Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’Alliance des forces démocratiques (AFD, une autre plateforme de l’opposition et de la société civile conduite par Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien) appelle le ‘’collège électoral de s’abstenir de toute participation’’ au scrutin sénatorial, indique une résolution de huit points remise, jeudi, à Souleymane Diabaté, Directeur de cabinet du président de la Commission électorale indépendante (CEI) et dont APA a eu copie.
Selon cette résolution, face à la ‘’volonté manifeste’’ du président Alassane Ouattara de ‘’violer les lois y compris la Constitution’’ et devant le ‘’refus du gouvernement d’appliquer l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples (CADHP), qui déclare que la Côte d’Ivoire a violé son obligation de créer un organe électoral indépendant et impartial ‘’, les signataires de la résolution ‘’rejettent toutes les activités ou consultations que cette CEI est amenée à organiser’’.
‘’Ils retirent officiellement leur confiance et leur caution à la CEI, ainsi qu’à tous les Commissaires y compris ceux qui siègent pour le compte des partis de l’opposition, tiennent pour complices, les Commissaires des actes délictueux qui seront posés par cette CEI sans fondements juridiques’’, poursuit la résolution signée par 17 partis politiques dont le FPI (tendance Affi N’guessan), le RPP de Ouattara Gnonzié, le COJEP de Charles Blé Goudé.
En outre, à en croire le document, ces partis politiques ‘’affirment qu’ils ne sont nullement opposés à des élections, lorsque les conditions légales et juridiques sont réunies et respectées’’, annoncent clairement qu’ils ne reconnaîtront pas le Sénat issu de cette élection anticonstitutionnelle, et invitent le collège électoral (les Députés, les Présidents des Conseils, les Maires, les Conseillers Régionaux et Municipaux), de s’abstenir de toute participation, les rendant complices d’une forfaiture et d’un déni de démocratie (…)’’.
Par conséquent, Affi N’guessan et ses alliés appellent, également, ‘’les Etats, les Institutions et les organisations Internationales, ainsi que tous ceux qui sont attachés à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice et à une démocratie vivante et exemplaire, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire, de s’abstenir de collaborer avec un organe électoral rendu suranné, délictueux et illégal par décision de justice internationale’’.
HS/ls/APA
Selon cette résolution, face à la ‘’volonté manifeste’’ du président Alassane Ouattara de ‘’violer les lois y compris la Constitution’’ et devant le ‘’refus du gouvernement d’appliquer l’Arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples (CADHP), qui déclare que la Côte d’Ivoire a violé son obligation de créer un organe électoral indépendant et impartial ‘’, les signataires de la résolution ‘’rejettent toutes les activités ou consultations que cette CEI est amenée à organiser’’.
‘’Ils retirent officiellement leur confiance et leur caution à la CEI, ainsi qu’à tous les Commissaires y compris ceux qui siègent pour le compte des partis de l’opposition, tiennent pour complices, les Commissaires des actes délictueux qui seront posés par cette CEI sans fondements juridiques’’, poursuit la résolution signée par 17 partis politiques dont le FPI (tendance Affi N’guessan), le RPP de Ouattara Gnonzié, le COJEP de Charles Blé Goudé.
En outre, à en croire le document, ces partis politiques ‘’affirment qu’ils ne sont nullement opposés à des élections, lorsque les conditions légales et juridiques sont réunies et respectées’’, annoncent clairement qu’ils ne reconnaîtront pas le Sénat issu de cette élection anticonstitutionnelle, et invitent le collège électoral (les Députés, les Présidents des Conseils, les Maires, les Conseillers Régionaux et Municipaux), de s’abstenir de toute participation, les rendant complices d’une forfaiture et d’un déni de démocratie (…)’’.
Par conséquent, Affi N’guessan et ses alliés appellent, également, ‘’les Etats, les Institutions et les organisations Internationales, ainsi que tous ceux qui sont attachés à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice et à une démocratie vivante et exemplaire, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire, de s’abstenir de collaborer avec un organe électoral rendu suranné, délictueux et illégal par décision de justice internationale’’.
HS/ls/APA
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