L'ambassade de la République de Turquie en Côte d'Ivoire a appelé les ambassadeurs des États membres et des observateurs de l'Organisation de Coopération Islamique (OCI) résidant à Abidjan demain vendredi 22 décembre à une réunion de travail afin de « passer en revue les développements survenus suite à la décision des Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade ». Une conférence de presse aura également lieu après la réunion.
Le Conseil des ambassadeurs arabes en Côte d'Ivoire (CAACI) a tenu vendredi dernier une réunion d'urgence pour exprimer son rejet total de la décision du président américain Donald Trump et a considéré qu'il s'agissait d'une violation flagrante des résolutions internationales concernant la cité de Jérusalem. Suite à cette réunion, une délégation du Conseil a rendu visite au Doyen du Corps diplomatique, le Monseigneur Joseph Spiteri, pour expliquer la position des Etats arabes et le danger de prendre des résolutions unilatérales sur des questions de portée internationale.
Les Etats-Unis ont mis lundi leur veto à une résolution de l’ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël, un texte approuvé par leurs quatorze partenaires au Conseil de sécurité. Ce vote en faveur formulé par quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité, a été considéré comme un échec pour la diplomatie américaine.
Un nouveau vote est prévu aujourd’hui jeudi à l'Assemblée générale, qui compte 193 pays membres. À la veille de ce vote, le président américain a lancé une sévère mise en garde aux pays tentés de voter en faveur, menaçant de couper des financements américains.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki, qui sera présent à l'ONU pour le vote, a vivement dénoncé les «menaces» et «intimidations» des Etats-Unis d’Amérique. Son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, a aussi exprimé la position de son pays : «Le monde a changé. La logique du “Je suis fort, donc j'ai raison” a changé. Désormais, le monde se soulève contre l'injustice. Désormais, aucune nation qui a de l'honneur, aucun État qui se respecte ne courbe l'échine face à ce genre de pressions ».
La résolution à l'Assemblée générale, proposée par le Yémen et la Turquie, souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem «n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée » et que Jérusalem doit faire partie d'un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.
Le Conseil des ambassadeurs arabes en Côte d'Ivoire (CAACI) a tenu vendredi dernier une réunion d'urgence pour exprimer son rejet total de la décision du président américain Donald Trump et a considéré qu'il s'agissait d'une violation flagrante des résolutions internationales concernant la cité de Jérusalem. Suite à cette réunion, une délégation du Conseil a rendu visite au Doyen du Corps diplomatique, le Monseigneur Joseph Spiteri, pour expliquer la position des Etats arabes et le danger de prendre des résolutions unilatérales sur des questions de portée internationale.
Les Etats-Unis ont mis lundi leur veto à une résolution de l’ONU condamnant leur reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d’Israël, un texte approuvé par leurs quatorze partenaires au Conseil de sécurité. Ce vote en faveur formulé par quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité, a été considéré comme un échec pour la diplomatie américaine.
Un nouveau vote est prévu aujourd’hui jeudi à l'Assemblée générale, qui compte 193 pays membres. À la veille de ce vote, le président américain a lancé une sévère mise en garde aux pays tentés de voter en faveur, menaçant de couper des financements américains.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Malki, qui sera présent à l'ONU pour le vote, a vivement dénoncé les «menaces» et «intimidations» des Etats-Unis d’Amérique. Son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, a aussi exprimé la position de son pays : «Le monde a changé. La logique du “Je suis fort, donc j'ai raison” a changé. Désormais, le monde se soulève contre l'injustice. Désormais, aucune nation qui a de l'honneur, aucun État qui se respecte ne courbe l'échine face à ce genre de pressions ».
La résolution à l'Assemblée générale, proposée par le Yémen et la Turquie, souligne que toute décision sur le statut de Jérusalem «n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée » et que Jérusalem doit faire partie d'un accord de paix final entre Israéliens et Palestiniens.