Le Département du Centre de ressources biologiques/Biobanque de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), à Adiopodoumé (Yopougon) a abrité ce vendredi 06 avril, la 11ème édition des Cafés de la Science, organisée par l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement- France), en collaboration avec le C2D (Contrat de désendettement et développement).
Sous la présidence du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), cette rencontre entre professionnels de la science, enseignants et chercheurs a eu pour thème principal : « une biobanque régionale et laboratoire P4 en Côte d’Ivoire, pour quoi faire ? »
Ce sujet a été présenté par Dr Doumbia Simini du Centre de ressources biologiques/Biobanque de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI). Dans son exposé Dr Doumbia Simini a imprégné l’assistance du contexte de la mission de l’IPCI depuis 1972, spécialisé dans la recherche, la formation, la santé, le diagnostic et la conservation des échantillons et souches microbiennes.
Face à l’émergence d’épidémies de grippe et de Dengue, de fièvre de jaune en Côte d’Ivoire, de virus Ebola (Guinée et Sierra Leone), de virus Lassa (Nigeria), de virus Rift (Niger), l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a orienté ses recherches en matière de sécurité biologique au niveau régionale.
Pour la nécessité d’isoler et conserver les agents pathogènes pour garantir une sécurité maximale, la sécurité biologique s’avère une approche stratégique et intégrée pour analyser et gérer les risques pesant sur la vie et la santé des êtres humains, des animaux et des végétaux, ainsi que les risques associés pour l’environnement.
Cela passe un confinement qui constitue un ensemble de mesures appliquées à la conception et à la construction de laboratoires ou autres locaux, à leurs équipements, aux pratiques et aux techniques opératoires, pour la manipulation, le stockage et le transport d’agents biologiques, d’OGM et des produits en contenant.
C’est en cela que la Biobanque régionale CEDEAO vient jouer un rôle indispensable en assurant au minimum la collection et la conservation d’échantillons biologiques avec des données associées (Ressources Biologiques). Elle peut également mettre ses ressources à disposition de la communauté scientifique.
Basée en Côte d’Ivoire, la Biobanque régionale CEDEAO, dans sa gestion, bénéficie de la grande implication de la direction de l’IPCI et du gouvernement ivoirien. Elle offre une capacité de stockage au niveau quantitatif et qualitatif, avec des équipements de pointes et nouvelles technologies. Elle est intégrée dans le complexe CEPRIS (Centre d’étude des pathogènes émergents à risque infectieux sévère).
Pour toute manipulation d’agent de classe 4 ou d’un produit susceptible d’en contenir, il faut donc un confinement maximum pour le diagnostic et la recherche qui nécessitent un laboratoire de type 4.
L’enjeu scientifique d’un laboratoire de type 4 est d’assurer en toute sécurité la recherche et le diagnostic de pathogènes ayant un potentiel infectieux sévère d’origine connue ou inconnue, et pouvant être collectés par des réseaux de surveillance nationale et internationale en contexte épidémique ou non.
Ce projet est étroitement lié aux activités de la Biobanque de l’IPCI par la gestion normative et la conservation sécurisée de collections biologiques.
En outre, la seconde thématique de cette rencontre scientifique a porté sur : « la gestion des risques NRBC (nucléaire radiologique biologique et chimique », présentée par Prof Nanga Zinzendorf.
Une visité commentée de la biobanque de l’IPCI a mis fin à ces 11ème cafés de la science.
JOB
Sous la présidence du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), cette rencontre entre professionnels de la science, enseignants et chercheurs a eu pour thème principal : « une biobanque régionale et laboratoire P4 en Côte d’Ivoire, pour quoi faire ? »
Ce sujet a été présenté par Dr Doumbia Simini du Centre de ressources biologiques/Biobanque de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI). Dans son exposé Dr Doumbia Simini a imprégné l’assistance du contexte de la mission de l’IPCI depuis 1972, spécialisé dans la recherche, la formation, la santé, le diagnostic et la conservation des échantillons et souches microbiennes.
Face à l’émergence d’épidémies de grippe et de Dengue, de fièvre de jaune en Côte d’Ivoire, de virus Ebola (Guinée et Sierra Leone), de virus Lassa (Nigeria), de virus Rift (Niger), l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire a orienté ses recherches en matière de sécurité biologique au niveau régionale.
Pour la nécessité d’isoler et conserver les agents pathogènes pour garantir une sécurité maximale, la sécurité biologique s’avère une approche stratégique et intégrée pour analyser et gérer les risques pesant sur la vie et la santé des êtres humains, des animaux et des végétaux, ainsi que les risques associés pour l’environnement.
Cela passe un confinement qui constitue un ensemble de mesures appliquées à la conception et à la construction de laboratoires ou autres locaux, à leurs équipements, aux pratiques et aux techniques opératoires, pour la manipulation, le stockage et le transport d’agents biologiques, d’OGM et des produits en contenant.
C’est en cela que la Biobanque régionale CEDEAO vient jouer un rôle indispensable en assurant au minimum la collection et la conservation d’échantillons biologiques avec des données associées (Ressources Biologiques). Elle peut également mettre ses ressources à disposition de la communauté scientifique.
Basée en Côte d’Ivoire, la Biobanque régionale CEDEAO, dans sa gestion, bénéficie de la grande implication de la direction de l’IPCI et du gouvernement ivoirien. Elle offre une capacité de stockage au niveau quantitatif et qualitatif, avec des équipements de pointes et nouvelles technologies. Elle est intégrée dans le complexe CEPRIS (Centre d’étude des pathogènes émergents à risque infectieux sévère).
Pour toute manipulation d’agent de classe 4 ou d’un produit susceptible d’en contenir, il faut donc un confinement maximum pour le diagnostic et la recherche qui nécessitent un laboratoire de type 4.
L’enjeu scientifique d’un laboratoire de type 4 est d’assurer en toute sécurité la recherche et le diagnostic de pathogènes ayant un potentiel infectieux sévère d’origine connue ou inconnue, et pouvant être collectés par des réseaux de surveillance nationale et internationale en contexte épidémique ou non.
Ce projet est étroitement lié aux activités de la Biobanque de l’IPCI par la gestion normative et la conservation sécurisée de collections biologiques.
En outre, la seconde thématique de cette rencontre scientifique a porté sur : « la gestion des risques NRBC (nucléaire radiologique biologique et chimique », présentée par Prof Nanga Zinzendorf.
Une visité commentée de la biobanque de l’IPCI a mis fin à ces 11ème cafés de la science.
JOB