Abidjan - La ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie, a lancé officiellement, vendredi, un programme de réhabilitation et d’équipement de 102 établissements sanitaires (dont 98 de premier contact), exécuté dans le cadre du Projet de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiques (PRSSE).
Spécifiquement, 71 centres de santé ruraux, 27 centres de santé et quatre hôpitaux généraux, répartis dans sept régions sanitaires (Abidjan 2, Bélier, Bounkani-Gontougo, Hambol, Haut Sassandra, Marahoué, N’Zi-Iffou) sont concernés par ce programme financé par la Banque mondiale à hauteur de 13 milliards francs CFA.
Ces établissements sanitaires ont été sélectionnés à l’issue d’une étude préalable conduite auprès de 560 centres de 1er et 2nd niveau de la pyramide sanitaire, dans 25 districts sanitaires et qui a mis en évidence l’ancienneté des infrastructures, avec un âge moyen compris entre 20 et 30 ans ainsi qu’une importante dégradation de l’offre de soins.
Le programme de réhabilitation et d’équipement sera réalisé en deux phases dont la 1ère portera sur 80 établissements (57 centres de santé ruraux, 22 centres de santé urbains et un hôpital général) pour un coût de 6 milliards francs CFA. Les travaux sont prévus pour durer 5 et 7 mois maximum, selon les sites d’intervention. La seconde phase interviendra à l’issue de la 1ère. Pour les hôpitaux généraux la réhabilitation est axée sur le pool mère-enfant.
La ministre de la Santé a symboliquement donné le premier coup de truelle marquant le démarrage des travaux lors d’une cérémonie au centre de santé urbain communautaire Zoé Bruno, à Koumassi. Tout en exprimant à l’occasion sa gratitude au bailleur, elle a sollicité auprès de lui des ressources additionnelles pour la réhabilitation complète (au lieu d’une réhabilitation partielle du bloc mère-enfant) et l’équipement des quartes hôpitaux généraux sélectionnés, au regard de l’énormité des besoins.
Elle a appelé les entreprises retenues pour réaliser les travaux à la responsabilité à travers le respect notamment du cahier de charges. « Il ne s’agit pas d’abandonner les chantiers ou les faire traîner en longueur par incapacité technique ou financière. Nos populations attendent beaucoup et nous ne devons pas les décevoir », leur a-t-elle signifié.
Le PRSSE, rappelle-t-on, est un programme majeur de mise à niveau du système de santé ivoirien décliné en partenariat avec la Banque mondiale. Prévu sur la période 2015-2020, il vise à améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé en mettant l’accent sur la santé maternelle, néonatale et infantile ainsi que sur les services de nutrition. Le programme est doté d’un portefeuille de 77 millions de dollars US dont sept millions fournis par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le projet repose sur deux composantes dont la stratégie du Financement basé sur la performance (FBP), la composante A. Nouveau mécanisme de financement de la santé axé sur les résultats en expérimentation dans 14 districts sanitaires (avec trois districts additionnels sous financement Fonds mondial), le FBP repose sur le principe de la récompense de l’excellence. Il s’agit spécifiquement de récompenser, avec ses personnels, des structures sanitaires qui travaillent plus, quantitativement et qualitativement.
La composante B, renforcement du système de santé, porte notamment sur la remise en état d’infrastructures et équipements sanitaires.
kg/fmo
Spécifiquement, 71 centres de santé ruraux, 27 centres de santé et quatre hôpitaux généraux, répartis dans sept régions sanitaires (Abidjan 2, Bélier, Bounkani-Gontougo, Hambol, Haut Sassandra, Marahoué, N’Zi-Iffou) sont concernés par ce programme financé par la Banque mondiale à hauteur de 13 milliards francs CFA.
Ces établissements sanitaires ont été sélectionnés à l’issue d’une étude préalable conduite auprès de 560 centres de 1er et 2nd niveau de la pyramide sanitaire, dans 25 districts sanitaires et qui a mis en évidence l’ancienneté des infrastructures, avec un âge moyen compris entre 20 et 30 ans ainsi qu’une importante dégradation de l’offre de soins.
Le programme de réhabilitation et d’équipement sera réalisé en deux phases dont la 1ère portera sur 80 établissements (57 centres de santé ruraux, 22 centres de santé urbains et un hôpital général) pour un coût de 6 milliards francs CFA. Les travaux sont prévus pour durer 5 et 7 mois maximum, selon les sites d’intervention. La seconde phase interviendra à l’issue de la 1ère. Pour les hôpitaux généraux la réhabilitation est axée sur le pool mère-enfant.
La ministre de la Santé a symboliquement donné le premier coup de truelle marquant le démarrage des travaux lors d’une cérémonie au centre de santé urbain communautaire Zoé Bruno, à Koumassi. Tout en exprimant à l’occasion sa gratitude au bailleur, elle a sollicité auprès de lui des ressources additionnelles pour la réhabilitation complète (au lieu d’une réhabilitation partielle du bloc mère-enfant) et l’équipement des quartes hôpitaux généraux sélectionnés, au regard de l’énormité des besoins.
Elle a appelé les entreprises retenues pour réaliser les travaux à la responsabilité à travers le respect notamment du cahier de charges. « Il ne s’agit pas d’abandonner les chantiers ou les faire traîner en longueur par incapacité technique ou financière. Nos populations attendent beaucoup et nous ne devons pas les décevoir », leur a-t-elle signifié.
Le PRSSE, rappelle-t-on, est un programme majeur de mise à niveau du système de santé ivoirien décliné en partenariat avec la Banque mondiale. Prévu sur la période 2015-2020, il vise à améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé en mettant l’accent sur la santé maternelle, néonatale et infantile ainsi que sur les services de nutrition. Le programme est doté d’un portefeuille de 77 millions de dollars US dont sept millions fournis par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le projet repose sur deux composantes dont la stratégie du Financement basé sur la performance (FBP), la composante A. Nouveau mécanisme de financement de la santé axé sur les résultats en expérimentation dans 14 districts sanitaires (avec trois districts additionnels sous financement Fonds mondial), le FBP repose sur le principe de la récompense de l’excellence. Il s’agit spécifiquement de récompenser, avec ses personnels, des structures sanitaires qui travaillent plus, quantitativement et qualitativement.
La composante B, renforcement du système de santé, porte notamment sur la remise en état d’infrastructures et équipements sanitaires.
kg/fmo