Les autoritaires sanitaires ivoiriennes en appellent à l’engagement des communautés afin d’éviter, tout comme ce fut le cas avec Ebola, une propagation en Côte d’Ivoire de l’épidémie de fièvre Lassa qui sévit dans des Etats de la sous région Ouest africaine dont deux frontaliers.
Lors d’une rencontre d’information lundi avec des hommes de média, le sous directeur de l’Institut national d’hygiène publique (INHP), Dr Daouda Coulibaly a souligné le fait que seul l’engagement communautaire avait permis de préserver la Côte d’Ivoire (qui n’a enregistré aucun cas) de la grave épidémie d’Ebola déclenchée en 2013 en Afrique de l’Ouest et ayant officiellement causé plus de 10 000 morts.
Le praticien, en qualité de chef du service surveillance des épidémies, a piloté, dans le temps, toutes les actions de riposte. Il a ainsi appelé à la même mobilisation populaire contre Lassa, à travers notamment la stricte observance des mesures de prévention édictées par le gouvernement avec en bonne place celles d’hygiène et d’assainissement du fait que la maladie prospère en milieu insalubre.
Fièvre hémorragique virale (comme la fièvre jaune, la maladie à Virus Ebola, la Dengue, etc.), Lassa est transmise à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par les urines ou les excréments d'une souris communément appelée "rat à mamelles multiples". Le virus peut également se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée. Cette maladie est endémique en Afrique de l'Ouest avec des épidémies récurrentes.
Une épidémie sévit depuis début janvier au Nigéria qui a fait 90 morts dans 18 Etats. L’épidémie a gagné et Bénin où cinq morts ont été enregistrées ainsi que le Libéria (un décès) et le Ghana (un décès).
Bien qu’aucun cas n’a pour l’heure été notifié en Côte d’Ivoire, Lassa, a affirmé Dr Coulibaly, constitue aujourd’hui « une réelle menace », avec non seulement les cas déclarés dans des Etats frontaliers mais aussi et surtout avec la présence aussi dans le pays de l’animal responsable de la maladie, la souris Mastomys Natalensis communément appelée « rat à mamelles multiples ». Selon lui l’institut pasteur a détecté la présence de ce type de rongeurs dans l’Ouest et l’Est ivoirien. Certaines souris testées étaient porteuses du virus responsable de la fièvre Lassa.
La rencontre avec les hommes de médias, organisée par l’INHP en collaboration avec des partenaires dont le Centre de communication John Hopkins, visait à les outiller de sorte qu’ils contribuent à la riposte en mettant à la disposition des populations, jusque dans les contrées les plus éloignées, les informations utiles. Mais surtout les vraies (information) pour également éviter la psychose en leur sein.
kg/akn/kam
Lors d’une rencontre d’information lundi avec des hommes de média, le sous directeur de l’Institut national d’hygiène publique (INHP), Dr Daouda Coulibaly a souligné le fait que seul l’engagement communautaire avait permis de préserver la Côte d’Ivoire (qui n’a enregistré aucun cas) de la grave épidémie d’Ebola déclenchée en 2013 en Afrique de l’Ouest et ayant officiellement causé plus de 10 000 morts.
Le praticien, en qualité de chef du service surveillance des épidémies, a piloté, dans le temps, toutes les actions de riposte. Il a ainsi appelé à la même mobilisation populaire contre Lassa, à travers notamment la stricte observance des mesures de prévention édictées par le gouvernement avec en bonne place celles d’hygiène et d’assainissement du fait que la maladie prospère en milieu insalubre.
Fièvre hémorragique virale (comme la fièvre jaune, la maladie à Virus Ebola, la Dengue, etc.), Lassa est transmise à l’homme par contact avec des aliments ou des articles ménagers contaminés par les urines ou les excréments d'une souris communément appelée "rat à mamelles multiples". Le virus peut également se transmettre d’homme à homme par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d’une personne contaminée. Cette maladie est endémique en Afrique de l'Ouest avec des épidémies récurrentes.
Une épidémie sévit depuis début janvier au Nigéria qui a fait 90 morts dans 18 Etats. L’épidémie a gagné et Bénin où cinq morts ont été enregistrées ainsi que le Libéria (un décès) et le Ghana (un décès).
Bien qu’aucun cas n’a pour l’heure été notifié en Côte d’Ivoire, Lassa, a affirmé Dr Coulibaly, constitue aujourd’hui « une réelle menace », avec non seulement les cas déclarés dans des Etats frontaliers mais aussi et surtout avec la présence aussi dans le pays de l’animal responsable de la maladie, la souris Mastomys Natalensis communément appelée « rat à mamelles multiples ». Selon lui l’institut pasteur a détecté la présence de ce type de rongeurs dans l’Ouest et l’Est ivoirien. Certaines souris testées étaient porteuses du virus responsable de la fièvre Lassa.
La rencontre avec les hommes de médias, organisée par l’INHP en collaboration avec des partenaires dont le Centre de communication John Hopkins, visait à les outiller de sorte qu’ils contribuent à la riposte en mettant à la disposition des populations, jusque dans les contrées les plus éloignées, les informations utiles. Mais surtout les vraies (information) pour également éviter la psychose en leur sein.
kg/akn/kam
