Abidjan (Côte d’Ivoire) - Un congrès régional africain contre la peine de mort s’est ouvert, lundi à Abidjan, où des cadres et experts de plusieurs pays partagent leurs expériences sur le sujet, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette rencontre de partage d’expériences réunit plusieurs ministres africains en charge de la justice. A ce propos, le ministre d’Etat, Garde des sceaux et ministre de la justice de la Guinée, Cheick Sako, a expliqué que dans son pays, «aucune juridiction ne peut prononcer la peine de mort».
Des «gens étaient favorables » à la peine de mort « à cause de la longue tradition de violence dans le pays», a-t-il poursuivi.
Au Tchad, « le nouveau code adopté en 2017 supprime la peine de mort», renchérit le Garde des sceaux tchadien, Djemet Amubi, précisant au passage que «les dernières exécutions datent de 2003».
« Nous allons respecter tous les engagements que nous avons pris au sein de l’ONU », a promis de son côté Marie Ange MushobeKwa, ministre des droits humains de la République démocratique du Congo.
Dans ce pays situé en Afrique du Centre, « l’opinion publique est partagée entre la (la peine de mort) laisser pour dissuader les groupes armés et l’annuler ».
Le ministre ivoirien de la justice, Sansan Kambilé , l’hôte de cette réunion internationale a pour sa part révélé que son pays « n’a jamais connu d’application depuis l’indépendance » de cette peine bien qu’elle figurait dans les lois.
Ce congrès est à l’initiative du mouvement Ensemble contre la peine de mort (ECPM). Les congrès mondiaux et régionaux ont permis de mettre l’abolition de la peine de mort dans l’agenda des Nations-Unies.
SY/ls
Cette rencontre de partage d’expériences réunit plusieurs ministres africains en charge de la justice. A ce propos, le ministre d’Etat, Garde des sceaux et ministre de la justice de la Guinée, Cheick Sako, a expliqué que dans son pays, «aucune juridiction ne peut prononcer la peine de mort».
Des «gens étaient favorables » à la peine de mort « à cause de la longue tradition de violence dans le pays», a-t-il poursuivi.
Au Tchad, « le nouveau code adopté en 2017 supprime la peine de mort», renchérit le Garde des sceaux tchadien, Djemet Amubi, précisant au passage que «les dernières exécutions datent de 2003».
« Nous allons respecter tous les engagements que nous avons pris au sein de l’ONU », a promis de son côté Marie Ange MushobeKwa, ministre des droits humains de la République démocratique du Congo.
Dans ce pays situé en Afrique du Centre, « l’opinion publique est partagée entre la (la peine de mort) laisser pour dissuader les groupes armés et l’annuler ».
Le ministre ivoirien de la justice, Sansan Kambilé , l’hôte de cette réunion internationale a pour sa part révélé que son pays « n’a jamais connu d’application depuis l’indépendance » de cette peine bien qu’elle figurait dans les lois.
Ce congrès est à l’initiative du mouvement Ensemble contre la peine de mort (ECPM). Les congrès mondiaux et régionaux ont permis de mettre l’abolition de la peine de mort dans l’agenda des Nations-Unies.
SY/ls