3,6 milliards de FCFA - 5,5 millions d’euros,
en subvention d’investissement)" et le "financement d’un plan social (1,4
milliards de FCFA en 2018-2,1 millions d’euros)".
Le gouvernement justifie ce plan de redressement par la nécessité d’éviter la faillite au groupe Fraternité Matin, "confronté depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés caractérisées globalement par une gestion opérationnelle peu efficace ainsi que par de très fortes tensions de trésorerie et des comptes qui sont déséquilibrés".
"Ceux qui ont tué l’entreprise ne peuvent la redresser", se sont écriés des manifestants réunis au sein de l’entreprise.
"Les employés ne doivent pas payer pour la mauvaise gestion de leur direction", a déploré le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synapp-CI), Guillaume Gbato.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.
ck/pgf/thm