Abidjan, 18 jan (AIP) – Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, plaide pour le soutien de la Fondation mondiale du cacao à l’élaboration d’un modèle ivoirien de production garantissant la rentabilité, la durabilité, la protection de la forêt et attractif pour la jeunesse.
« Cette initiative qui découle de la signature par les parties, en novembre, de la COP 23 à Bonn (Allemagne) et à laquelle nous sommes partie prenante vise trois objectifs à savoir préserver l’environnement, préserver notre système économique et régler une question fondamentale, celle de l’emploi des jeunes notamment. C’est une initiative qui permet d’atteindre ces trois objectifs et c’est tout à fait conciliable », a déclaré le ministre Sangafowa Coulibaly, à l’issue d’une audience, jeudi, avec à une délégation de la Fondation mondiale du cacao conduite par son président, Richard Scobey.
Après le déplacement de la boucle du cacao de l’Est à l’Ouest, il a prévenu que la Côte d’Ivoire doit élaborer un modèle de production intégrant la coexistence de la cacaoculture et de la nature pour ne pas courir le risque de ne plus pouvoir produire de cacao parce qu’il « n’y a pas de cacao sans forêt ».
Aussi, a-t-il plaidé pour davantage d’équité et de transparence des marchés dans un contexte où seulement 2 à 6% des 100 milliards de dollars générés par la filière reviennent aux pays producteurs.
« L’objectif de notre visite était de faire le point avec le ministre sur nos activités pour bénéficier de ses observations et conseils pour la mise en oeuvre de nos activités. Il nous a présenté une vision claire et nous lui avons réitéré le fait que l’industrie cacaoyère et chocolatière est prête à soutenir financièrement cette vision de production qui ne détruise pas la forêt », a assuré Richard Scobey.
Avant cette audience, la Fondation mondiale du cacao et le ministère des Eaux et Forêts avaient lancé, dans la matinée, les activités du Cadre d’action commune de l’Initiative cacao-forêts visant à mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne d’approvisionnement mondiale du cacao, en commençant par la Côte d’Ivoire le Ghana.
(AIP)
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« Cette initiative qui découle de la signature par les parties, en novembre, de la COP 23 à Bonn (Allemagne) et à laquelle nous sommes partie prenante vise trois objectifs à savoir préserver l’environnement, préserver notre système économique et régler une question fondamentale, celle de l’emploi des jeunes notamment. C’est une initiative qui permet d’atteindre ces trois objectifs et c’est tout à fait conciliable », a déclaré le ministre Sangafowa Coulibaly, à l’issue d’une audience, jeudi, avec à une délégation de la Fondation mondiale du cacao conduite par son président, Richard Scobey.
Après le déplacement de la boucle du cacao de l’Est à l’Ouest, il a prévenu que la Côte d’Ivoire doit élaborer un modèle de production intégrant la coexistence de la cacaoculture et de la nature pour ne pas courir le risque de ne plus pouvoir produire de cacao parce qu’il « n’y a pas de cacao sans forêt ».
Aussi, a-t-il plaidé pour davantage d’équité et de transparence des marchés dans un contexte où seulement 2 à 6% des 100 milliards de dollars générés par la filière reviennent aux pays producteurs.
« L’objectif de notre visite était de faire le point avec le ministre sur nos activités pour bénéficier de ses observations et conseils pour la mise en oeuvre de nos activités. Il nous a présenté une vision claire et nous lui avons réitéré le fait que l’industrie cacaoyère et chocolatière est prête à soutenir financièrement cette vision de production qui ne détruise pas la forêt », a assuré Richard Scobey.
Avant cette audience, la Fondation mondiale du cacao et le ministère des Eaux et Forêts avaient lancé, dans la matinée, les activités du Cadre d’action commune de l’Initiative cacao-forêts visant à mettre fin à la déforestation et à la dégradation des forêts dans la chaîne d’approvisionnement mondiale du cacao, en commençant par la Côte d’Ivoire le Ghana.
(AIP)
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