Pour la première fois depuis plus d’une décennie, les progrès de la lutte contre le paludisme sont au point mort en Afrique, a mis en garde mercredi la présidente de la Commission sociale de l’Union africaine (UA), Mme Mariama Cissé.
Elle a fait cette révélation lors d’une conférence de l’Initiative multilatérale contre le paludisme (MIM en anglais), actuellement en cours à Diamniadio au Sénégal.
Mme Cissé a invité les pays africains à se soucier de cette situation signalée dans le Rapport mondial sur le paludisme 2017.
Elle a souligné l’importance pour les pays africains, qui supportent 90% du fardeau mondial de cette maladie, de "renouveler leurs engagements et renforcer leurs instruments pour une Afrique" sans paludisme d’ici 2030.
Mme Cissé a préconisé la nécessité d’augmenter le financement national, en améliorant l’accès aux soins vitaux et en renforçant les systèmes de santé.
Elle a indiqué que le paludisme à lui seul devrait priver l’Afrique de 12 milliards de USD par an en termes de productivité, en investissements et en coûts de santé associés.
L’Afrique est confrontée à de "nombreuses priorités de développement", mais "l’énorme boom économique des pays africains offre une opportunité pour améliorer les prestations de service dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène", a ajouté Mme Cissé.
Elle s’est déclarée convaincue qu’avec l’engagement politique des dirigeants africains et la réponse mondiale face au paludisme et grâce au partenariat, "des progrès seront enregistrés dans la lutte contre cette maladie".
Près de 2.500 participants venus de divers horizons du monde des sciences et de la recherche prennent part à cette conférence sur "Deux décennies de progrès, défis et perspectives pour mettre fin au paludisme", dont les travaux ont commencé dimanche dernier et prendront fin vendredi prochain.
Elle a fait cette révélation lors d’une conférence de l’Initiative multilatérale contre le paludisme (MIM en anglais), actuellement en cours à Diamniadio au Sénégal.
Mme Cissé a invité les pays africains à se soucier de cette situation signalée dans le Rapport mondial sur le paludisme 2017.
Elle a souligné l’importance pour les pays africains, qui supportent 90% du fardeau mondial de cette maladie, de "renouveler leurs engagements et renforcer leurs instruments pour une Afrique" sans paludisme d’ici 2030.
Mme Cissé a préconisé la nécessité d’augmenter le financement national, en améliorant l’accès aux soins vitaux et en renforçant les systèmes de santé.
Elle a indiqué que le paludisme à lui seul devrait priver l’Afrique de 12 milliards de USD par an en termes de productivité, en investissements et en coûts de santé associés.
L’Afrique est confrontée à de "nombreuses priorités de développement", mais "l’énorme boom économique des pays africains offre une opportunité pour améliorer les prestations de service dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène", a ajouté Mme Cissé.
Elle s’est déclarée convaincue qu’avec l’engagement politique des dirigeants africains et la réponse mondiale face au paludisme et grâce au partenariat, "des progrès seront enregistrés dans la lutte contre cette maladie".
Près de 2.500 participants venus de divers horizons du monde des sciences et de la recherche prennent part à cette conférence sur "Deux décennies de progrès, défis et perspectives pour mettre fin au paludisme", dont les travaux ont commencé dimanche dernier et prendront fin vendredi prochain.