La ministre ivoirienne de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité, Mariatou Koné a invité, le mercredi 31 janvier, les uns et les autres à ‘’ne pas donner une tournure politique’’ à l’incident survenu entre un député et un agent de police.
«Evitons de donner une tournure politique à cet acte qui n’honore pas notre pays, qui n’honore pas non plus l’institution qu’est l’Assemblée nationale », a fait remarquer Mariatou Koné, recevant des femmes leaders d’organisations de la société civile qui ont exprimé leur ‘’indignation’’ dans une déclaration.
Pour la ministre en charge des questions féminines, « tous les actes qui portent atteinte à l’honneur et la dignité des femmes doivent être dénoncés et condamnés », rappelant que « l’ivoirien nouveau, c’est celui qui respecte les lois ».
Mariatou Koné a par ailleurs promis d’être «l’avocate» de ces femmes « auprès du gouvernement, du Premier ministre et du président de la République».
Dans une déclaration remise à la ministre, les femmes des organisations de la société civile « s’indignent et tiennent à préciser que nul ne doit se faire justice ». Elles « condamnent avec fermeté l’attitude et le comportement de l’élu de la nation ».
« Les femmes des organisations de la société civile ivoirienne, loin de faire l’apologie d’un féminisme béat, tiennent à rappeler que les parlementaires doivent eux-mêmes s’impliquer fermement dans la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes », indiquent-elles dans cette déclaration.
Le vendredi dernier, au feu tricolore d’un centre commercial d’Attoban dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), une altercation avait éclaté entre le Député Yah Touré et une femme policière affectée à la circulation sur ces lieux.
L’agent, sergent-chef de police, Kouamé Aya Kan aurait affirmé avoir reçu une gifle, ce que le député a nié lors de sa déposition.
Yah Touré, est un député élu sous la bannière du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle), issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Il avait été arrêté, puis libéré à la suite d’une demande du Bureau de l’Assemblée nationale qui a requis la « suspension de la poursuite du député en application des dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la Constitution et de l’article 45 alinéa 3 du règlement de l’Assemblée nationale ».
SY/ls
«Evitons de donner une tournure politique à cet acte qui n’honore pas notre pays, qui n’honore pas non plus l’institution qu’est l’Assemblée nationale », a fait remarquer Mariatou Koné, recevant des femmes leaders d’organisations de la société civile qui ont exprimé leur ‘’indignation’’ dans une déclaration.
Pour la ministre en charge des questions féminines, « tous les actes qui portent atteinte à l’honneur et la dignité des femmes doivent être dénoncés et condamnés », rappelant que « l’ivoirien nouveau, c’est celui qui respecte les lois ».
Mariatou Koné a par ailleurs promis d’être «l’avocate» de ces femmes « auprès du gouvernement, du Premier ministre et du président de la République».
Dans une déclaration remise à la ministre, les femmes des organisations de la société civile « s’indignent et tiennent à préciser que nul ne doit se faire justice ». Elles « condamnent avec fermeté l’attitude et le comportement de l’élu de la nation ».
« Les femmes des organisations de la société civile ivoirienne, loin de faire l’apologie d’un féminisme béat, tiennent à rappeler que les parlementaires doivent eux-mêmes s’impliquer fermement dans la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes », indiquent-elles dans cette déclaration.
Le vendredi dernier, au feu tricolore d’un centre commercial d’Attoban dans la commune de Cocody (Est d’Abidjan), une altercation avait éclaté entre le Député Yah Touré et une femme policière affectée à la circulation sur ces lieux.
L’agent, sergent-chef de police, Kouamé Aya Kan aurait affirmé avoir reçu une gifle, ce que le député a nié lors de sa déposition.
Yah Touré, est un député élu sous la bannière du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle), issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Il avait été arrêté, puis libéré à la suite d’une demande du Bureau de l’Assemblée nationale qui a requis la « suspension de la poursuite du député en application des dispositions de l’article 92 alinéa 3 de la Constitution et de l’article 45 alinéa 3 du règlement de l’Assemblée nationale ».
SY/ls