Abidjan - Une signalétique pour faciliter l’accès au Palais de justice d’Abidjan-Plateau a été officiellement remise aux autorités judiciaires, vendredi, par USAID-ProJustice, en partenariat avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.
« Cet ouvrage vient éclairer plus que jamais la marche des justiciables dans ce palais de justice dont l’image est ternie par la présence d’un type d’intermédiaires sans loi ni foi entre les acteurs de la justice et les usagers du service public de la justice, appelés communément margouillats », s’est félicité le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Ndjoumou De Achille.
Poursuivant, il a affirmé que « ces panneaux, ces tableaux et ces bornes de signalisation, qui sont un langage graphique, sans être une panacée aux nombreux problèmes structurels qui minent notre système judiciaire, ont pour vocation essentielle de permettre aux justiciables d’arpenter désormais les dédales de ce palais de justice avec beaucoup plus de sérénité et l’assurance dans le service sollicité ».
Ces intermédiaires sans loi ni foi entre les acteurs de la justice et les usagers du service public de la justice, a-t-il dénoncé, jettent « le discrédit sur notre appareil judiciaire, mais encore font planer le doute sur l’authenticité de nos actes et des sceaux ».
Quant au chef de projet projustice, M. Daniel Dobrovoljec, il a insisté sur le fait que cette signalétique améliore l’information du public et l’image du système judiciaire en permettant un accès simplifié du palais de justice, rappelant que projustice a installé une signalétique dans chacune de ses 18 juridictions pilote ainsi que dans les cours d’appel de Bouaké et Daloa.
« Pas moins de 22 cours de tribunaux sont dotées d’une signalétique nouvelle, moderne et fonctionnelle pour améliorer l’orientation des citoyens », a-t-il relevé, non sans mentionner l’installation de bureaux d’accueil, d’orientation dans les juridictions pilote, animés par des greffiers pour un accueil plus personnalisé des justiciables qui reçoivent ainsi une aide supplémentaire.
Selon le chef de projet, la poursuite et la généralisation dans tous les tribunaux de Côte d’Ivoire d’une telle politique d’amélioration de l’accueil permettra de faire progresser l’image de la justice chez les citoyens, de même qu’entraîner une plus grande efficacité des services judiciaires au service des citoyens ».
La Côte d’Ivoire a connu un effondrement de son système judiciaire et pénitentiaire du fait de la crise post-électorale de 2010-2011. Le gouvernement ivoirien fait des efforts pour reconstruire l’Etat de droit sur l’ensemble du territoire en vue de rétablir la confiance des populations envers la justice formelle.
Dans ce contexte, un accord de coopération des gouvernements ivoirien et américain a vu le jour pour l’exécution d’un Projet de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire, financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre par Tetra Tech DPK (ProJustice). Ce projet, dont la durée est de cinq ans, a deux objectifs principaux, à savoir améliorer l’administration de la justice de même qu’améliorer et accroître l’accès à la justice, rappelle-t-on.
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« Cet ouvrage vient éclairer plus que jamais la marche des justiciables dans ce palais de justice dont l’image est ternie par la présence d’un type d’intermédiaires sans loi ni foi entre les acteurs de la justice et les usagers du service public de la justice, appelés communément margouillats », s’est félicité le représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, M. Ndjoumou De Achille.
Poursuivant, il a affirmé que « ces panneaux, ces tableaux et ces bornes de signalisation, qui sont un langage graphique, sans être une panacée aux nombreux problèmes structurels qui minent notre système judiciaire, ont pour vocation essentielle de permettre aux justiciables d’arpenter désormais les dédales de ce palais de justice avec beaucoup plus de sérénité et l’assurance dans le service sollicité ».
Ces intermédiaires sans loi ni foi entre les acteurs de la justice et les usagers du service public de la justice, a-t-il dénoncé, jettent « le discrédit sur notre appareil judiciaire, mais encore font planer le doute sur l’authenticité de nos actes et des sceaux ».
Quant au chef de projet projustice, M. Daniel Dobrovoljec, il a insisté sur le fait que cette signalétique améliore l’information du public et l’image du système judiciaire en permettant un accès simplifié du palais de justice, rappelant que projustice a installé une signalétique dans chacune de ses 18 juridictions pilote ainsi que dans les cours d’appel de Bouaké et Daloa.
« Pas moins de 22 cours de tribunaux sont dotées d’une signalétique nouvelle, moderne et fonctionnelle pour améliorer l’orientation des citoyens », a-t-il relevé, non sans mentionner l’installation de bureaux d’accueil, d’orientation dans les juridictions pilote, animés par des greffiers pour un accueil plus personnalisé des justiciables qui reçoivent ainsi une aide supplémentaire.
Selon le chef de projet, la poursuite et la généralisation dans tous les tribunaux de Côte d’Ivoire d’une telle politique d’amélioration de l’accueil permettra de faire progresser l’image de la justice chez les citoyens, de même qu’entraîner une plus grande efficacité des services judiciaires au service des citoyens ».
La Côte d’Ivoire a connu un effondrement de son système judiciaire et pénitentiaire du fait de la crise post-électorale de 2010-2011. Le gouvernement ivoirien fait des efforts pour reconstruire l’Etat de droit sur l’ensemble du territoire en vue de rétablir la confiance des populations envers la justice formelle.
Dans ce contexte, un accord de coopération des gouvernements ivoirien et américain a vu le jour pour l’exécution d’un Projet de renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire, financé par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et mis en œuvre par Tetra Tech DPK (ProJustice). Ce projet, dont la durée est de cinq ans, a deux objectifs principaux, à savoir améliorer l’administration de la justice de même qu’améliorer et accroître l’accès à la justice, rappelle-t-on.
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