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Société Publié le mercredi 7 février 2018 | Ministères

Célébration de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines : le ministre de l’intérieur et de la sécurité s’engage dans la lutte

© Ministères Par PR
Le Ministre Sidiki Diakité s’engage dans la lutte contre les mutilations génitales féminines
Abidjan le 7 février 2018. A l`occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines, le ministre de l`intérieur et de la sécurité a pris part ce mardi, à une conférence à l`institut français.
A l’instar du monde entier, la Cote d’ivoire aux côtés de ses partenaires au développement, s’est mobilisé aujourd’hui à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF) dont l’excision.

A cette occasion, Sidiki Diakité le ministre de l’intérieur et de la sécurité, a pris part aux côtés de l’ambassadeur de France en Côte d’ivoire, des Représentants pays de l’UNICEF et de l’UNFPA, ainsi que de nombreuses autres personnalités politiques et du monde associatifs et religieux, tous engagé dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), à une importante conférence-débat qui a eu pour cadre, l’institut français de Cote d’ivoire.

La problématique liée aux VBG est réelle et, elle nous laisse entrevoir d’une réalité accablante sur le terrain. C’est cette réalité qui justifie l’engagement personnel et sans ambages du ministre DIAKITE à l’élimination des mutilations génitales féminines en Côte d’ivoire. « C’est un viol du droit de chaque femme à disposer de son corps. Mais c’est aussi un problème d’égalité des sexes » dira-t-il dans son adresse aux panélistes et participants venus nombreux à cette conférence. il a aussi rappelé l’engagement de l’Etat ivoirien à combattre cette pratique et toutes autres formes de violences faites aux femmes en y consacrant un article de la constitution de la 3e République, « article 5 ».

Les MGF violent des droits fondamentaux des filles et des femmes qui sont le droit à l’intégrité physique et psychologique, le droit à être protégé contre toute forme de violence et de discrimination et, dans les cas les plus extrêmes, le droit à la vie.
Ces pratiques traditionnelles néfastes sont un exemple extrême de discrimination basée sur le genre dira le ministre.

Saisissant l’opportunité de cette célébration, le ministre DIAKITE qui assure le co-parainnage de cette journée avec Mme Mariatou Koné, ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, a également rappelé l’existence de loi 98/757 du 23 décembre 1998 interdisant la pratique de l’excision en Côte d’Ivoire qui, condamne la pratique des MGF, ainsi que les personnes qui les pratiquent et qui permettent l’organisation de ces pratiques y compris celles qui en ont connaissance.

Pour combattre ce fléau, le ministre DIAKITE Faisant le choix de l’action par la sensibilisation et la formation des populations et tout particulièrement des services du ministère de l’intérieur et de la sécurité avec pour objectif, d’atteindre la « tolérance zéro » dans la lutte contre ce fléau, le ministre DIAKITE encourage la coordination des efforts individuels mis en place par chacun en matière de dissuasion d’actes de VBG, notamment la mobilisation générale des associations de terrain et, la saisine des services de police pour toutes actes de MGF afin de combattre ce fléau.

Selon les derniers chiffres du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF-2016), le taux de prévalence de l’excision en Côte d’ivoire, est de 38% pour les femmes âgées de 15 à 49 ans.
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