Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'ex-leader des "jeunes patriotes" en Côte d'Ivoire, Charles Blé Goudé, estime que son "voyage" à la Cour pénale internationale (Cpi) avec l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo "ne sera pas sans retour", dans un message de nouvel an adressé aux Ivoiriens.
"Pour se réconcilier, la Côte d’Ivoire a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils. C’est le lieu de vous rassurer que mon codétenu Laurent Gbagbo et moi, le voyage qui nous a conduits à la Cpi ne sera pas un voyage sans retour", a-t-il écrit dans un message aux Ivoiriens.
"Ceux qui nous ont éloignés, M. Gbagbo et moi de la scène politique ivoirienne pour se satisfaire de victoires sans compétition ne rendent pas service, ni à la démocratie, ni à la Côte d’Ivoire. S’ils aiment vraiment la Côte d’Ivoire, je les invite à revoir leurs copies", a-t-il ajouté.
Charles Blé Boudé et l'ancien président Laurent Gbagbo, accusés de crimes contre l'humanité dans le cadre de la crise postelectorale ivoirienne qui a fait au moins 3.000 morts, ont été remis à la Cpi par le gouvernement à la suite d'un mandat international.
"Contrairement à ce que distillent sciemment nos adversaires politiques, ce sera un voyage aller-retour. M. Gbagbo et moi, nous rentrerons chez nous, auprès de vous. Dans nos bagages de retour, nous n’aurons aucun projet de vengeance", insiste-t-il dans la note.
De retour au pays, il a affairme que lui et l'ancien président ivoirien, "emploierons à expliquer à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que faire la paix entre Ivoiriens n’est pas une option mais plutôt un impératif" la Côte d'Ivoire qu'il qualifie de "jeune nation".
"Il peut arriver que la vie nous mette à genoux, mais nous pouvons choisir ou refuser de nous mettre debout. Du fond de ma cellule, j’ai choisi, avec vous, de me mettre debout. Essuyez donc vos larmes et regarder l’avenir avec beaucoup de détermination", rassure-t-il ses partisans.
Pour lui, "le temps n’est plus à pleurer ni à s’attrister car des lendemains qui chantent, la Côte d’Ivoire en connaitra. Et ses filles et fils retrouveront à nouveau le sourire et la joie perdus".
"C’est certes, la septième année consécutive que les circonstances de la vie me contraignent à rester momentanément loin de vous mais, de vous, je me sens toujours si proche à travers nos valeurs et nos objectifs communs", poursuit-il.
L'ex-leader des "jeunes patriotes" ivoiriens, assure que de son "exil forcé au Ghana à la prison de Scheveningen, à La Haye en passant par quatorze mois de détention en isolement à la Direction de surveillance du territoire en Côte d’Ivoire, (son) combat pour (son) pays demeure le même".
Ses objectifs, dira-t-il, "s’articulent toujours, autour des valeurs du pardon, de tolérance, d’ouverture et de rassemblement qui sous-tendent un état de droit et une justice pour tous". À ces valeurs cardinales, les Ivoiriens devons "demeurer fidèles".
"Les difficultés actuelles auxquelles nous sommes confrontés, ne doivent en aucun cas, constituer pour nous un prétexte de vengeance, de défiance encore moins de désespoir. Sur le chemin de notre projet, aucun coup aussi violent eut-il été, ne doit nous pousser à y renoncer ni à nous en éloigner", a-t-il conseillé.
Il a rappelé que partout, les Ivoiriens "devons combattre le repli sur soi, le sectarisme et la robotisation de la pensée" et ne jamais laisser la querelle prendre le dessus de ce combat.
"Fidèle à notre idéal démocratique, il nous faudra cultiver et encourager le débat contradictoire. Dans les années à venir, c’est ce pacte social que mes camarades et moi nous souhaitons signer avec les ivoiriens dans leurs diversités et dans leurs différences", a lancé M. Blé Goudé.
"Ensemble nous devons nous battre pour changer ce vieux logiciel politique et cette oligarchie qui se nourrissent des divisions entre Ivoiriens", a-t-il conclu.
