Créé en février 2017 par décret adopté en Conseil des ministres, l’Observatoire du Service Public (OSEP) a officiellement lancé ses activités ce jeudi 1 mars 2018, en présence du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à qui l’honneur est revenu d’effectuer le premier appel.
Structure tripartite avec des représentants de l’administration publique, des organisations professionnelles du privé et des représentants de la société civile, l’OSEP aura pour charge de noter les travers et d’apporter les améliorations nécessaires dans le service public ivoirien.
C’est ce qu’a rappelé le ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, Pascal Kouakou Abinan : "L’OSEP se veut un creuset formel d’échanges et de partage entre l’administration et ses usagers afin de proposer des mesures appropriées en matière de moralisation de l’administration et de lutte contre la corruption dans les Administrations de l’Etat et trouver des solutions aux maux qui minent l’administration ivoirienne".
L’un des objectifs de l’OSEP sera donc de booster ces administrations afin de traiter avec célérité le dossier des citoyens en vue de répondre à leurs satisfactions.
«L’OSEP est prête à apporter sa pierre à l’édification d’une administration de qualité, vœu cher au président de la République. Elle est également prête à jouer son rôle de baromètre de l’efficacité des actions de modernisation entreprise par le Gouvernement», a promis le ministre Pascal Kouakou Abinan.
Selon le Premier ministre, la création de l’OSEP a pour ambition de répondre plus spécifiquement à la nécessité de préserver les principes de l’égal accès au service public. « Elle permettra à l’usager de ne plus être livré à lui-même face aux différentes dérives dans l’administration publique mais d’avoir plutôt en permanence à sa disposition un organe qui assure un rôle d’écoute, de contrôle et de soutien » a-t-il soutenu avant d’exhorter les équipes de l’OSEP à redoubler d’efforts pour capter tous les signaux qui seront envoyés par les usagers.
Pour lui, c’est « un canal entre l’administration et les usagers-citoyens dans le cadre d’une écoute permanente guidée par le souci de transparence, de traçabilité, d’imputabilité et de responsabilité dans l’action administrative », a-t-il expliqué.
Dans ses tâches, l’OSEP aura également pour mission de recueillir toutes les plaintes relatives aux dérives des services publics en rapport avec les tracasseries administratives et les lenteurs dans le traitement des dossiers. Le recueil des plaintes devra faire, en cas de besoin, l’objet d’enquêtes avant la formulation de propositions de solution aux ministères, pour la prise de mesures correctives.
Durant cette phase expérimentale de trois mois, les usagers mécontents pourront saisir l’OSEP par courrier, par mail ou par téléphone. L’Observatoire pourra alors signaler tout dysfonctionnement ou amélioration nécessaire dans les services publics ivoiriens.
Elisée B.
Structure tripartite avec des représentants de l’administration publique, des organisations professionnelles du privé et des représentants de la société civile, l’OSEP aura pour charge de noter les travers et d’apporter les améliorations nécessaires dans le service public ivoirien.
C’est ce qu’a rappelé le ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public, Pascal Kouakou Abinan : "L’OSEP se veut un creuset formel d’échanges et de partage entre l’administration et ses usagers afin de proposer des mesures appropriées en matière de moralisation de l’administration et de lutte contre la corruption dans les Administrations de l’Etat et trouver des solutions aux maux qui minent l’administration ivoirienne".
L’un des objectifs de l’OSEP sera donc de booster ces administrations afin de traiter avec célérité le dossier des citoyens en vue de répondre à leurs satisfactions.
«L’OSEP est prête à apporter sa pierre à l’édification d’une administration de qualité, vœu cher au président de la République. Elle est également prête à jouer son rôle de baromètre de l’efficacité des actions de modernisation entreprise par le Gouvernement», a promis le ministre Pascal Kouakou Abinan.
Selon le Premier ministre, la création de l’OSEP a pour ambition de répondre plus spécifiquement à la nécessité de préserver les principes de l’égal accès au service public. « Elle permettra à l’usager de ne plus être livré à lui-même face aux différentes dérives dans l’administration publique mais d’avoir plutôt en permanence à sa disposition un organe qui assure un rôle d’écoute, de contrôle et de soutien » a-t-il soutenu avant d’exhorter les équipes de l’OSEP à redoubler d’efforts pour capter tous les signaux qui seront envoyés par les usagers.
Pour lui, c’est « un canal entre l’administration et les usagers-citoyens dans le cadre d’une écoute permanente guidée par le souci de transparence, de traçabilité, d’imputabilité et de responsabilité dans l’action administrative », a-t-il expliqué.
Dans ses tâches, l’OSEP aura également pour mission de recueillir toutes les plaintes relatives aux dérives des services publics en rapport avec les tracasseries administratives et les lenteurs dans le traitement des dossiers. Le recueil des plaintes devra faire, en cas de besoin, l’objet d’enquêtes avant la formulation de propositions de solution aux ministères, pour la prise de mesures correctives.
Durant cette phase expérimentale de trois mois, les usagers mécontents pourront saisir l’OSEP par courrier, par mail ou par téléphone. L’Observatoire pourra alors signaler tout dysfonctionnement ou amélioration nécessaire dans les services publics ivoiriens.
Elisée B.