Abidjan - L'exploration et l'exploitation du pétrole et du gaz, après 2019, ne seront plus financées par la Banque mondiale, aux fins d'"aligner ses interventions de financement sur les objectifs de l'accord de Paris", et entend généraliser la prise en compte du prix(interne) du carbone dans investissements à venir, annonce l'institution, dans un communiqué rendu public, et repris par l’AFP, mardi, au terme du sommet sur le climat de Paris.
Toutefois, fait savoir l'institution, "dans certaines circonstances exceptionnelles, la Banque pourra continuer de financer des projets dans le gaz dans les pays les plus pauvres, où il y a un bénéfice clair en termes d'accès à l'énergie, et qui ne soit pas en contradiction avec les engagements édictés par l'accord de Paris sur le climat, conclu et signé en 2015. Dès l'an prochain, La Banque mondiale publiera tous les ans un rapport sur les émissions de gaz à effet de serre découlant des projets qu'elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme l'énergie, a-t-elle de plus souligné.
Selon le communiqué, la Banque mondiale, par cette option, est en effet la première institution multilatérale à prendre un tel engagement pour le financement des opérations d'exploration et de production d'hydrocarbures dans le monde. L'année dernière, les interventions de la Banque mondiale dans l'industrie pétrolière et gazière ont représenté près de 1,6 milliard de dollars US, soit moins de 5% de la totalité des financements accordés la même année.
kam/nf
Toutefois, fait savoir l'institution, "dans certaines circonstances exceptionnelles, la Banque pourra continuer de financer des projets dans le gaz dans les pays les plus pauvres, où il y a un bénéfice clair en termes d'accès à l'énergie, et qui ne soit pas en contradiction avec les engagements édictés par l'accord de Paris sur le climat, conclu et signé en 2015. Dès l'an prochain, La Banque mondiale publiera tous les ans un rapport sur les émissions de gaz à effet de serre découlant des projets qu'elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme l'énergie, a-t-elle de plus souligné.
Selon le communiqué, la Banque mondiale, par cette option, est en effet la première institution multilatérale à prendre un tel engagement pour le financement des opérations d'exploration et de production d'hydrocarbures dans le monde. L'année dernière, les interventions de la Banque mondiale dans l'industrie pétrolière et gazière ont représenté près de 1,6 milliard de dollars US, soit moins de 5% de la totalité des financements accordés la même année.
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