Abidjan - Cooptée par l’ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Marc Simon, puis élue par les membres de l’Académie des sciences d’Outre-mer en qualité de membre correspondant de deuxième section, le Professeur Bakayoko-Ly Ramata a fait une présentation intitulée « Enseignement supérieur, recherche et innovation en Côte d’Ivoire : défis et perspectives », lors de la cérémonie de son investiture, vendredi, selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, transmis lundi à l’AIP.
Elle a exposé, à cette occasion, le contexte, les défis, l’état de mise en œuvre du Plan de développement de l’Enseignement supérieur (PDESRS 2016-2025) et les perspectives de développement de l’enseignement supérieur de la politique du président Alassane Ouattara.
L’enseignement supérieur ivoirien, dont l’accès est ouvert à tout nouveau bachelier est assuré par six universités publiques, une université virtuelle, 28 universités privées, 46 grandes écoles publiques et 210 grandes écoles privées.
Les universités et grandes écoles privées accueillent 60% des effectifs. Malgré l’augmentation du nombre d’établissements de l’enseignement supérieur, la question du sureffectif, toujours d’actualité, se pose avec acuité du fait de l’insuffisance des infrastructures et des capacités d’encadrement.
Face à cette situation, l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire présente des défis majeurs à relever dont l’accès, l’équité, la qualité, l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés, la gouvernance et le financement, le développement de la recherche et de l’innovation technologique, le développement des compétences en Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STIM), le développement du numérique, la pacification de l’espace universitaire.
En adoptant un Plan de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Côte d’Ivoire (PDESRS 2016-2025), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) s’inscrit dans la vision du Président de la République déclinée en mesures clés ou actions prises en compte dans le Plan national de développement (PND 2016-2020).
En effet, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a favorisé la construction d’ établissements de pointe en matière de sciences et technologies à l’image de l’acquisition par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) d’une Biobanque ou Centre de Ressources biologiques qui dispose d’infrastructures pouvant couvrir les besoins de la sous-région ouest africaine, l’installation au Pôle Scientifique et d’Innovation de l’UFHB du Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire (CNCCI), d’un supercalculateur, un moyen communautaire de recherche avec vocation d’être mutualisé pour une utilisation rationnelle et optimisée.
Le Gouvernement a consenti d’importants efforts pour réhabiliter et construire des infrastructures sportives et socio-sanitaires, des résidences et des restaurants universitaires, accroître les budgets consacrés aux bourses d’études et aux secours financiers, rendre effective la prise en charge des étudiants dans le cadre du projet pilote de la Couverture maladie universelle (CMU) et relever les primes de recherche à un taux de 100 à 120%.
Le plan de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (PDESRS 2016-2025), est fondé sur une nouvelle gouvernance, une restructuration de la recherche, une réforme pédagogique et une amélioration des conditions d’apprentissage. Il crée un contexte plus favorable pour le développement et le rayonnement des Etablissements d’Enseignement Supérieur (EES).
Dans ce cadre, les activités du ministère ont abouti, entre autres, au renforcement de la gouvernance des EES, à l’acquisition d’infrastructures pédagogiques et sociales, à l’amélioration de la qualité des offres et au renforcement de la professionnalisation des formations, au développement du numérique éducatif, au développement des activités de recherche structurantes, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs de la communauté universitaire, à l’éducation à la citoyenneté au sein des EESR.
La présentation du Professeur Bakayoko-Ly Ramata a été favorablement accueillie par les académiciens en présence du président de la séance, Denis Vialou, qui a souligné « la passion avec laquelle le Professeur Bakayoko-Ly Ramata parle de l’Enseignement supérieur et la Recherche de son pays, une invitation à approcher l’Afrique pour en apprendre davantage ».
Première femme présidente d’université en Côte d’Ivoire, et première femme ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Bakayoko-Ly Ramata est la première femme ivoirienne cooptée à l’Académie des sciences d’Outre-mer, après les présidents Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara, l’écrivain Bernard Dadié et feu le professeur de Droit, Okou Henri Legré.
