Séguéla – La maladie de la lèpre est en nette régression dans le département de Séguéla (Centre-ouest, région du Worodougou), a relevé l’AIP, dimanche, lors de la célébration locale de la journée mondiale de la lèpre à Diarabana, une sous-préfecture située à 25 km du chef-lieu de région.
Selon le directeur départemental de la Santé, Dr Béda Kissiedou Simplice, de 10 nouveaux cas en 2015, ce sont six et sept cas qui ont été enregistrés respectivement en 2016 et 2017.
« Nous pouvons vaincre la lèpre dans le Worodougou. Nous le pouvons. Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il déclaré, enthousiaste, précisant aux populations qui se sont déplacées massivement que le traitement est totalement gratuit.
« On ne demande pas de carnet, on ne demande pas d’argent », a ajouté Dr Béda qui a conseillé aux 12 malades sous traitement et qui étaient fêtés ce jour-ci de suivre scrupuleusement leur thérapie.
Avec plus de 12 000 cas dans les années 60, la Côte d’Ivoire compte actuellement 722 personnes atteintes de cette maladie invalidante qualifiée d’affection de la honte.
« On peut aisément dire que le constat est satisfaisant avec un net recul de la maladie dans notre localité », a fait savoir le sous-préfet de Diarabana, Ahoré Gnabré Daniel Hermann, qui a appelé les populations à ne pas abandonner les patients.
Célébrée en différé cette année en raison des différentes campagnes de vaccination dont celles contre la rougeole et la rubéole, la présente commémoration était placée sous le thème, ‘’Si la lèpre est détectée trop tard, la vie du malade change pour toujours’’, rappelle-t-on.
kkp/fmo
Selon le directeur départemental de la Santé, Dr Béda Kissiedou Simplice, de 10 nouveaux cas en 2015, ce sont six et sept cas qui ont été enregistrés respectivement en 2016 et 2017.
« Nous pouvons vaincre la lèpre dans le Worodougou. Nous le pouvons. Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il déclaré, enthousiaste, précisant aux populations qui se sont déplacées massivement que le traitement est totalement gratuit.
« On ne demande pas de carnet, on ne demande pas d’argent », a ajouté Dr Béda qui a conseillé aux 12 malades sous traitement et qui étaient fêtés ce jour-ci de suivre scrupuleusement leur thérapie.
Avec plus de 12 000 cas dans les années 60, la Côte d’Ivoire compte actuellement 722 personnes atteintes de cette maladie invalidante qualifiée d’affection de la honte.
« On peut aisément dire que le constat est satisfaisant avec un net recul de la maladie dans notre localité », a fait savoir le sous-préfet de Diarabana, Ahoré Gnabré Daniel Hermann, qui a appelé les populations à ne pas abandonner les patients.
Célébrée en différé cette année en raison des différentes campagnes de vaccination dont celles contre la rougeole et la rubéole, la présente commémoration était placée sous le thème, ‘’Si la lèpre est détectée trop tard, la vie du malade change pour toujours’’, rappelle-t-on.
kkp/fmo