Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Plateforme Nationale des organisations syndicales de la Fonction publique a dénoncé, mercredi, la ‘’violation du protocole d’accord portant trêve sociale et aux violences faites aux fonctionnaires’’ dans certaines localités du pays.
Dans une déclaration transmise à APA à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce mercredi, Théodore Gnagna Zadi, président de la Plateforme, relève que ‘’depuis la rentrée scolaire 2017-2018, six camarades, membres de la Plateforme, frappés par des mesures de rétorsion lors de la grève de janvier 2017, continuent d’être confrontés à des tracasseries administratives, allant jusqu’au refus du ministère de l’Education nationale de les réintégrer dans leurs établissements d’origine’’.
Ces mesures, selon lui, sont en ‘’violation’’ des articles 4 et 7 des protocoles d’accord portant trêve sociale.
L’article 4 stipule, explique M. Gnagna que ‘’ l’Etat s’engage à lever toutes les dispositions et sanctions prises à ce jour dans le cadre des grèves depuis janvier 2017, avec effet immédiat, dès la signature du présent protocole d’accord’’.
Cette disposition, poursuit le syndicaliste, est complétée par l’article 7 qui ‘’confirme l’adhésion totale de toutes les parties en présence et signataires en ce qui concerne son contenu et annule toutes les autres conventions antérieurement conclues pour le même objet. Les parties s’engagent à exécuter de bonne foi la présente convention et à lui conférer un caractère obligatoire’’, rappelle-t-il.
‘’(…) les deux articles sont sans appel et ne laissent nullement la place à une quelconque interprétation comme tente de le faire le Ministère de l’Education Nationale qui est le seul à ne pas respecter la levée des sanctions’’, déplore le président de la Plateforme nationale, soulignant avoir saisi par courrier depuis octobre ‘’les ministères ayant pris part aux négociations, y compris celui de l’éducation nationale’’.
Selon Théodore Gnagna Zadi, toutes ‘’ces démarches sont restées lettre morte et les camarades concernés sont sous la menace d’une suspension de salaire’’.
L’Assemblée générale extraordinaire, tout en dénonçant cette ‘’violation’’ du protocole d’accord, ‘’exige par conséquent, la réintégration immédiate des camarades suscités dans leurs établissements d’origine, décline toute responsabilité quant aux conséquences du non-respect de ces accords sur la paix sociale, condamne par ailleurs les actes de violences subies par les Fonctionnaires et Agents de l’Etat de Côte d’Ivoire’’, a-t-il conclu.
HS/ls
Dans une déclaration transmise à APA à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce mercredi, Théodore Gnagna Zadi, président de la Plateforme, relève que ‘’depuis la rentrée scolaire 2017-2018, six camarades, membres de la Plateforme, frappés par des mesures de rétorsion lors de la grève de janvier 2017, continuent d’être confrontés à des tracasseries administratives, allant jusqu’au refus du ministère de l’Education nationale de les réintégrer dans leurs établissements d’origine’’.
Ces mesures, selon lui, sont en ‘’violation’’ des articles 4 et 7 des protocoles d’accord portant trêve sociale.
L’article 4 stipule, explique M. Gnagna que ‘’ l’Etat s’engage à lever toutes les dispositions et sanctions prises à ce jour dans le cadre des grèves depuis janvier 2017, avec effet immédiat, dès la signature du présent protocole d’accord’’.
Cette disposition, poursuit le syndicaliste, est complétée par l’article 7 qui ‘’confirme l’adhésion totale de toutes les parties en présence et signataires en ce qui concerne son contenu et annule toutes les autres conventions antérieurement conclues pour le même objet. Les parties s’engagent à exécuter de bonne foi la présente convention et à lui conférer un caractère obligatoire’’, rappelle-t-il.
‘’(…) les deux articles sont sans appel et ne laissent nullement la place à une quelconque interprétation comme tente de le faire le Ministère de l’Education Nationale qui est le seul à ne pas respecter la levée des sanctions’’, déplore le président de la Plateforme nationale, soulignant avoir saisi par courrier depuis octobre ‘’les ministères ayant pris part aux négociations, y compris celui de l’éducation nationale’’.
Selon Théodore Gnagna Zadi, toutes ‘’ces démarches sont restées lettre morte et les camarades concernés sont sous la menace d’une suspension de salaire’’.
L’Assemblée générale extraordinaire, tout en dénonçant cette ‘’violation’’ du protocole d’accord, ‘’exige par conséquent, la réintégration immédiate des camarades suscités dans leurs établissements d’origine, décline toute responsabilité quant aux conséquences du non-respect de ces accords sur la paix sociale, condamne par ailleurs les actes de violences subies par les Fonctionnaires et Agents de l’Etat de Côte d’Ivoire’’, a-t-il conclu.
HS/ls