Les propriétaires d’animaux de compagnie en particulier les chiens sont invités à les faire vacciner contre la rage qui sévit dans le département à une proportion non négligeable.
L’appel a été lancé jeudi à Bouaké, lors de la restitution des résultats d’une enquête réalisée dans le département durant près de deux ans à partir d’avril 2016, dans le cadre du projet GAVI visant à éradiquer cette maladie à travers le pays.
Les résultats révèlent que durant la période de l’enquête, 49 personnes ont été victimes de morsures de chiens dont 12 en milieu urbain et 37 en milieu rural. Parmi ces chiens, neuf ont été déclarés positifs à la rage. De plus, la couverture vaccinale contre cette maladie est estimée à seulement 7% de la population canine du département qui s’élève à plus de 30.000 chiens, selon l’enquête.
Au regard de ces résultats, le coordonnateur du projet GAVI, Dr Kallo Vessaly, a invité les autorités politiques, coutumières et religieuses à s’investir dans la sensibilisation en exhortant les populations à faire vacciner leurs animaux et à déclarer tout animal suspect.
L’enquête a été couplée à d’autres activités notamment des campagnes de sensibilisation, la formation d’agents communautaires et la vaccination d’animaux.
Causée par un virus, la rage se transmet à l’homme par la morsure ou le léchage des animaux à sang chaud tels que le chien, le chat ou la chauve-souris. Selon les autorités, elle représente un problème de santé publique pour les populations plus particulièrement celles vivant dans les zones rurales. Cette maladie ne se guérit pas si la personne atteinte manifeste déjà les signes. Elle cause chaque année, au moins 18 décès en Côte d'Ivoire.
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nbf/cmas
L’appel a été lancé jeudi à Bouaké, lors de la restitution des résultats d’une enquête réalisée dans le département durant près de deux ans à partir d’avril 2016, dans le cadre du projet GAVI visant à éradiquer cette maladie à travers le pays.
Les résultats révèlent que durant la période de l’enquête, 49 personnes ont été victimes de morsures de chiens dont 12 en milieu urbain et 37 en milieu rural. Parmi ces chiens, neuf ont été déclarés positifs à la rage. De plus, la couverture vaccinale contre cette maladie est estimée à seulement 7% de la population canine du département qui s’élève à plus de 30.000 chiens, selon l’enquête.
Au regard de ces résultats, le coordonnateur du projet GAVI, Dr Kallo Vessaly, a invité les autorités politiques, coutumières et religieuses à s’investir dans la sensibilisation en exhortant les populations à faire vacciner leurs animaux et à déclarer tout animal suspect.
L’enquête a été couplée à d’autres activités notamment des campagnes de sensibilisation, la formation d’agents communautaires et la vaccination d’animaux.
Causée par un virus, la rage se transmet à l’homme par la morsure ou le léchage des animaux à sang chaud tels que le chien, le chat ou la chauve-souris. Selon les autorités, elle représente un problème de santé publique pour les populations plus particulièrement celles vivant dans les zones rurales. Cette maladie ne se guérit pas si la personne atteinte manifeste déjà les signes. Elle cause chaque année, au moins 18 décès en Côte d'Ivoire.
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nbf/cmas