Le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport en Côte d’Ivoire (HCPETCI), Diaby Ibrahim était le samedi 25 novembre 2017 au corridor nord de Bouaké pour sensibiliser les transporteurs sur le règlement 14 de l’UEMOA
«L’application intégrale du règlement 14 a pour but de préserver les infrastructures routières et de contribuer à la durabilité des investissements réalisés dans les routes. Nous sommes à Bouaké pour informer les transporteurs, conducteurs de véhicules lourds, opérateurs économiques et associations de consommateurs sur son application et les avantages de la préservation de nos routes» a dit Diaby Ibrahim. Selon lui, la dégradation des routes en Côte d’Ivoire est essentiellement due aux véhicules lourds de transports de marchandises qui ne respectent pas la limitation du poids sur les routes. «Les pertes dues à la dégradation de nos routes causée par les véhicules en surpoids, sont estimées à 30 milliards de FCFA par an en Côte d’Ivoire. D’autant plus qu’un kilomètre de bitume se négocie actuellement à 400 millions de FCFA. Il est donc urgent d’arrêter ces engins, d’autant plus que des institutions bilatérales telles que l’Union Européenne envisagent de lier leurs financements routiers à l’application effective du Règlement 14-2005 de l’UEMOA. L’application de ce règlement permettra non seulement de rallonger la vie des routes, mais aussi des personnes et des véhicules », a-t-il expliqué. Tout en saluant les efforts du gouvernement dans l’amélioration du transport routier en Côte d’Ivoire.
Il a prévenu qu’à compter du 1er mars 2018, la non application du règlement n° 14 sera sanctionnée par une série d’amende pour infraction au respect desdites normes, émanent des dispositions des Articles 4 à 14. « Toute surcharge constatée au-delà des limites réglementaires du poids total en charge du véhicule ou de l’ensemble de véhicules est passible d’une amende calculée sur la base de : 20 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport national et 60 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport inter-États. Une tolérance de 5% du poids total en charge est cependant accordée pour tenir compte de la marge de fiabilité du matériel de pesage. Une amende additive dans le cas des transports d’hydrocarbures, d’explosifs et de certaines marchandises dangereuses est prévue. En plus de l’amende susvisée, l’exploitant du véhicule en surcharge est sanctionné d’une amende additive dont le montant est fixé proportionnellement au dommage causé à la route par le véhicule au cours de son déplacement vers le lieu indiqué, du fait de sa surcharge », a déclaré Diaby Ibrahim .
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
«L’application intégrale du règlement 14 a pour but de préserver les infrastructures routières et de contribuer à la durabilité des investissements réalisés dans les routes. Nous sommes à Bouaké pour informer les transporteurs, conducteurs de véhicules lourds, opérateurs économiques et associations de consommateurs sur son application et les avantages de la préservation de nos routes» a dit Diaby Ibrahim. Selon lui, la dégradation des routes en Côte d’Ivoire est essentiellement due aux véhicules lourds de transports de marchandises qui ne respectent pas la limitation du poids sur les routes. «Les pertes dues à la dégradation de nos routes causée par les véhicules en surpoids, sont estimées à 30 milliards de FCFA par an en Côte d’Ivoire. D’autant plus qu’un kilomètre de bitume se négocie actuellement à 400 millions de FCFA. Il est donc urgent d’arrêter ces engins, d’autant plus que des institutions bilatérales telles que l’Union Européenne envisagent de lier leurs financements routiers à l’application effective du Règlement 14-2005 de l’UEMOA. L’application de ce règlement permettra non seulement de rallonger la vie des routes, mais aussi des personnes et des véhicules », a-t-il expliqué. Tout en saluant les efforts du gouvernement dans l’amélioration du transport routier en Côte d’Ivoire.
Il a prévenu qu’à compter du 1er mars 2018, la non application du règlement n° 14 sera sanctionnée par une série d’amende pour infraction au respect desdites normes, émanent des dispositions des Articles 4 à 14. « Toute surcharge constatée au-delà des limites réglementaires du poids total en charge du véhicule ou de l’ensemble de véhicules est passible d’une amende calculée sur la base de : 20 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport national et 60 000 FCFA par tonne de surcharge pour un transport inter-États. Une tolérance de 5% du poids total en charge est cependant accordée pour tenir compte de la marge de fiabilité du matériel de pesage. Une amende additive dans le cas des transports d’hydrocarbures, d’explosifs et de certaines marchandises dangereuses est prévue. En plus de l’amende susvisée, l’exploitant du véhicule en surcharge est sanctionné d’une amende additive dont le montant est fixé proportionnellement au dommage causé à la route par le véhicule au cours de son déplacement vers le lieu indiqué, du fait de sa surcharge », a déclaré Diaby Ibrahim .
Aboubacar Al Syddick à Bouaké