Dans le cadre de la lutte contre la rougeole et la rubéole chez les enfants, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Unicef et d’autres partenaires, organise du vendredi 26 janvier au dimanche 4 février 2018, une vaste campagne de vaccination sur l’ensemble du territoire national. Cette opération est gratuite et se fera en poste fixe. Elle concerne les enfants âgés de 9 mois à 14 ans. Selon Dr Djè Koffi Hyacinthe, directeur départemental de la santé et de l’hygiène publique de Bouaflé, deux cent trente et un mille quatre cent soixante quinze (231.475) enfants sont concernés dans le département de Bouaflé. « A Bouaflé, ce sont 231.475 enfants âgés de 9 mois à 14 ans qui sont concernés. Cette population cible est répartie dans la commune de Bouaflé et ses 05 Sous-préfectures ainsi que Bonon, Zaguiéta commune et sous-préfecture », a-t-il dévoilé. Le succès de l’opération est la préoccupation majeure des autorités locales. Compte tenu de l’importance de cette campagne pour le système sanitaire du pays, le Directeur Régional, M. Kouadio N’zué et le Directeur Départemental de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Djè Koffi Hyacinthe ont invité les populations à une grande réunion de sensibilisation, le vendredi 26 janvier 2018 au préau de la maternelle du groupe scolaire Biaka Boda, présidée par le préfet. A cette rencontre, ils ont invité les autorités politiques, les chefs de services, les forces de l’ordre, les chefs de villages et de quartiers, les représentants des associations et groupements de jeunes et de femmes à s’investir pour la réussite de cette opération qui est une lutte contre deux maladies très dangereuses pour les enfants. « L’objectif visé par le gouvernement, est de parvenir à une Côte d’Ivoire sans rougeole et sans rubéole et d’avoir des enfants en bonne santé. La rougeole et la rubéole sont deux maladies très contagieuses qui touchent les enfants. Les conséquences peuvent aller jusqu’à la mort ». Le préfet de région, préfet du département de Bouaflé M. Beudjé Djoman Mathias invite chacun à s’approprier cette opération gratuite afin d’en faire un réel succès dans la région et à Bouaflé. « Soyez le relais de l’Etat et de l’administration dans les familles et dans toute la population, partout où vous serez pour expliquer l’importance de faire vacciner les enfants qui sont l’avenir du pays », a-t-il souhaité. A peine l’élève témoin Topan Barakissa a reçu sa dose de vaccin du lancement que le téléphone portable du Directeur Départemental de la Santé et de l’hygiène publique sonne. Son interlocuteur est un agent vaccinateur qui signale un cas de refus. Le préfet aussitôt informé instruit le Directeur Régional, le Directeur Départemental, des chefs coutumiers et religieux dont l’imam Almamy Diaby, chef central des communautés CEDEAO y compris les hommes de medias, à se rendre sur les lieux. A notre arrivée, nous avons été accueillis dans une cour au quartier Dioulabougou, non loin des services de la CIDT par un vieil homme. Interrogé sur les faits qui ont été rapportés, il indique que sa fille refuse de faire vacciner son enfant d’un an et venait de quitter la cour pour un autre quartier de Bouaflé du nom de Fakalla très éloigné. Elle argue que chaque fois qu’elle fait vacciner ses enfants, ceux-ci tombent malades et elle est la seule à payer les médicaments. La mère et son fils sont toujours recherchés.
Y.K.
correspondant régionale
Y.K.
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