L’archevêque métropolitain d’Abidjan, Mgr Jean-Pierre Kutwa, a appelé, lundi, « tous les va-t-en guerre », sans distinction d’appartenance politique, à « désarmer » leurs cœurs.
« Je lance ici un appel solennel à tous les va-t-en-guerre les dans tous les partis politiques : désarmez vos cœurs ! Au nom de Dieu qui nous a tous créés, désarmez vos cœurs pour l’habiller au manteau de l’humilité, du pardon et de la paix », a notamment lancé Mgr Kutwa, prononçant l’homélie de la traditionnelle messe en faveur de la paix, célébrée tous les 30 décembre à la cathédrale Saint Paul du Plateau (Abidjan).
« Au nom de nos concitoyens, vos frères et sœurs, désarmez vos cœurs ! », a-t-il insisté, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara.
Cet appel de Mgr Jean-Pierre Kutwa intervient alors qu’un mandat d’arrêt international a été lancé il y a quelques jours à l’encontre de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, président du mouvement politique Générations et peuples solidaires, soupçonné de tentative de coup d’Etat et détournement de deniers publics.
Ce dernier, dont des proches ont été mis aux arrêts par la même occasion pour divers chefs d’accusation dont le trouble à l’ordre public, s’est exilé à l’étranger, après avoir renoncé, le 23 décembre, à atterrir à Abidjan alors que l’avion qui le transportait était en route pour la capital économique ivoirienne.
Mgr Kutwa a par ailleurs plaidé auprès du président ivoirien, Alassane Ouattara, pour la libération des détenus des « derniers événements que connait notre pays ».
« Je prie Dieu qu’ensemble, nous aspirions de toutes nos forces à la paix, et Dieu nous l’accordera », a-t-il intercédé.
Plusieurs voix s’élèvent dans la classe politique pour condamner cette présumée tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, dont le procureur a brandit des éléments de preuves du dossier, lors d’une conférence de presse le 26 décembre.
Le chef de l’Etat s’est montré ferme sur la question, samedi, promettant que la justice ira jusqu’au bout.
«Nul n’est autorisé à déstabiliser la Côte -d’Ivoire ; (…) la loi sera appliquée à tous les citoyens», avait-il averti.
(AIP)
bsb/tm
« Je lance ici un appel solennel à tous les va-t-en-guerre les dans tous les partis politiques : désarmez vos cœurs ! Au nom de Dieu qui nous a tous créés, désarmez vos cœurs pour l’habiller au manteau de l’humilité, du pardon et de la paix », a notamment lancé Mgr Kutwa, prononçant l’homélie de la traditionnelle messe en faveur de la paix, célébrée tous les 30 décembre à la cathédrale Saint Paul du Plateau (Abidjan).
« Au nom de nos concitoyens, vos frères et sœurs, désarmez vos cœurs ! », a-t-il insisté, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara.
Cet appel de Mgr Jean-Pierre Kutwa intervient alors qu’un mandat d’arrêt international a été lancé il y a quelques jours à l’encontre de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, président du mouvement politique Générations et peuples solidaires, soupçonné de tentative de coup d’Etat et détournement de deniers publics.
Ce dernier, dont des proches ont été mis aux arrêts par la même occasion pour divers chefs d’accusation dont le trouble à l’ordre public, s’est exilé à l’étranger, après avoir renoncé, le 23 décembre, à atterrir à Abidjan alors que l’avion qui le transportait était en route pour la capital économique ivoirienne.
Mgr Kutwa a par ailleurs plaidé auprès du président ivoirien, Alassane Ouattara, pour la libération des détenus des « derniers événements que connait notre pays ».
« Je prie Dieu qu’ensemble, nous aspirions de toutes nos forces à la paix, et Dieu nous l’accordera », a-t-il intercédé.
Plusieurs voix s’élèvent dans la classe politique pour condamner cette présumée tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, dont le procureur a brandit des éléments de preuves du dossier, lors d’une conférence de presse le 26 décembre.
Le chef de l’Etat s’est montré ferme sur la question, samedi, promettant que la justice ira jusqu’au bout.
«Nul n’est autorisé à déstabiliser la Côte -d’Ivoire ; (…) la loi sera appliquée à tous les citoyens», avait-il averti.
(AIP)
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