Abidjan - Grâce à la participation de plus de 21 000 personnes issues de 11 500 ménages, la Côte d’Ivoire a achevé la collecte de données pour sa toute première étude nationale sur l’impact du VIH.
Seul le Cameroun, un autre pays d’Afrique francophone, a réalisé cet évènement majeur, énonce l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire dans un communiqué de presse transmis mardi à l’AIP. Cette réalisation a été célébrée au cours d’une cérémonie à Abidjan sous l’égide du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
« Il est important pour la Côte d’Ivoire de disposer de données fiables afin de savoir comment mettre fin au VIH en tant que menace de santé publique », a dit le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, Mme Katherine Brucker. Selon elle, les résultats de l’étude aideront les autorités à mieux cibler leurs activités sur le VIH en vue de sauver plus de vie, et cette opportunité est possible seulement parce que beaucoup d’Ivoiriens ont choisi d’y participer.
L’étude dénommée Côte d’Ivoire Population-based HIV Impact Assessment (CIPHIA) ou en français, Evaluation de l’Impact du VIH dans la Population en Côte d’Ivoire, exigeait la collecte de spécimen de sang d’un échantillon national représentatif d’Ivoiriens. En outre, ceux qui fournissent les échantillons de sang étaient questionnés sur leur connaissance sur le VIH, leurs antécédents relatifs au dépistage et leurs comportements. Les personnes nouvellement diagnostiquées séropositives au VIH dans les ménages ont été référées à des services de soins et traitement.
A la fin de l’étude, à l’aide des réponses et des résultats des analyses sanguines, les modèles statistiques dresseront un tableau plus détaillé de l’épidémie actuelle du VIH en Côte d’Ivoire et fourniront des données qui n’étaient pas disponibles auparavant. Par exemple, CIPHIA permettra de mieux décrire le nombre d’Ivoiriens vivant avec le VIH qui connaissent leur statut et reçoivent un traitement de qualité.
Docteur Roger Lobognon, du bureau des Centres Américains de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) en Côte d’Ivoire, a indiqué que les résultats préliminaires du CIPHIA sont attendus d’ici à décembre 2018, et que les résultats et les données détaillés devraient être disponibles en 2019. Une fois terminé, les résultats du CIPHIA seront rendus publics et les données du CIPHIA feront partie de la Situation Room de ONUSIDA, une plate-forme logicielle lancée récemment, qui rassemble les données de diverses sources et présente les informations dans des formats faciles à comprendre.
Avec le CIPHIA et la Situation Room, la contribution susmentionnée fait partie d’une assistance globale d’un montant de CFA 110 milliard ($200 million) fournie par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique au cours de l’année budgétaire 2018. Cette assistance répond à quatre priorités, à savoir la bonne gouvernance, la croissance économique et inclusive, l’amélioration du système de santé et la réforme du secteur de sécurité.
cmas
Seul le Cameroun, un autre pays d’Afrique francophone, a réalisé cet évènement majeur, énonce l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire dans un communiqué de presse transmis mardi à l’AIP. Cette réalisation a été célébrée au cours d’une cérémonie à Abidjan sous l’égide du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.
« Il est important pour la Côte d’Ivoire de disposer de données fiables afin de savoir comment mettre fin au VIH en tant que menace de santé publique », a dit le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis, Mme Katherine Brucker. Selon elle, les résultats de l’étude aideront les autorités à mieux cibler leurs activités sur le VIH en vue de sauver plus de vie, et cette opportunité est possible seulement parce que beaucoup d’Ivoiriens ont choisi d’y participer.
L’étude dénommée Côte d’Ivoire Population-based HIV Impact Assessment (CIPHIA) ou en français, Evaluation de l’Impact du VIH dans la Population en Côte d’Ivoire, exigeait la collecte de spécimen de sang d’un échantillon national représentatif d’Ivoiriens. En outre, ceux qui fournissent les échantillons de sang étaient questionnés sur leur connaissance sur le VIH, leurs antécédents relatifs au dépistage et leurs comportements. Les personnes nouvellement diagnostiquées séropositives au VIH dans les ménages ont été référées à des services de soins et traitement.
A la fin de l’étude, à l’aide des réponses et des résultats des analyses sanguines, les modèles statistiques dresseront un tableau plus détaillé de l’épidémie actuelle du VIH en Côte d’Ivoire et fourniront des données qui n’étaient pas disponibles auparavant. Par exemple, CIPHIA permettra de mieux décrire le nombre d’Ivoiriens vivant avec le VIH qui connaissent leur statut et reçoivent un traitement de qualité.
Docteur Roger Lobognon, du bureau des Centres Américains de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) en Côte d’Ivoire, a indiqué que les résultats préliminaires du CIPHIA sont attendus d’ici à décembre 2018, et que les résultats et les données détaillés devraient être disponibles en 2019. Une fois terminé, les résultats du CIPHIA seront rendus publics et les données du CIPHIA feront partie de la Situation Room de ONUSIDA, une plate-forme logicielle lancée récemment, qui rassemble les données de diverses sources et présente les informations dans des formats faciles à comprendre.
Avec le CIPHIA et la Situation Room, la contribution susmentionnée fait partie d’une assistance globale d’un montant de CFA 110 milliard ($200 million) fournie par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique au cours de l’année budgétaire 2018. Cette assistance répond à quatre priorités, à savoir la bonne gouvernance, la croissance économique et inclusive, l’amélioration du système de santé et la réforme du secteur de sécurité.
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