La forêt sacrée de Gbèpleu et ses singes qui participent au rayonnement touristique de la ville de Man sont menacés et fragilisés pas une proximité de plus en plus envahissante de constructions, sans respect de ces joyaux de la ville des 18 montagnes (Ouest, région du Tonkpi).
La superficie de cette forêt de près de 10 hectares a été réduite au fil des années et les singes qui ne disposent plus d’arbres fruitiers sont de plus en plus affamés, d’où l’appel à l’aide lancé lors d’un entretien accordé à l’AIP par le chef canton de Man campagne, Gonsé Pierre, protecteur de ce site sacré.
« Avant, la forêt pouvait atteindre presque 10 hectares mais des personnes ont coupé, défriché, construit et vendu une partie de cette forêt. Pour finir, on ne sait plus quelle est la superficie réelle. Moi j’ai dis non, cette forêt a droit au respect, mais il y a des gens qui ont de l’argent et ils construisent », a déploré l’octogénaire.
Le chef de canton a souligné que les simiens sortent de plus en plus de la forêt en vue de se faire nourrir par les populations qui savent qu’elles ne doivent leur faire de mal.
Sollicitées, les autorités préfectorales du Tonkpi ont décidé de borner la forêt restante depuis le 11 avril, de connaître sa superficie et de veiller à faire construire une clôture pour protéger le site.
« Aujourd’hui, il n’y a plus assez d’arbres fruitiers dans l’espace sacré, donc les populations donnent des bananes aux singes qui les mangent et ensuite, ils retournent dans la forêt. La forêt a été délimitée et bornée le 11 avril et le résultat sera donné par la direction régionale de la construction. C’est cette direction qui va déterminer ce qui reste de cette forêt. Et ensuite, toute la forêt sacrée sera clôturée », a ajouté le chef.
M. Gonsé a également mentionné que la ville de Man attend incessamment l’aide promise par l’ambassade de France pour la protection du site, et celle de l’Inde qui compte faire venir un vétérinaire spécialiste en vue de prendre soin des singes.
« Je demande aux autorités locales, gouvernementales et aux ambassadeurs de nous aider en vue de planter des arbres fruitiers pour nourrir les singes et construire rapidement cette clôture pour ne pas que les gens continuent de bafouer la forêt sacrée » , a plaidé le chef de canton.
amak/cmas
La superficie de cette forêt de près de 10 hectares a été réduite au fil des années et les singes qui ne disposent plus d’arbres fruitiers sont de plus en plus affamés, d’où l’appel à l’aide lancé lors d’un entretien accordé à l’AIP par le chef canton de Man campagne, Gonsé Pierre, protecteur de ce site sacré.
« Avant, la forêt pouvait atteindre presque 10 hectares mais des personnes ont coupé, défriché, construit et vendu une partie de cette forêt. Pour finir, on ne sait plus quelle est la superficie réelle. Moi j’ai dis non, cette forêt a droit au respect, mais il y a des gens qui ont de l’argent et ils construisent », a déploré l’octogénaire.
Le chef de canton a souligné que les simiens sortent de plus en plus de la forêt en vue de se faire nourrir par les populations qui savent qu’elles ne doivent leur faire de mal.
Sollicitées, les autorités préfectorales du Tonkpi ont décidé de borner la forêt restante depuis le 11 avril, de connaître sa superficie et de veiller à faire construire une clôture pour protéger le site.
« Aujourd’hui, il n’y a plus assez d’arbres fruitiers dans l’espace sacré, donc les populations donnent des bananes aux singes qui les mangent et ensuite, ils retournent dans la forêt. La forêt a été délimitée et bornée le 11 avril et le résultat sera donné par la direction régionale de la construction. C’est cette direction qui va déterminer ce qui reste de cette forêt. Et ensuite, toute la forêt sacrée sera clôturée », a ajouté le chef.
M. Gonsé a également mentionné que la ville de Man attend incessamment l’aide promise par l’ambassade de France pour la protection du site, et celle de l’Inde qui compte faire venir un vétérinaire spécialiste en vue de prendre soin des singes.
« Je demande aux autorités locales, gouvernementales et aux ambassadeurs de nous aider en vue de planter des arbres fruitiers pour nourrir les singes et construire rapidement cette clôture pour ne pas que les gens continuent de bafouer la forêt sacrée » , a plaidé le chef de canton.
amak/cmas