Abidjan - Le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean Claude Brou estime que le Système de récépissé d’entreposage (SRE), mis en œuvre par l’Autorité de régulation du système d’entreposage (ARRE), est une réponse à la problématique de financement et de transformation des productions agricoles en générale et particulièrement pour la filière anacarde qui enregistre certes des « performances impressionnantes », mais un faible taux de transformation locale (10%).
« Le SRE est un mécanisme innovant de développement de l’agriculture et de l’agro-industrie. Il constitue une réponse efficace à la problématique du financement de la production agricole et de la transformation locale des matières premières », a indiqué le ministre, lors du lancement du SRE, vendredi à l’auditorium de la Caistab, au Plateau.
Selon lui, ce système s’inscrit dans la logique de la facilitation de la transformation de l’anacarde à travers la mise en place d’un mécanisme qui facilite l’accès à la matière première aux opérateurs de la filière agro-industrielle. Il résout les difficultés liées au financement, à l’entreposage des matières premières et les questions de logistique.
Il garantit aussi aux unités de transformations agricoles un approvisionnement continu en matières premières tout au long de l’année, assurant une bonne conservation de celles-ci par des entrepôts agréés qui fonctionnent selon les normes internationales, a-t-il ajouté.
La représentante régionale de la Société financière internationale (SFI), partenaire de cette initiative ainsi que la Banque Mondiale, Cassandra Colbert, a relevé que le SRE est une opportunité pour le développement des capacités de financement de l’agriculture et de l’agro-business en Côte d’Ivoire, « Ce système est mis en œuvre pour faciliter la reconnaissance des produits agricoles, garanties bancaires et pour diminuer les pertes après récoltes », a-t-elle souligné.
Expliquant le mécanisme de fonctionnement du système, le Pr Koffi Justin N’Goran, directeur général de l’ARRE, a indiqué qu'il est une plateforme électronique qui permettra de rassurer tous les acteurs de la filière cajou, notamment une amélioration des revenus des paysans, la garantie du Label qualité Côte d’Ivoire, la disponibilité réelle des produits qui peuvent servir de garant face aux investisseurs, la facilitation de financement des transformateurs par les établissements financiers.
Adopté par l'Assemblée nationale en juin 2015, le SRE débute pour sa phase pilote avec la noix de cajou. Il s’étendra progressivement à au moins 17 produits, relève-t-on.
tad/akn/fmo
« Le SRE est un mécanisme innovant de développement de l’agriculture et de l’agro-industrie. Il constitue une réponse efficace à la problématique du financement de la production agricole et de la transformation locale des matières premières », a indiqué le ministre, lors du lancement du SRE, vendredi à l’auditorium de la Caistab, au Plateau.
Selon lui, ce système s’inscrit dans la logique de la facilitation de la transformation de l’anacarde à travers la mise en place d’un mécanisme qui facilite l’accès à la matière première aux opérateurs de la filière agro-industrielle. Il résout les difficultés liées au financement, à l’entreposage des matières premières et les questions de logistique.
Il garantit aussi aux unités de transformations agricoles un approvisionnement continu en matières premières tout au long de l’année, assurant une bonne conservation de celles-ci par des entrepôts agréés qui fonctionnent selon les normes internationales, a-t-il ajouté.
La représentante régionale de la Société financière internationale (SFI), partenaire de cette initiative ainsi que la Banque Mondiale, Cassandra Colbert, a relevé que le SRE est une opportunité pour le développement des capacités de financement de l’agriculture et de l’agro-business en Côte d’Ivoire, « Ce système est mis en œuvre pour faciliter la reconnaissance des produits agricoles, garanties bancaires et pour diminuer les pertes après récoltes », a-t-elle souligné.
Expliquant le mécanisme de fonctionnement du système, le Pr Koffi Justin N’Goran, directeur général de l’ARRE, a indiqué qu'il est une plateforme électronique qui permettra de rassurer tous les acteurs de la filière cajou, notamment une amélioration des revenus des paysans, la garantie du Label qualité Côte d’Ivoire, la disponibilité réelle des produits qui peuvent servir de garant face aux investisseurs, la facilitation de financement des transformateurs par les établissements financiers.
Adopté par l'Assemblée nationale en juin 2015, le SRE débute pour sa phase pilote avec la noix de cajou. Il s’étendra progressivement à au moins 17 produits, relève-t-on.
tad/akn/fmo