Abidjan - La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, et les Etats-Unis ont signé vendredi à Abidjan un accord destiné à évaluer les "pires formes de travail des enfants" dans la cacaoculture.
Le Comité national des actions de lutte contre le travail des enfants, présidé par Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire, et l’université de Chicago, à travers l’Institut NORC, vont enquêter de 2018 à 2019 "sur l’incidence du travail des enfants dans les zones de productions cacaoyères", selon les termes de l’accord.
"L’enquête permettra d’obtenir une représentation plus fidèle de la prévalence des pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture", a déclaré Mme Ouattara, lors d’une cérémonie. "Les résultats de cette recherche pourront nous aider à orienter nos campagnes de sensibilisation en direction des parents".
Les partenaires américains ont promis de leur côté une "étude techniquement valable, juste et objective".
"La signature de cet accord aujourd’hui réaffirme notre engagement à travailler ensemble et à faire le nécessaire pour veiller à ce que les enfants ne soient pas exploités ni mis en danger dans la production du cacao", a souligné David G. Mosby, premier secrétaire de l’ambassade des États-Unis à Abidjan.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 10% du PIB du pays, selon la dernière estimation de la Banque mondiale. L’or brun représente aussi les deux tiers des emplois et des revenus de la population du pays.
Néanmoins, de nombreuses familles agricoles font toujours face à une pauvreté persistante avec moins d’un dollar par jour de revenu. Cette pauvreté est l’un des facteurs qui contribuent au travail des enfants dans les plantations de cacao.
La Côte d’Ivoire est aussi considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers. Les enfants y viennent pour travailler dans l’agriculture.
Quelque 1,2 million d’enfants ont été engagés dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire en 2013/2014, selon l’Initiative internationale pour le cacao (ICI), une organisation créée par l’industrie du chocolat pour lutter contre le travail des enfants dans la filière.
ck/de/jpc
Le Comité national des actions de lutte contre le travail des enfants, présidé par Dominique Ouattara, première dame de Côte d’Ivoire, et l’université de Chicago, à travers l’Institut NORC, vont enquêter de 2018 à 2019 "sur l’incidence du travail des enfants dans les zones de productions cacaoyères", selon les termes de l’accord.
"L’enquête permettra d’obtenir une représentation plus fidèle de la prévalence des pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture", a déclaré Mme Ouattara, lors d’une cérémonie. "Les résultats de cette recherche pourront nous aider à orienter nos campagnes de sensibilisation en direction des parents".
Les partenaires américains ont promis de leur côté une "étude techniquement valable, juste et objective".
"La signature de cet accord aujourd’hui réaffirme notre engagement à travailler ensemble et à faire le nécessaire pour veiller à ce que les enfants ne soient pas exploités ni mis en danger dans la production du cacao", a souligné David G. Mosby, premier secrétaire de l’ambassade des États-Unis à Abidjan.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 10% du PIB du pays, selon la dernière estimation de la Banque mondiale. L’or brun représente aussi les deux tiers des emplois et des revenus de la population du pays.
Néanmoins, de nombreuses familles agricoles font toujours face à une pauvreté persistante avec moins d’un dollar par jour de revenu. Cette pauvreté est l’un des facteurs qui contribuent au travail des enfants dans les plantations de cacao.
La Côte d’Ivoire est aussi considérée comme une importante destination régionale du trafic d’enfants en provenance des pays frontaliers. Les enfants y viennent pour travailler dans l’agriculture.
Quelque 1,2 million d’enfants ont été engagés dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire en 2013/2014, selon l’Initiative internationale pour le cacao (ICI), une organisation créée par l’industrie du chocolat pour lutter contre le travail des enfants dans la filière.
ck/de/jpc