Abidjan - Les employés du quotidien gouvernemental, Fraternité Matin, ont repris le service depuis mardi à 18 heures après un mouvement d’humeur relatif au plan social de l’entreprise dans le cadre de sa politique de redressement annoncée par le gouvernement ivoirien.
Les agents ont repris le service après une médiation menée par deux émissaires dépêchés par le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, auprès des manifestants, indique le porte-parole du collectif des syndicats des agents de Fraternité Matin, Marc Yévou.
Selon Marc Yévou, qui salue au passage la décision de redressement de l’entreprise et remercie le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, il est « incongru » que des responsables qui n’ont pas pu gérer l’opérationnel financier de la société « s’agrippent » autour du plan social pour régler des comptes.
Pour le confrère, "cette politique redressement implique certes des départs mais n’est pas synonyme de licenciement systématique ou d’un règlement de compte". Il estime que cet exercice répond à des objectifs et des critères bien définis.
« Quand on n’arrive pas à gérer l’opérationnel financier, on a échoué et cela nécessite le départ. Et quand on n’a pas l’envie de partir, nous, on contraint au départ », a-t-il lancé, lors des échanges.
L’AIP n’a pu entrer en contact avec les responsables de la direction, en réunion de crise lors de son passage. Les employés ayant repris le service menacent d’entrer en grève légale dans une semaine, si rien n’est fait parce que « trop, c’est trop », menacent-ils.
bsb/kkf/fmo
Les agents ont repris le service après une médiation menée par deux émissaires dépêchés par le ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, auprès des manifestants, indique le porte-parole du collectif des syndicats des agents de Fraternité Matin, Marc Yévou.
Selon Marc Yévou, qui salue au passage la décision de redressement de l’entreprise et remercie le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, il est « incongru » que des responsables qui n’ont pas pu gérer l’opérationnel financier de la société « s’agrippent » autour du plan social pour régler des comptes.
Pour le confrère, "cette politique redressement implique certes des départs mais n’est pas synonyme de licenciement systématique ou d’un règlement de compte". Il estime que cet exercice répond à des objectifs et des critères bien définis.
« Quand on n’arrive pas à gérer l’opérationnel financier, on a échoué et cela nécessite le départ. Et quand on n’a pas l’envie de partir, nous, on contraint au départ », a-t-il lancé, lors des échanges.
L’AIP n’a pu entrer en contact avec les responsables de la direction, en réunion de crise lors de son passage. Les employés ayant repris le service menacent d’entrer en grève légale dans une semaine, si rien n’est fait parce que « trop, c’est trop », menacent-ils.
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