Les imams de Côte d’Ivoire ont appelé, mercredi, à une ‘’procédure impartiale, juste et équitable’’ de la justice française dans l’affaire du célèbre prédicateur Suisse Tariq Ramadan, accusé de viol, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Le porte-parole du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), El hadj Sékou Sylla, a dasn une déclaration lue devant la presse souligné que ‘’seule une procédure impartiale, juste et équitable, instruite à charge et à décharge serait la solution indéniable pour établir la véracité ou non des faits allégués et permettre par la même occasion de rendre justice ‘’.
Le COSIM dénonce ‘’le traitement partial de l’information’’ par les médias français, a ajouté l’Imam Sylla entouré pour la circonstance de ses pairs parmi lesquels le Cheick Boikary Fofana, guide de la communauté musulmane.
‘’Alors que l’instruction est en cours et que le Pr Tariq Ramadan est privé de parole sur la quasi –totalité des chaînes de télévision française, une tribune est offerte à tous ses détracteurs pour mener une campagne hardie de dénigrement’’, fait remarquer le porte-parole du COSIM qui note qu’au ‘’regard de la législation islamique, le viol qui est considéré comme une grave atteinte à la dignité de la femme est puni de la façon la plus sévère’’.
Par ailleurs, les imams appellent ‘’les autorités compétentes françaises à tout mettre en œuvre pour la préservation de l’intégrité physique du Professeur en lui assurant les conditions d’un suivi médical en adéquation avec son état de santé’’.
En octobre dernier, deux militantes féministes françaises ont porté plainte en France contre le célèbre islamologue Suisse Tariq Ramadan l’accusant des ‘’faits de viol, d’agressions sexuelles, violences volontaires, harcèlement, intimidations’’.
La Cour d’appel de Paris a décidé le jeudi 22 février, de maintenir en détention Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire depuis le 2 février.
L’islamologue suisse, qui conteste les accusations portées contre lui par ces deux femmes, en France, affirme souffrir de deux maladies chroniques, dont une sclérose en plaque. Il avait demandé, notamment pour cette raison, à être remis en liberté.
Depuis l’éclatement de cette affaire, la mobilisation s’organise autour du théologien suisse. Intitulée « Free Tariq Ramadan », une collecte de fonds a été lancée sur la plateforme de crowdfunding Cotizup pour payer les frais de justice de Tariq Ramadan.
Quatre jours après son lancement en février, la cagnotte comptabilisait plus de 94.000 euros, soit plus de 60 millions de FCFA pour assurer les frais des ‘’procédures juridiques, d’avocats, d’expertises et contre-expertises’’, expliquent les initiateurs de ce projet de soutien.
SY/ls/APA
Le porte-parole du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), El hadj Sékou Sylla, a dasn une déclaration lue devant la presse souligné que ‘’seule une procédure impartiale, juste et équitable, instruite à charge et à décharge serait la solution indéniable pour établir la véracité ou non des faits allégués et permettre par la même occasion de rendre justice ‘’.
Le COSIM dénonce ‘’le traitement partial de l’information’’ par les médias français, a ajouté l’Imam Sylla entouré pour la circonstance de ses pairs parmi lesquels le Cheick Boikary Fofana, guide de la communauté musulmane.
‘’Alors que l’instruction est en cours et que le Pr Tariq Ramadan est privé de parole sur la quasi –totalité des chaînes de télévision française, une tribune est offerte à tous ses détracteurs pour mener une campagne hardie de dénigrement’’, fait remarquer le porte-parole du COSIM qui note qu’au ‘’regard de la législation islamique, le viol qui est considéré comme une grave atteinte à la dignité de la femme est puni de la façon la plus sévère’’.
Par ailleurs, les imams appellent ‘’les autorités compétentes françaises à tout mettre en œuvre pour la préservation de l’intégrité physique du Professeur en lui assurant les conditions d’un suivi médical en adéquation avec son état de santé’’.
En octobre dernier, deux militantes féministes françaises ont porté plainte en France contre le célèbre islamologue Suisse Tariq Ramadan l’accusant des ‘’faits de viol, d’agressions sexuelles, violences volontaires, harcèlement, intimidations’’.
La Cour d’appel de Paris a décidé le jeudi 22 février, de maintenir en détention Tariq Ramadan, mis en examen pour viols et placé en détention provisoire depuis le 2 février.
L’islamologue suisse, qui conteste les accusations portées contre lui par ces deux femmes, en France, affirme souffrir de deux maladies chroniques, dont une sclérose en plaque. Il avait demandé, notamment pour cette raison, à être remis en liberté.
Depuis l’éclatement de cette affaire, la mobilisation s’organise autour du théologien suisse. Intitulée « Free Tariq Ramadan », une collecte de fonds a été lancée sur la plateforme de crowdfunding Cotizup pour payer les frais de justice de Tariq Ramadan.
Quatre jours après son lancement en février, la cagnotte comptabilisait plus de 94.000 euros, soit plus de 60 millions de FCFA pour assurer les frais des ‘’procédures juridiques, d’avocats, d’expertises et contre-expertises’’, expliquent les initiateurs de ce projet de soutien.
SY/ls/APA