« La torture et les mauvais traitements sont largement répandus sur notre continent ». C’est ce qu’assure M. Paul Angaman, Président de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Fiacat) que Notre Voie a rencontré en octobre dernier à Banjul en Gambie.
Il tire selon lui, cette affirmation « des enquêtes et de tous les rapports » menés par les Ong. Si sur 55 Etats africains 49 ont ratifié la convention contre la torture, il y a seulement une « dizaine qui a intégré les dispositions de la convention contre la torture dans leur arsenal juridique interne. » Ce qui pose un problème d’après le président de la Fiacat.
Alors que propose Paul Angaman pour sortir de cette hypocrisie des Etats africains ? «Il faut faire en sorte les Etats qui ne l’ont pas encore fait, puissent intégrer les dispositions relatives à l’abolition de la torture dans leur législation interne et qu’ils puissent mettre en œuvre ces dispositions législatives. Deuxièmement, que dans la mise en œuvre, qu’on puisse lutter contre l’impunité et que les personnes victimes de torture puissent avoir droit à la justice et à la réparation », a-t-il suggéré.
C’est d’ailleurs dans cette dynamique que le Fiacat a « salué en mai 2017, l’adoption du commentaire général sur les droits à la justice et à la réparation des victimes de torture en Afrique ».
Coulibaly Zié Oumar
Il tire selon lui, cette affirmation « des enquêtes et de tous les rapports » menés par les Ong. Si sur 55 Etats africains 49 ont ratifié la convention contre la torture, il y a seulement une « dizaine qui a intégré les dispositions de la convention contre la torture dans leur arsenal juridique interne. » Ce qui pose un problème d’après le président de la Fiacat.
Alors que propose Paul Angaman pour sortir de cette hypocrisie des Etats africains ? «Il faut faire en sorte les Etats qui ne l’ont pas encore fait, puissent intégrer les dispositions relatives à l’abolition de la torture dans leur législation interne et qu’ils puissent mettre en œuvre ces dispositions législatives. Deuxièmement, que dans la mise en œuvre, qu’on puisse lutter contre l’impunité et que les personnes victimes de torture puissent avoir droit à la justice et à la réparation », a-t-il suggéré.
C’est d’ailleurs dans cette dynamique que le Fiacat a « salué en mai 2017, l’adoption du commentaire général sur les droits à la justice et à la réparation des victimes de torture en Afrique ».
Coulibaly Zié Oumar