Le nouveau président de la République du Libéria s’appelle George Weah. Vous ne vous trompez pas, c’est bien de lui dont il s’agit défrayant la chronique dans les médias du monde entier. Après son premier coup d’essai à la présidentielle de 2005 soldé par une défaite face à Ellen Johnson Sirleaf, il ne s’est pas découragé. Au contraire, il s’est forgé une ossature d’homme d’Etat pour prendre enfin une belle revanche sur sa propre ascension en politique. Son score écrasant sans appel de 61,5% face au vice-président sortant Joseph Boakai montre bien que sa victoire a été construite méthodiquement avec le temps. N’oublions pas que Mister George a tout de même patienté douze années mises à profit pour s’instruire et se former avant d’arriver à ses fins.
Maintenant que la victoire est acquise sans la moindre contestation de son adversaire, sa présidence s’inscrit d’ores et déjà sous de bons auspices. Comme diraient les médiums, l’alignement des astres sont à sa faveur pour entamer une bonne mandature en attendant que son parti, le Congrès pour le changement démocratique soit soumis aux épreuves des échéances électorales à venir.
Pour l’heure, George Weah est seul maître à bord du navire libérien. Une chance que ses prédécesseurs n’ont pas eue pendant la longue période de sortie de guerre civile. C’est pourquoi, il n’a pas droit à l’erreur. L’espoir que suscite sa victoire doit certainement faire monter son adrénaline. En effet, le peuple attend beaucoup de lui parce qu’au temps où il n’était pas encore aux affaires, il avait mis une partie de sa fortune gagnée dans le football au service des plus démunis, à commencer par les tous petits.
Les défis qui l’attendent dès son investiture sont nombreux. Tout est urgent et prioritaire dans ce pays qui garde encore les stigmates de la guerre. L’héritage que va lui léguer son prédécesseur est lourd à porter. Il doit continuer à pacifier le pays et réconcilier les Libériens. S’agissant maintenant des défis économiques, le nouveau président rêve de voir le Libéria redevenir ce pays fréquentable et prospère des années 60 grâce à l’exploitation de ses gisements. Quant aux infrastructures, le candidat George Weah a promis d’ouvrir de nombreux chantiers pour la reconstruction du Libéria.
Le choix de ses hommes sera aussi très déterminant pour la réussite de son premier mandat de six ans. A ce sujet, ce ne sont pas les compétences libériennes qui manqueront. Le nouveau président pourra compter sur sa forte diaspora bien formée, établie aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde qui avait hâte de rentrer servir son pays. Présenté par les observateurs comme le président du consensus, il y a de fortes chances que son avènement soit l’élément activateur du grand retour des Libériens de l’étranger.
Pour celui qui tient à sa réputation d’ancienne gloire du ballon rond, il n’est pas question d’échouer au pied du mur. C’est pourquoi, il compte mettre tout en œuvre pour ne pas décevoir les Libériens et le monde entier qui voit son accession au pouvoir comme un nouvel espoir pour le Libéria.
Clément Yao
Paru dans Diasporas-News n°92 Janvier 2018
Maintenant que la victoire est acquise sans la moindre contestation de son adversaire, sa présidence s’inscrit d’ores et déjà sous de bons auspices. Comme diraient les médiums, l’alignement des astres sont à sa faveur pour entamer une bonne mandature en attendant que son parti, le Congrès pour le changement démocratique soit soumis aux épreuves des échéances électorales à venir.
Pour l’heure, George Weah est seul maître à bord du navire libérien. Une chance que ses prédécesseurs n’ont pas eue pendant la longue période de sortie de guerre civile. C’est pourquoi, il n’a pas droit à l’erreur. L’espoir que suscite sa victoire doit certainement faire monter son adrénaline. En effet, le peuple attend beaucoup de lui parce qu’au temps où il n’était pas encore aux affaires, il avait mis une partie de sa fortune gagnée dans le football au service des plus démunis, à commencer par les tous petits.
Les défis qui l’attendent dès son investiture sont nombreux. Tout est urgent et prioritaire dans ce pays qui garde encore les stigmates de la guerre. L’héritage que va lui léguer son prédécesseur est lourd à porter. Il doit continuer à pacifier le pays et réconcilier les Libériens. S’agissant maintenant des défis économiques, le nouveau président rêve de voir le Libéria redevenir ce pays fréquentable et prospère des années 60 grâce à l’exploitation de ses gisements. Quant aux infrastructures, le candidat George Weah a promis d’ouvrir de nombreux chantiers pour la reconstruction du Libéria.
Le choix de ses hommes sera aussi très déterminant pour la réussite de son premier mandat de six ans. A ce sujet, ce ne sont pas les compétences libériennes qui manqueront. Le nouveau président pourra compter sur sa forte diaspora bien formée, établie aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde qui avait hâte de rentrer servir son pays. Présenté par les observateurs comme le président du consensus, il y a de fortes chances que son avènement soit l’élément activateur du grand retour des Libériens de l’étranger.
Pour celui qui tient à sa réputation d’ancienne gloire du ballon rond, il n’est pas question d’échouer au pied du mur. C’est pourquoi, il compte mettre tout en œuvre pour ne pas décevoir les Libériens et le monde entier qui voit son accession au pouvoir comme un nouvel espoir pour le Libéria.
Clément Yao
Paru dans Diasporas-News n°92 Janvier 2018