La délégation qui accompagnait l’Académicienne Bakayoko-Ly Ramata comprenait le directeur de cabinet, Pr Assane Thiam, et des présidents d’universités publiques Abou Karamoko (Cocody), Poamé Lazare (Bouaké) et Koné Tiémoman (université virtuelle).
aaa/tm
Elle a exposé, à cette occasion, le contexte, les défis, l’état de mise en œuvre du Plan de développement de l’Enseignement supérieur (PDESRS 2016-2025) et les perspectives de développement de l’enseignement supérieur de la politique du président Alassane Ouattara.
L’enseignement supérieur ivoirien, dont l’accès est ouvert à tout nouveau bachelier est assuré par six universités publiques, une université virtuelle, 28 universités privées, 46 grandes écoles publiques et 210 grandes écoles privées.
Les universités et grandes écoles privées accueillent 60% des effectifs. Malgré l’augmentation du nombre d’établissements de l’enseignement supérieur, la question du sureffectif, toujours d’actualité, se pose avec acuité du fait de l’insuffisance des infrastructures et des capacités d’encadrement.
Face à cette situation, l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire présente des défis majeurs à relever dont l’accès, l’équité, la qualité, l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés, la gouvernance et le financement, le développement de la recherche et de l’innovation technologique, le développement des compétences en Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (STIM), le développement du numérique, la pacification de l’espace universitaire.
En adoptant un Plan de développement de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la Côte d’Ivoire (PDESRS 2016-2025), le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) s’inscrit dans la vision du Président de la République déclinée en mesures clés ou actions prises en compte dans le Plan national de développement (PND 2016-2020).
En effet, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a favorisé la construction d’ établissements de pointe en matière de sciences et technologies à l’image de l’acquisition par l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) d’une Biobanque ou Centre de Ressources biologiques qui dispose d’infrastructures pouvant couvrir les besoins de la sous-région ouest africaine, l’installation au Pôle Scientifique et d’Innovation de l’UFHB du Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire (CNCCI), d’un supercalculateur, un moyen communautaire de recherche avec vocation d’être mutualisé pour une utilisation rationnelle et optimisée.
Le Gouvernement a consenti d’importants efforts pour réhabiliter et construire des infrastructures sportives et socio-sanitaires, des résidences et des restaurants universitaires, accroître les budgets consacrés aux bourses d’études et aux secours financiers, rendre effective la prise en charge des étudiants dans le cadre du projet pilote de la Couverture maladie universelle (CMU) et relever les primes de recherche à un taux de 100 à 120%.
Le plan de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (PDESRS 2016-2025), est fondé sur une nouvelle gouvernance, une restructuration de la recherche, une réforme pédagogique et une amélioration des conditions d’apprentissage. Il crée un contexte plus favorable pour le développement et le rayonnement des Etablissements d’Enseignement Supérieur (EES).
Dans ce cadre, les activités du ministère ont abouti, entre autres, au renforcement de la gouvernance des EES, à l’acquisition d’infrastructures pédagogiques et sociales, à l’amélioration de la qualité des offres et au renforcement de la professionnalisation des formations, au développement du numérique éducatif, au développement des activités de recherche structurantes, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des acteurs de la communauté universitaire, à l’éducation à la citoyenneté au sein des EESR.
La présentation du Professeur Bakayoko-Ly Ramata a été favorablement accueillie par les académiciens en présence du président de la séance, Denis Vialou, qui a souligné « la passion avec laquelle le Professeur Bakayoko-Ly Ramata parle de l’Enseignement supérieur et la Recherche de son pays, une invitation à approcher l’Afrique pour en apprendre davantage ».
Première femme présidente d’université en Côte d’Ivoire, et première femme ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Bakayoko-Ly Ramata est la première femme ivoirienne cooptée à l’Académie des sciences d’Outre-mer, après les présidents Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara, l’écrivain Bernard Dadié et feu le professeur de Droit, Okou Henri Legré.
La délégation qui accompagnait l’Académicienne Bakayoko-Ly Ramata comprenait le directeur de cabinet, Pr Assane Thiam, et des présidents d’universités publiques Abou Karamoko (Cocody), Poamé Lazare (Bouaké) et Koné Tiémoman (université virtuelle).
aaa/tm