Les syndicats du groupe de presse pro-gouvernemental ont marqué hier un arrêt de travail de quelques heures pour exiger la prise en compte de leurs intérêts dans le plan social annoncé.
Au départ, c’était une assemblée générale. Les quatre syndicats du groupe Fraternité Matin avaient invité le personnel à échanger. Ordre du jour, « le personnel de la Snpeci face au plan de redressement opérationnel, financier et social annoncé par le gouvernemen le 16 novembre 2017 ».
Le lieu, la salle Félix Houphouët Boigny. La rencontre va effectivement démarrer dans cette salle-là, mais très vite les participants vont changer de cadre. Après une heure faite d’interventions musclées, le personnel présent à l’Ag se déporte dans la cour et bloque l’accès de l’entreprise. Des tables superposées vont constituer un podium de fortune.
L’Ag devient un meeting. Après quelques selfies et interview à des confrères, les employés passent aux revendications.
Les syndicats veulent avoir leur mot à dire dans le plan social. Ils craignent pour leurs emplois. Ils passent des heures à pointer du doigt les difficultés de l’entreprise qui, justement, ont conduit le gouvernement à se pencher sur la situation du groupe de presse. Pour les employés, leurs premiers responsables doivent rendre compte, avant tout plan social, de la gestion opérationnelle. Ils exigent aussi d’être associés à toute mesure sociale.
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, informé, a dé- pêché une délégation dirigée par Jean-Claude Bayala. La rencontre avec les représentants du personnel est un peu houleuse mais les conseillers du ministre Bruno Koné appuyés par le président de l’Unjci Moussa Traoré trouvent les mots justes. Le calme revient donc et la production du journal a finalement été possible. Comme vous le constatez
BLEDSON MATHIEU
Au départ, c’était une assemblée générale. Les quatre syndicats du groupe Fraternité Matin avaient invité le personnel à échanger. Ordre du jour, « le personnel de la Snpeci face au plan de redressement opérationnel, financier et social annoncé par le gouvernemen le 16 novembre 2017 ».
Le lieu, la salle Félix Houphouët Boigny. La rencontre va effectivement démarrer dans cette salle-là, mais très vite les participants vont changer de cadre. Après une heure faite d’interventions musclées, le personnel présent à l’Ag se déporte dans la cour et bloque l’accès de l’entreprise. Des tables superposées vont constituer un podium de fortune.
L’Ag devient un meeting. Après quelques selfies et interview à des confrères, les employés passent aux revendications.
Les syndicats veulent avoir leur mot à dire dans le plan social. Ils craignent pour leurs emplois. Ils passent des heures à pointer du doigt les difficultés de l’entreprise qui, justement, ont conduit le gouvernement à se pencher sur la situation du groupe de presse. Pour les employés, leurs premiers responsables doivent rendre compte, avant tout plan social, de la gestion opérationnelle. Ils exigent aussi d’être associés à toute mesure sociale.
Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste, informé, a dé- pêché une délégation dirigée par Jean-Claude Bayala. La rencontre avec les représentants du personnel est un peu houleuse mais les conseillers du ministre Bruno Koné appuyés par le président de l’Unjci Moussa Traoré trouvent les mots justes. Le calme revient donc et la production du journal a finalement été possible. Comme vous le constatez
BLEDSON MATHIEU