Abidjan – L’organisation, de lundi à jeudi, de la 11eme conférence et d’ateliers de l’Association ouest-africaine de gestion de la recherche et de l’innovation (WARIMA), à Abidjan et Bingerville, constitue un pas important vers le développement technologique de l’Afrique, a affirmé, mercredi, la ministre ivoirienne de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bakayoko-Ly Ramata.
« Cette 11eme conférence de l’Association ouest-africaine de gestion de la recherche et de l’innovation répond à un besoin réel de nos Etats qui pourront ainsi valoriser les résultats de la recherche en les mettant à la disposition des entreprises en vue de trouver des solutions durables aux problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées », a déclaré Bakayoko-Ly Ramata, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette activité de la société savante d’éminents chercheurs dont la Côte d’Ivoire est le premier pays francophone à accueillir les activités.
« Le développement de la recherche et de l’innovation requiert des moyens financiers importants qui dépassent les possibilités d’un seul Etat », raison pour laquelle il est important de créer des réseaux pour permettre aux chercheurs africains « de travailler en synergie », « une approche enrichissante » qui permettra à l’Afrique d’investir dans le domaine de la science et de la technologie « en vue de relever les défis liés aux changements climatiques, à l’accès à l’eau potable, à l’énergie, à l’éducation, à la santé, à la démographie, à l’emploi et à l’industrialisation », a-t-elle argumenté.
« L’Appel d’Abidjan » pour un financement accru de la recherche par les Etats et les Journées scientifiques du CAMES pour un travail mutualisé et concerté entrent dans ce cadre et « c’est à ce prix que l’Afrique pourra relever le défi du développement technologique », a-t-elle soutenu, espérant que les travaux d’Abidjan permettront « une avancée substantielle » en accélérant le processus d’industrialisation et de développement de l’Afrique.
La rencontre d’Abidjan portait sur le thème de « La recherche transfrontalière et la gestion de l’innovation en Afrique de l’Ouest : Enjeux et Contexte ». L’objectif du thème était d’examiner le statut de la science, de la technologie, de l’innovation et de la gestion de la recherche en Afrique de l’Ouest en vue d’analyser les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces éventuelles.
Il s’agissait également d’examiner la recherche et l’innovation collaborative d’urgence qui débouchent sur l’intégration et le développement régionaux souhaités dans la sous-région en vue d’améliorer la réalisation de la Stratégie Science, Technologie et Innovation pour l’Afrique (STISA 2014) de la sous-région.
La WARIMA a été créée en novembre 2008 en tant qu’organe professionnel de la gestion de la recherche dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Il fonctionne dans toute la chaîne de valeur de la recherche, et également de la gestion de la recherche à la commercialisation des résultats de la recherche. WARIMA prend ainsi part, à l’échelle internationale, dans les institutions de recherche qui la sollicitent.
La WARIMA est présidée par le Pr Labode Popoola du Nigeria.
aaa/akn/fmo
« Cette 11eme conférence de l’Association ouest-africaine de gestion de la recherche et de l’innovation répond à un besoin réel de nos Etats qui pourront ainsi valoriser les résultats de la recherche en les mettant à la disposition des entreprises en vue de trouver des solutions durables aux problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées », a déclaré Bakayoko-Ly Ramata, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de cette activité de la société savante d’éminents chercheurs dont la Côte d’Ivoire est le premier pays francophone à accueillir les activités.
« Le développement de la recherche et de l’innovation requiert des moyens financiers importants qui dépassent les possibilités d’un seul Etat », raison pour laquelle il est important de créer des réseaux pour permettre aux chercheurs africains « de travailler en synergie », « une approche enrichissante » qui permettra à l’Afrique d’investir dans le domaine de la science et de la technologie « en vue de relever les défis liés aux changements climatiques, à l’accès à l’eau potable, à l’énergie, à l’éducation, à la santé, à la démographie, à l’emploi et à l’industrialisation », a-t-elle argumenté.
« L’Appel d’Abidjan » pour un financement accru de la recherche par les Etats et les Journées scientifiques du CAMES pour un travail mutualisé et concerté entrent dans ce cadre et « c’est à ce prix que l’Afrique pourra relever le défi du développement technologique », a-t-elle soutenu, espérant que les travaux d’Abidjan permettront « une avancée substantielle » en accélérant le processus d’industrialisation et de développement de l’Afrique.
La rencontre d’Abidjan portait sur le thème de « La recherche transfrontalière et la gestion de l’innovation en Afrique de l’Ouest : Enjeux et Contexte ». L’objectif du thème était d’examiner le statut de la science, de la technologie, de l’innovation et de la gestion de la recherche en Afrique de l’Ouest en vue d’analyser les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces éventuelles.
Il s’agissait également d’examiner la recherche et l’innovation collaborative d’urgence qui débouchent sur l’intégration et le développement régionaux souhaités dans la sous-région en vue d’améliorer la réalisation de la Stratégie Science, Technologie et Innovation pour l’Afrique (STISA 2014) de la sous-région.
La WARIMA a été créée en novembre 2008 en tant qu’organe professionnel de la gestion de la recherche dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Il fonctionne dans toute la chaîne de valeur de la recherche, et également de la gestion de la recherche à la commercialisation des résultats de la recherche. WARIMA prend ainsi part, à l’échelle internationale, dans les institutions de recherche qui la sollicitent.
La WARIMA est présidée par le Pr Labode Popoola du Nigeria.
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