PIG/ap/ls/APA
"Pour se réconcilier, la Côte d’Ivoire a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils. C’est le lieu de vous rassurer que mon codétenu Laurent Gbagbo et moi, le voyage qui nous a conduits à la Cpi ne sera pas un voyage sans retour", a-t-il écrit dans un message aux Ivoiriens.
"Ceux qui nous ont éloignés, M. Gbagbo et moi de la scène politique ivoirienne pour se satisfaire de victoires sans compétition ne rendent pas service, ni à la démocratie, ni à la Côte d’Ivoire. S’ils aiment vraiment la Côte d’Ivoire, je les invite à revoir leurs copies", a-t-il ajouté.
Charles Blé Boudé et l'ancien président Laurent Gbagbo, accusés de crimes contre l'humanité dans le cadre de la crise postelectorale ivoirienne qui a fait au moins 3.000 morts, ont été remis à la Cpi par le gouvernement à la suite d'un mandat international.
"Contrairement à ce que distillent sciemment nos adversaires politiques, ce sera un voyage aller-retour. M. Gbagbo et moi, nous rentrerons chez nous, auprès de vous. Dans nos bagages de retour, nous n’aurons aucun projet de vengeance", insiste-t-il dans la note.
De retour au pays, il a affairme que lui et l'ancien président ivoirien, "emploierons à expliquer à ceux qui ne l’auraient pas encore compris que faire la paix entre Ivoiriens n’est pas une option mais plutôt un impératif" la Côte d'Ivoire qu'il qualifie de "jeune nation".
"Il peut arriver que la vie nous mette à genoux, mais nous pouvons choisir ou refuser de nous mettre debout. Du fond de ma cellule, j’ai choisi, avec vous, de me mettre debout. Essuyez donc vos larmes et regarder l’avenir avec beaucoup de détermination", rassure-t-il ses partisans.
Pour lui, "le temps n’est plus à pleurer ni à s’attrister car des lendemains qui chantent, la Côte d’Ivoire en connaitra. Et ses filles et fils retrouveront à nouveau le sourire et la joie perdus".
"C’est certes, la septième année consécutive que les circonstances de la vie me contraignent à rester momentanément loin de vous mais, de vous, je me sens toujours si proche à travers nos valeurs et nos objectifs communs", poursuit-il.
L'ex-leader des "jeunes patriotes" ivoiriens, assure que de son "exil forcé au Ghana à la prison de Scheveningen, à La Haye en passant par quatorze mois de détention en isolement à la Direction de surveillance du territoire en Côte d’Ivoire, (son) combat pour (son) pays demeure le même".
Ses objectifs, dira-t-il, "s’articulent toujours, autour des valeurs du pardon, de tolérance, d’ouverture et de rassemblement qui sous-tendent un état de droit et une justice pour tous". À ces valeurs cardinales, les Ivoiriens devons "demeurer fidèles".
"Les difficultés actuelles auxquelles nous sommes confrontés, ne doivent en aucun cas, constituer pour nous un prétexte de vengeance, de défiance encore moins de désespoir. Sur le chemin de notre projet, aucun coup aussi violent eut-il été, ne doit nous pousser à y renoncer ni à nous en éloigner", a-t-il conseillé.
Il a rappelé que partout, les Ivoiriens "devons combattre le repli sur soi, le sectarisme et la robotisation de la pensée" et ne jamais laisser la querelle prendre le dessus de ce combat.
"Fidèle à notre idéal démocratique, il nous faudra cultiver et encourager le débat contradictoire. Dans les années à venir, c’est ce pacte social que mes camarades et moi nous souhaitons signer avec les ivoiriens dans leurs diversités et dans leurs différences", a lancé M. Blé Goudé.
"Ensemble nous devons nous battre pour changer ce vieux logiciel politique et cette oligarchie qui se nourrissent des divisions entre Ivoiriens", a-t-il conclu.
PIG/ap/ls/APA