Le président national de la Confédération des PME du BTP, Soro Doté, s’est dit opposé à la sanction infligée à 33 entreprises ivoiriennes pour fraude et leur exclusion de toute participation aux marchés publics pendant deux ans.
"Nous ne sommes pas d’accord des accusations fortuites qui sont portées à l’égard des 33 entreprises qu’on brandit partout disant qu’elles ont fraudé, qu’elles sont sanctionnées par la loi (…). Nous, on s’oppose à cela", a dit M. Soro Doté, en marge d’une cérémonie de remise de clés aux acquéreurs de logements sociaux.
Selon lui, ces entreprises parmi lesquelles sont citées des sociétés opérant dans les travaux publics ne sont "responsables nulle part" parce qu’après avoir rempli leurs cahiers de charges, les techniciens de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) ont "signé que le travail a été bien fait".
Il s’est insurgé qu’après que les entreprises aient exécuté les travaux "on vient dire qu’ils ont mal fait le travail et que ça n’a pas duré", martelant que ce qu’on reproche à ces sociétés contractantes "n’est pas vrai".
L’Autorité de régulation des marchés publics a présenté jeudi son bilan pour l’année 2017, qui fait état de 33 entreprises sanctionnées sur la période 2010-2017 pour fraude et leur exclusion de toute participation aux passations des marchés publics pendant deux ans.
Un audit des marchés publics en 2015 révèle que "62% d’un échantillon de 195 marchés passés dans cette période étaient irréguliers". Pour les marchés publics passés en 2016, 24 structures devraient être auditées dès 2018 dont six ministères, 17 sociétés d’Etat et deux collectivités.
M. Soro Doté a souhaité que la Confédération des PME du BTP puisse être associée à la passation des marchés publics. Il a en outre dénoncé les travaux de gré-à-gré passés quand "les ministères le jugent nécessaires et en font une demande".
PIG/ap/ls/APA
"Nous ne sommes pas d’accord des accusations fortuites qui sont portées à l’égard des 33 entreprises qu’on brandit partout disant qu’elles ont fraudé, qu’elles sont sanctionnées par la loi (…). Nous, on s’oppose à cela", a dit M. Soro Doté, en marge d’une cérémonie de remise de clés aux acquéreurs de logements sociaux.
Selon lui, ces entreprises parmi lesquelles sont citées des sociétés opérant dans les travaux publics ne sont "responsables nulle part" parce qu’après avoir rempli leurs cahiers de charges, les techniciens de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) ont "signé que le travail a été bien fait".
Il s’est insurgé qu’après que les entreprises aient exécuté les travaux "on vient dire qu’ils ont mal fait le travail et que ça n’a pas duré", martelant que ce qu’on reproche à ces sociétés contractantes "n’est pas vrai".
L’Autorité de régulation des marchés publics a présenté jeudi son bilan pour l’année 2017, qui fait état de 33 entreprises sanctionnées sur la période 2010-2017 pour fraude et leur exclusion de toute participation aux passations des marchés publics pendant deux ans.
Un audit des marchés publics en 2015 révèle que "62% d’un échantillon de 195 marchés passés dans cette période étaient irréguliers". Pour les marchés publics passés en 2016, 24 structures devraient être auditées dès 2018 dont six ministères, 17 sociétés d’Etat et deux collectivités.
M. Soro Doté a souhaité que la Confédération des PME du BTP puisse être associée à la passation des marchés publics. Il a en outre dénoncé les travaux de gré-à-gré passés quand "les ministères le jugent nécessaires et en font une demande".
PIG/ap/ls/APA