Abidjan - Des experts nationaux et internationaux réfléchissent sur les mécanismes pouvant aider à renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un séminaire international ouvert, jeudi, à Grand Bassam à l’initiative du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et le programme pour le renforcement du système judiciaire ivoirien (Usai-ProJustice).
Ce séminaire, se basant sur les nombreuses réformes déjà menées par les autorités ivoiriennes, permet de mener la réflexion globale sur le système judiciaire en Côte d’Ivoire, notamment son évolution vers une grande indépendance, en s’appuyant sur les exemples français, américain, nigérien, sénégalais et tunisien, a situé le chef de projet Projustice, Daniel Dobrovoljec, à l’ouverture des travaux présidée par le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, représentant le Garde des Sceaux, Sansan Kambilé.
Il s’agit donc de générer des réflexions ainsi que des recommandations qui seront communiquées aux plus hautes autorités ivoiriennes, a-t-il ajouté, expliquant qu’une justice indépendante et impartiale est le gage d’un Etat de droit.
« Au-delà des réformes déjà effectuées ou restant à effectuer, le réel enjeu est de moderniser le fonctionnement du service public de la justice en Côte d’Ivoire, de le rendre plus efficace, afin de recréer le lien de confiance avec le justiciable au nom duquel la justice est rendue », a argumenté le chef de projet Usaid-projustice.
Pour sa part, le ministre Donwahi a salué la pertinence du thème de ce séminaire international, affirmant à cet effet que « s’il est vrai que l’indépendance judiciaire a permis des progrès significatifs dans des nations où elle a été bien menée et bien comprise, il n’en demeure pas moins que dans de nombreux autres pays, des efforts sont encore à consentir pour atteindre le but recherché d’une justice libre, indépendante et juste pour tous ».
Les gouvernements ivoirien et américain ont signé en 2013 un accord de coopération pour l’exécution d’un programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice), financé par l’USAID et mis en œuvre par Tetra Tech DPK. Ce projet, d’une durée totale de cinq ans, a deux objectifs principaux, à savoir renforcer l’administration des tribunaux, améliorer la gestion des dossiers judiciaires et renforcer la transparence du système judiciaire, de mêm qu'accroîttre l’accès des citoyens à la Justice, y compris pour les personnes en situation de handicap.
L’USAID à travers ProJustice travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme dans dix-huit (18) juridictions pilote: Abengourou, Agboville, Bondoukou, Bouaflé, Bouaké, Bouna, Boundiali, Dabou, Daloa, Dimbokro, Gagnoa, Guiglo, Korhogo, Lakota, Man, Séguéla, Sinfra et Yopougon.
Des bonnes pratiques et des outils techniques pour renforcer le système judiciaire ivoirien ont été mis en place au cours de l’exécution du projet ProJustice. Ce sont : le Bureau d’Ordre Pénal, le Pôle Judiciaire Pénal, l’Unité de Contrôle de Qualité et de Gestion, les trames procédurales, les tableaux de suivi des détentions, les boîtes relais, le tableau des tarifs judiciaires, les bureaux d’accueil et les journées « portes ouvertes ».
(AIP)
ask
Ce séminaire, se basant sur les nombreuses réformes déjà menées par les autorités ivoiriennes, permet de mener la réflexion globale sur le système judiciaire en Côte d’Ivoire, notamment son évolution vers une grande indépendance, en s’appuyant sur les exemples français, américain, nigérien, sénégalais et tunisien, a situé le chef de projet Projustice, Daniel Dobrovoljec, à l’ouverture des travaux présidée par le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, représentant le Garde des Sceaux, Sansan Kambilé.
Il s’agit donc de générer des réflexions ainsi que des recommandations qui seront communiquées aux plus hautes autorités ivoiriennes, a-t-il ajouté, expliquant qu’une justice indépendante et impartiale est le gage d’un Etat de droit.
« Au-delà des réformes déjà effectuées ou restant à effectuer, le réel enjeu est de moderniser le fonctionnement du service public de la justice en Côte d’Ivoire, de le rendre plus efficace, afin de recréer le lien de confiance avec le justiciable au nom duquel la justice est rendue », a argumenté le chef de projet Usaid-projustice.
Pour sa part, le ministre Donwahi a salué la pertinence du thème de ce séminaire international, affirmant à cet effet que « s’il est vrai que l’indépendance judiciaire a permis des progrès significatifs dans des nations où elle a été bien menée et bien comprise, il n’en demeure pas moins que dans de nombreux autres pays, des efforts sont encore à consentir pour atteindre le but recherché d’une justice libre, indépendante et juste pour tous ».
Les gouvernements ivoirien et américain ont signé en 2013 un accord de coopération pour l’exécution d’un programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice), financé par l’USAID et mis en œuvre par Tetra Tech DPK. Ce projet, d’une durée totale de cinq ans, a deux objectifs principaux, à savoir renforcer l’administration des tribunaux, améliorer la gestion des dossiers judiciaires et renforcer la transparence du système judiciaire, de mêm qu'accroîttre l’accès des citoyens à la Justice, y compris pour les personnes en situation de handicap.
L’USAID à travers ProJustice travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme dans dix-huit (18) juridictions pilote: Abengourou, Agboville, Bondoukou, Bouaflé, Bouaké, Bouna, Boundiali, Dabou, Daloa, Dimbokro, Gagnoa, Guiglo, Korhogo, Lakota, Man, Séguéla, Sinfra et Yopougon.
Des bonnes pratiques et des outils techniques pour renforcer le système judiciaire ivoirien ont été mis en place au cours de l’exécution du projet ProJustice. Ce sont : le Bureau d’Ordre Pénal, le Pôle Judiciaire Pénal, l’Unité de Contrôle de Qualité et de Gestion, les trames procédurales, les tableaux de suivi des détentions, les boîtes relais, le tableau des tarifs judiciaires, les bureaux d’accueil et les journées « portes ouvertes ».
(AIP)
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