Paris (France) – La Côte d’Ivoire a engagé une batterie d’initiatives en vue d’être autosuffisante en ressources animales et halieutiques, d’être plus compétitive et en mesure d’approvisionner des pays de la sous-région, assure le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani.
Samedi, au premier jour du 55ème Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2018), le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques a indiqué dans un entretien avec la presse que des engagements ont été pris avec des partenaires techniques et financiers de l’Europe pour permettre au pays de combler le déficit en ressources animales et halieutiques.
Dans cette dynamique, une convention a été signée avec COOPERL Arc Atlantique qui va investir plus de cinq milliards de francs CFA dans le domaine de l’élevage porcin.
Au niveau du bétail, des partenariats publics-privés ont été tissés qui permettront à des investisseurs d’aller relever le niveau de développement des ranchs détruits pendant la crise, de faire en sorte qu’au niveau de la génétique, il y ait une amélioration, en vue de faire de l’élevage intensif. La Côte d’Ivoire a fait partir des animaux en Europe, fait des croisements qui ont engendré une amélioration nette tant au niveau de la production de viande que laitière.
Au sujet de la pêche, la Côte d’Ivoire qui est le premier port thonier d’Afrique, le 2ème pays exportateur de thon transformé en Europe, ayant des accords de pêche avec l’Union européenne, mène un combat pour faire en sorte que ses eaux ne soient pas piratées. Le pays a mis en place un système de surveillance satellitaire de ses eaux, en plus du combat quotidien mené par la Marine nationale, en relation avec les services du MIRAH, pour traquer les éventuels pêcheurs non autorisés à pratiquer ces eaux.
« Il faut aujourd’hui penser à une autre façon de produire. C’est pour cela que dans le cadre de notre plan stratégique de développement de la pêche, nous nous tournons vers la pisciculture, l’aquaculture, qui sont des domaines pouvant nous permettre d’être autosuffisants en protéines halieutiques », a poursuivi le ministre.
A cet effet, le Japon a consenti 2,6 milliards FCFA pour y vulgariser l’aquaculture. Ce pays et le Maroc aident en outre la Côte d’Ivoire à réduire les pertes post capture estimées à 30%, faute de possibilité de conservation, grâce au système de débarcadère. S’y ajoute l’appui de la FAO qui met à disposition des fours dénommés ‘’FAO fours Thiaroye’’, permettant de fumer le poisson sans moyen recourir au bois de chauffe qui a un effet cancérigène. Ce projet, salutaire pour le pays et les consommateurs, permettra de préserver la forêt, de fumer du poisson de qualité qui pourra être exporté, a fait remarquer le ministre Adjoumani.
akn/cmas
Samedi, au premier jour du 55ème Salon international de l’agriculture de Paris (SIA 2018), le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques a indiqué dans un entretien avec la presse que des engagements ont été pris avec des partenaires techniques et financiers de l’Europe pour permettre au pays de combler le déficit en ressources animales et halieutiques.
Dans cette dynamique, une convention a été signée avec COOPERL Arc Atlantique qui va investir plus de cinq milliards de francs CFA dans le domaine de l’élevage porcin.
Au niveau du bétail, des partenariats publics-privés ont été tissés qui permettront à des investisseurs d’aller relever le niveau de développement des ranchs détruits pendant la crise, de faire en sorte qu’au niveau de la génétique, il y ait une amélioration, en vue de faire de l’élevage intensif. La Côte d’Ivoire a fait partir des animaux en Europe, fait des croisements qui ont engendré une amélioration nette tant au niveau de la production de viande que laitière.
Au sujet de la pêche, la Côte d’Ivoire qui est le premier port thonier d’Afrique, le 2ème pays exportateur de thon transformé en Europe, ayant des accords de pêche avec l’Union européenne, mène un combat pour faire en sorte que ses eaux ne soient pas piratées. Le pays a mis en place un système de surveillance satellitaire de ses eaux, en plus du combat quotidien mené par la Marine nationale, en relation avec les services du MIRAH, pour traquer les éventuels pêcheurs non autorisés à pratiquer ces eaux.
« Il faut aujourd’hui penser à une autre façon de produire. C’est pour cela que dans le cadre de notre plan stratégique de développement de la pêche, nous nous tournons vers la pisciculture, l’aquaculture, qui sont des domaines pouvant nous permettre d’être autosuffisants en protéines halieutiques », a poursuivi le ministre.
A cet effet, le Japon a consenti 2,6 milliards FCFA pour y vulgariser l’aquaculture. Ce pays et le Maroc aident en outre la Côte d’Ivoire à réduire les pertes post capture estimées à 30%, faute de possibilité de conservation, grâce au système de débarcadère. S’y ajoute l’appui de la FAO qui met à disposition des fours dénommés ‘’FAO fours Thiaroye’’, permettant de fumer le poisson sans moyen recourir au bois de chauffe qui a un effet cancérigène. Ce projet, salutaire pour le pays et les consommateurs, permettra de préserver la forêt, de fumer du poisson de qualité qui pourra être exporté, a fait remarquer le ministre Adjoumani.
akn/cmas